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"Nouvelle recette" : c'est ce que l'on peut lire sur les nouveaux pots de Patamilka. Apparue en 2019, la pâte à tartiner du chocolatier Milka tente de venir concurrencer Nutella sur ses terres. Depuis 5 ans, Nutella a perdu près de 10 points de parts de marché avec l'arrivée de nouvelles pâtes à tartiner. Milka a voulu se faire une place dans ce marché lucratif. Cependant, dès la sortie de Patamilka, on y voit la présence d'huile de palme. Faux départ.
Cette semaine, un membre du groupe "Agir contre l'huile de palme" découvre sur les pots de la marque "Nouvelle recette". Il découvre que l'huile de palme a disparu au profit d'huile de coton, de Coprah et de Karité. Contacté par LJE, Milka nous a confirmé la disparition de l'huile de palme de sa pâte. L'huile de coton, importée de Grèce, est encore peu utilisée par l'industrie agroalimentaire. Bien que l'on puisse discuter des huiles alternatives choisies, et de la composition générale de cette pâte (très sucrée, peu de cacao), ce changement de recette envoie un message fort : L'huile de palme n'est pas indispensable. Il faut espérer que cette décision entraine d'autres industriels à diversifier leurs huiles. En effet, si l'huile de palme a un très bon rendement de récolte, sa production excessive concentrée principalement sur deux pays : l'Indonésie et la Malaisie, est entrain de détruire une biodiversité unique. Il faut également espérer que Mondelez International, détenteur de Milka, poursuive cette volonté de réduction d'huile de palme sur ses autres marques : LU, Cadburry ou encore Oreo. Cette nouvelle recette montre le pouvoir du consommateur. Depuis plusieurs années, les voix s'élèvent contre l'huile de palme industriel. Les entreprises sont forcées de s'adapter. Source : Milka
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"Nutella en tête du classement WWF des bons élèves de l'huile de palme", c'est ce que l'on apprend sur plusieurs chaines de télévision dans la semaine du 20 janvier. Cette agitation autour de la pâte à tartiner est provoquée par la sortie du dernier rapport du WWF, le Fond Mondial pour la Nature. Dans ce dernier, l'organisation internationale fait un classement des multinationales utilisant de l'huile de palme pour indiquer leur niveau d'engagement dans le zéro-déforestation. Ainsi, on constate que Ferrero obtient la note de 21.5 sur 22. Wow! La marque possédant Nutella as-t-elle décidé de mettre fin à la déforestation? Bien que nous aimerions que ce soit le cas, Ferrero est encore très loin du zéro déforestation mais le rapport du WWF a tendance à oublier ce dernier point. l’huile de palme certifiée s’est avérée, jusqu’à présent, à peine plus efficace pour empêcher la déforestation que son équivalente non-certifiée" Cela s'explique principalement du fait que ce rapport se fonde sur des bases très fragiles. La plupart des points attribués reposent sur le label RSPO, soit la table ronde pour une huile de palme durable. Et c'est bien ici que cela coince. La RSPO a été créée en 2004 par ces mêmes multinationales et des ONG. Elle a pour but de promouvoir une approche différente sur la production d'huile de palme, une production sans déforestation. Bien que ses engagements soient louables sur le papier, la réalité est tout autre. Depuis sa création, multiples ONG, dont notamment des associations sur le terrain ont constaté l'inefficacité de ce label. Selon la IUCN, "l’huile de palme certifiée s’est avérée, jusqu’à présent, à peine plus efficace pour empêcher la déforestation que son équivalente non-certifiée"
Le constat est clair. L'huile de palme durable de la RSPO ne répond pas aux attentes. Mais alors, pourquoi le WWF défend-il son rapport uniquement sur ce label? Le jeu de l'organisation est dangereux car il légitime des pratiques de firmes qui menacent encore aujourd'hui la biodiversité en Indonésie et en Malaisie. À l'heure ou tu liras ce texte, les tronçonneuses continuent de détruire les forêts primaires pour notre demande en huile de palme. Le label RSPO-CSPO représente 5 des 6 points de l'évaluation du rapport. Le dernier point est plus technique : savoir si l'entreprise à une politique de zero déforestation à l'égard de ses fournisseurs. Pour Ferrero, c'est la seule mauvaise note (en orange). Donc, la marque ne peut pas défendre un zéro-déforestation mais obtient tout de même une note de 21.5 sur 22. Etrange. Ce rapport ne vaut concrètement rien. Bien que des entreprises prennent des engagements contre la déforestation, il s'agit d'un label en carton qui n'a aucun impact positif sur les forêts. Pour Ignacio Gavilan du Consumer Goods Forum, "avoir un focus sur des certifications incite à avoir une reflexion réduite. Nous voulons, et avons besoin, d'une approche plus transformatrice, qui nous amènera vers un futur durable pour les forêts." Ainsi, ces certifications poussent au greenwashing, où des entreprises peuvent défendre une huile de palme durable pour continuer à vendre. WWF se rend complice de ce stratagème en partageant des rapports sans fonds, repris à grande foulée par les médias dédouanant Nutella. Ce n'est pas la premiere fois que le WWF flirte avec le greenwashing : du jambon en forme de panda aux fraises sur-emballés, le logo du WWF a perdu sa couleur originelle. Rappelons que Nutella a perdu 10 points de marché depuis 5 ans, suite aux contestations sur l'huile de palme, il fallait bien trouver un moyen de redorer son image. C'est raté! Sources : Rapport du WWF : https://pobs-2019.catalyze.id/check-the-scores/all RTL : https://www.rtl.fr/actu/conso/nutella-en-tete-du-classement-wwf-des-bons-eleves-de-l-huile-de-palme-7799936948 The Guardian : https://www.theguardian.com/environment/2020/jan/17/biggest-food-brands-failing-goals-to-banish-palm-oil-deforestation?fbclid=IwAR0ZBhkTfp0Hl4nSac1ftTJOOGOMuMXMtMAKyh1-cxJlY1scsq_wP9smsJw Le 23 novembre dernier, la Malaisie a perdu son dernier rhinocéros de Sumatra, après la mort de Iman, une femelle de 25 ans atteint d'un cancer. En mai dernier, le pays disait au revoir au dernier mâle. Le rhinocéros de Sumatra est l'une des 4 espèces de rhinocéros dans le monde. Si il a officiellement disparu de la Malaisie, on estime qu'il en resterait une centaine en Asie. L'animal est aujourd'hui en état critique d'extinction. La surproduction d'huile de palme et de charbon sont les principaux responsables de la disparition de cette espèce en Malaisie. Les feux de forêts, les coupes et le braconnage menacent les derniers survivants. Aujourd'hui, la disparition de son habitat a fragmenté la population, rendant très difficile la reproduction. L'année dernière, des chercheurs ont tenté une insémination artificielle qui fut un échec. Cette nouvelle disparition est tragique. La biodiversité disparait à une allure dont nous n'avons pas conscience. Aujourd'hui, les fêtes approchent. Les chocolats de Noël à l'huile de palme remplissent les étalages.. Pendant ce temps, le rhinocéros de Sumatra disparait. Nous devons agir, car sinon, nous allons vivre la disparition de chaque espèce sauvage une à une. Une première action, refuser l'huile de palme, et confronter les entreprises sur son utilisation. sources : https://www.bbc.com/news/world-asia-50531208?fbclid=IwAR2WOglXR5rWov7aGkdkfi_5O_IZ_Qoakvcb8q_7RWBJZh12YUI_xMM4M0w Les temps sont durs pour Nutella! Nous évoquions il y a quelques mois que la marque perdait des parts de marché du fait de son utilisation de l'huile de palme. Aujourd'hui, de plus en plus d'entreprises misent sur des alternatives à la pâte à tartiner de Ferrero. En effet, comme tu le sais surement, l'utilisation de l'huile de palme est pointée du doigt pour ses conséquences désastreuses sur l'environnement. Sa production concentrée à 80% en Indonésie et en Malaisie, a fait disparaitre 50% des forêts indonésiennes en 50 ans. Une destruction qui s'accroit à mesure que la demande pour cette huile s'élève. Les industriels sont en effet, très friand de cette huile bon marché.
Mais le fait de produire sans réfléchir aux conséquences sociales ou environnementales est terminé. De plus en plus de consommateurs prennent conscience des enjeux environnementaux. Et aujourd'hui, un nouveau projet risque de faire encore plus d'ombre à Nutella. Ce projet, c'est Maman Outang, une pâte à tartiner équitable, à la recette équilibrée, et produite en France qui se passera bien évidement d'huile de palme. Son nom fait référence à l'animal emblématique des forêts touchées par la déforestation : l'orang-outan. Derrière ce projet, il y a Sensei : "Nous sommes un incubateur de marques engagées. Nous développons avec notre communauté une famille de produits alimentaires sains et éthiques. Pourquoi faire une nouvelle pâte à tartiner me diras-tu? En fait, c'est plus ingénieux que cela, ce nouveau produit n'est pas une simple pâte à tartiner, c'est un outil pour que les consommateurs reprennent le pouvoir, et choisissent de soutenir des projets soucieux de l'environnement. Aujourd'hui, le projet souhaite obtenir le soutien de 1 000 personnes pour s'assurer de l'adhésion des consommateurs. Dès lors, Sensei partira à la recherche d'un associé qui voudrait se lancer dans ce projet en rejoignant Mélanie, l'ingénieure agroalimentaire de l'équipe. Ce n'est pas tout, la pâte à tartiner souhaite pouvoir soutenir une association qui se bat pour la préservation des forêts. Des associations comme Kalaweit ou BOS ont été retenu pour un éventuel partenariat permettant de reverser une partie des bénéfices à celle-ci. Pour en savoir plus, découvres Maman outang ci-dessous. Un nouveau rapport de Greenpeace International vient confirmer une nouvelle fois ce que nous craignons : l'huile de palme durable RSPO n'est qu'un vaste écran de fumée. Depuis 2004, le label RSPO, qui regroupe producteurs, fabricants et commerçants tentent de redorer l'image de l'huile de palme, entachée par la déforestation massive que subit l'Indonésie et la Malaisie, pour sa production. En effet, plus de 80% de l'huile de palme est produite dans ces deux pays, ce qui a fait disparaitre la moitié de la surface boisée en à peine 50 ans. Le label a tenté d'imposer des réglementations pour produire une huile de palme "zéro déforestation". Mais en réalité, la RSPO est une blague. Le nouveau rapport de Greenpeace est accablant. L'organisation environnementale a tenté de retrouver les responsables des feux de forêts qui ont fait rage en 2015, et qui se sont reproduit en 2019. Il faut savoir que les feux de forêt en Indonésie d'il y a 4 ans, sont définis comme une des plus grandes catastrophes environnementales du 21 ème siècle. Cette année là, 2,6 millions d'hectares sont partis en fumée, causant des centaines de milliers de maladies respiratoires, et une estimation de 100 000 morts prématurés. Cette année, les feux ont repris dans les forêts vierges du pays. Plus de 800 000 hectares sont partis en fumée, libérant d'impressionnant taux de CO2 dans l'atmosphère. Durant ces ravages, une biodiversité unique a vu son habitat partir sous les flammes. Les orangs-outans pourraient disparaître d'ici à 2025. Les feux en Indonésie ne sont pas naturels. Ils sont la plupart du temps criminels, dans le but de dégager du terrain pour permettre aux industries de s'y implanter. C'est le modèle de business de l'huile de palme, permettant de planter toujours plus de palmiers à huile pour répondre à une demande très importante. Face à une déforestation qui a explosé ces vingt dernières années, le label RSPO, pour une huile de palme durable, a tenté de proposer un nouveau modèle en proposant des objectifs "zéro déforestation". En réalité, nous apprenons aujourd'hui que parmi les alertes de départs de feux (Fire hotspots) recensées par Greenpeace, sur les 9 premiers mois de 2019, 75% de ces feux étaient liés à des groupes étant membre de la RSPO. Des "champions" en huile de palme durable comme Unilever, Nestlé (Kit Kat, Mars..) ou encore Mondelez (LU) ont tous acheté de l'huile de palme de producteurs les plus concernés par les feux de forêts. En somme, les multinationales vantent une huile de palme éthique sur les emballages de leurs produits, mais en réalité, ce greenwashing accentue la déforestation, car le consommateur n'est plus conscient de l'impact de sa consommation. On peut expliquer cette impunité des multinationales et des producteurs par un manque important de sanctions de la part des autorités indonésiennes. Si l'Agence de Contrôle des Finances indonésiennes a estimé que 81% des concessions d'huile de palme violées une ou plusieurs lois dont notamment 19% des plantations d'huile de palme établies de manière illégale, les sanctions sont très peu présentes. Greenpeace Asia évoque que aucune des 10 concessions d'huile de palme les plus liées aux feux de forêts ont reçu de véritables sanctions. Si nous nous focalisons sur l'Indonésie, Singapour et la Malaisie sont également incapables de mettre en place des contrôles et des sanctions. Un constat terrible pour les forêts primaires indonésiennes qui abritent des espèces uniques. Greenpeace met en garde ces entreprises et leur modèle économique à court terme. Il y a une nécessité de transformer ce modèle, et aujourd'hui cela passe par une diminution significative de notre consommation en huile de palme, en diversifiant au maximum notre production en huile. Bien que certaines huiles aient besoin de plus d'hectares pour être produites, la plupart d'entre elle ne sont pas concentrées dans quelques pays. La diversification des huiles permet de répartir la production sur le monde entier, et ainsi relâcher la pression sur les pays producteurs actuels. Il faut savoir que ce modèle n'est pas profitable pour l'Indonésie non plus. Selon la Banque Mondiale, les feux de 2015 ont couté plus de 16 milliards de dollars au pays, comparé aux 8 milliards de dollars de plus-value de la production d'huile de palme en 2014. Sources : https://www.greenpeace.org.uk/news/certified-sustainable-palm-oil-is-a-con-says-greenpeace-as-new-evidence-links-certifying-body-to-five-years-of-fires-across-indonesia/?fbclid=IwAR1-jViFm7q3EO5tOxdsa1dlIF7trZgCfuxXI5kTe8G_ghmwlUROK7LW97M https://storage.googleapis.com/planet4-international-stateless/2019/11/5c8a9799-burning-down-the-house-greenpeace-indonesia-fires-briefing.pdf Toujours de nouvelles idées chez les multinationales pour duper le consommateur. Au lieu de remettre en question certaines recettes jugées comme néfastes pour la santé ou la planète, plusieurs marques misent sur la supercherie. C'est le cas de Nutella.
En effet, nous retrouvons désormais sur les pots de Nutella, un QR code, c'est à dire un code que l'on peut scanner pour tomber sur le site de la marque. Quel est le problème? C'est l'emplacement de ce QR code qui se trouve au-dessus du code-barre. Or ce code-barre est très utile pour les applications de consommateurs telles que BuyOrNot ou Yuka, pour connaitre les propriétés nutritionnelles du produit. Le problème est que le scanner ne fait pas la différence entre un code-barre et un QR code, et donc la recherche ne peut pas aboutir car le QR code brouille la piste. Pourquoi faire cette petite mascarade? Pour empêcher les consommateurs de vérifier les ingrédients, et ainsi se rendre compte que Nutella, bien connu pour être trop gras et trop sucré, est noté E (soit la pire note) sur Nutri-score, la pire note sur Nova, évaluant le taux de transformation, la présence d'un additif, et bien sur la présence d'huile de palme. D'ailleurs sur BuyOrNot, on découvre que deux campagnes de boycott sont en cours contre la marque du fait de la présence d'huile de palme. Pour contourner ce petit jeu des industriels, il suffit de cacher le QR code qui se trouve en haut du code-barre pour pouvoir scanner en toute tranquillité. Bien que l'on soit au courant que Nutella ne soit pas sensible à la protection de l'environnement ou de la santé, nous pouvons constater que cette tentative de désinformation est scandaleuse. Ces entreprises vont devoir comprendre que les consommateurs continueront à délaisser leurs produits tant qu'ils ne décideront pas à agir, en modifiant leurs recettes. Les chiffres le montrent, Nutella a perdu 10 points de parts de marché tandis que des marques sans huile de palme sont en plein boom. La France en marche arrière : 20 000 tonnes d'huile de palme livrées pour notre carburant.3/22/2019 Malgré un combat acharné des écologistes et des ONG, Total poursuit son programme destructeur d'importation d'huile de palme, en accueillant ce vendredi, la première cargaison contenant 20 000 tonnes de cette huile indonésienne. Une aberration écologique qui s'oppose à tout les accords sur le climat. La France est sur le point de détruire toute chance pour le pays, de s'engager réellement dans une transition écologique. Les lobbies pétroliers musèlent le gouvernement et rien ne changera si nous n'élevons pas la voix.
Cette catastrophe environnementale commence dans les années 2010, où des avancées technologiques permettent de fluidifier l'huile de palme pour l'incorporer à l'essence ou au gasoil. Cette huile va remplacer l'huile de colza ou encore de betteraves. La présence de ces huiles n'explique pas une baisse de coût pour les entreprises mais cela répond à une législation qui impose la présence d'un minimum de 7% d'agro-carburants dans nos réservoirs. Si cela n'est pas respecté, l'entreprise se doit de payer le TGAP, la taxe générale sur les activités polluantes. Dans un premier temps, cette loi favorisait l'utilisation d'huiles végétales permettant de faire baisser les émissions de particules fines et l'utilisation d'énergies fossiles. Cependant, avec l'arrivée de l'huile de palme, cette loi n'a plus aucun sens car la pollution causée par les plantations de palmiers à huile sont bien supérieurs à celle causée par le carburant traditionnel (environ trois fois supérieur selon Les Amis de la Terre) . Nous connaissons bien aujourd'hui les destructions causées par l'huile de palme : déforestation massive en Indonésie et en Malaisie, feux de forêts, menace ultime pour la faune et la flore, non respect des droits du travail pour les paysans etc. Cette huile est une véritable bombe a retardement pour les pays producteurs. Les dégâts causés par celle-ci seront bientôt irréversible. En 2020, on estime que les orangs-outans sauvages pourraient disparaitre. Si la fameuse pâte à tartiner est devenue le symbole de ce combat, il est important de rappeler que 75% de l'huile de palme importée en France finit dans nos réservoirs. Total veut aller encore plus loin en important 300 000 tonnes d'huile de palme par an, ce qui représente une augmentation de plus de 60% de la consommation d'huile de palme française. Il n'est pas trop tard pour agir contre Total et sa politique de destruction massive. Un recours en justice a été lancé par plusieurs ONG dont Greenpeace et les Amis de la Terre. Des actions de sensibilisation et une campagne de boycott ont été mises en place pour interpeller la population. Reprenons notre pouvoir de consommateur et de citoyen, boycottons Total et opposons-nous à nos élus vendus aux lobbies. sources : Le Parisien, Les Amis de la Terre, Greenpeace Des centaines de militants ont manifesté en France contre l'huile de palme dans le carburant.1/13/2019 Ce samedi 12 janvier, il n'y avait pas que les gilets jaunes qui étaient mobilisés en France. En effet, plus de 380 militants écologistes ont mené 27 points de rassemblement pour sensibiliser sur l'huile de palme dans nos carburants. Ils ont investi les stations-service, le plus souvent celles de Total, pour dénoncer la volonté de la multinationale d'incorporer plus de 500 000 tonnes d'huile de palme dans son carburant. Cela représente une augmentation de 62% de l'importation française en huile de palme. Une réelle catastrophe environnementale. Tout commence dans les années 2010, où des avancées technologiques permettent de fluidifier l'huile de palme pour l'incorporer à l'essence ou au gasoil. Cette huile va remplacer l'huile de colza ou encore de betteraves. La présence de ces huiles n'explique pas une baisse de coût pour les entreprises mais cela répond à une législation qui impose la présence d'un minimum de 7% d'agro-carburants dans nos réservoirs. Si cela n'est pas respecté, l'entreprise se doit de payer le TGAP, la taxe générale sur les activités polluantes. Dans un premier temps, cette loi favorisait l'utilisation d'huiles végétales permettant de faire baisser les émissions de particules fines et l'utilisation d'énergies fossiles. Cependant, avec l'arrivée de l'huile de palme, cette loi n'a plus aucun sens car la pollution causée par les plantations de palmiers à huile sont bien supérieurs à celle causée par le carburant traditionnel (environ trois fois supérieur selon Les Amis de la Terre) . Nous connaissons bien aujourd'hui les destructions causées par l'huile de palme : déforestation massive en Indonésie et en Malaisie, feux de forêts, menace ultime pour la faune et la flore, non respect des droits du travail pour les paysans etc. Cette huile est une véritable bombe a retardement pour les pays producteurs. Les dégâts causés par celle-ci seront bientôt irréversible. En 2020, on estime que les orangs-outans sauvages pourraient disparaitre. Si la fameuse pâte à tartiner est devenue le symbole de ce combat, il est important de rappeler que 75% de l'huile de palme importée en France finit dans nos réservoirs. Ce samedi, une action menée par le groupe Facebook "Agir contre l'huile de palme" accompagné de ANV COP 21 ainsi que Les Amis de la Terre ont interpellé les citoyens français sur cette huile destructrice. Une action cruciale compte tenu de la décision imminente de la Commission Européenne qui doit trancher, dans les prochaines semaines, sur l'incorporation de cette huile dans nos carburants. Le compte a rebours à sonné pour Dulan. Ce petit primate fait partie d'un groupe d'une centaine d'orangs-outans et de plus de 200 gibbons qui ont était découvert par l'association française Kalaweit en Indonésie dans une forêt d'environ 1500 hectares. Une très bonne nouvelle quand on sait que la population de singes sauvages en Indonésie et en Malaisie ne cesse de s'effondrer. On estime qu'en 2025, les orangs-outans pourraient disparaitre à l'état sauvage. Toutefois, rien n'est encore joué pour protéger cet oasis de biodiversité. En effet, comme c'est le cas à travers tout le pays, des entreprises souhaitent tout raser. Encerclés à l'ouest et à l'est par une plantation d'huile de palme, ainsi qu'au nord et au sud, par une carrière de charbon, les jours sont comptés pour ces animaux. Des propositions d'achats ont déjà été lancé aux propriétaires de la forêt. Si rien n'est fait, d'ici quelques mois, ce trésor naturel sera recouvert de palmiers, les primates seront capturés ou tués. Kalaweit n'est pas prêt de baisser les bras! Depuis plus de 20 ans, l'association a sauvé des centaines de primates, notamment des gibbons et a réussi à protéger plus de 670 hectares de forêt. Aujourd'hui, le projet Dulan est un défi de taille. Kalaweit souhaite racheter ces 1500 hectares de forêt pour en faire une réserve naturelle. Du fait de sa proximité avec un lac, cette forêt doit rester intacte pour préserver la vie des habitants et de l'économie locale qui vit de la pêche. D'autant plus que ce sont ces habitants qui ont protégé cette forêt depuis de nombreuses années. Plus de forêt signifierait plus d'arbres et donc une érosion qui menacerait la vitalité du lac. Les habitants sont donc favorables au rachat par l'association. Acheter 1500 hectares de forêt, ce n'est pas rien. Un hectare de forêt coute environ 900 euros. On vous laisse faire le calcul, mais il faudra beaucoup d'argent pour sauver cette forêt. Kalaweit compte donc sur nous pour aider à financer ce sauvetage d'urgence. Pour finir l'année, faites une action concrète en aidant Kalaweit à sauver une biodiversité rare. Si aujourd'hui, nous nous efforçons à éviter l'huile de palme, soutenir des projets concrets comme celui-la est crucial si nous voulons voir des forêts en Indonésie dans 10 ans. En donnant 10 euros, vous participez à sauver 100M2 de forêt, n'est-ce pas un beau cadeau pour le temps des fêtes ? Le Jeune Engagé vient de participer! A qui le tour ? En ce 19 septembre, Greenpeace n'apporte pas de bonnes nouvelles. Le dernier rapport de l'association de protection de l'environnement tire la sonnette d'alarme au sujet de la déforestation causée par l'huile de palme. Intitulé "Compte à rebours final", Greenpeace met en garde la communauté internationale sur la destruction sans précédent que subit l'Indonésie et la Malaisie, et ce malgré la mise en avant du secteur de l'huile de palme "durable". Une nouvelle fois, le secteur de l'huile de palme se retrouve accablé par un bilan désastreux concernant la biodiversité des pays producteurs. Pour répondre à une demande toujours plus grandissante, les producteurs d'huile de palme ne se gênent pas pour empiéter sur les forêts indonésiennes et malaysiennes. En 10 ans, l'Indonésie a perdu la moitié de ses espaces verts. Une catastrophe écologique qui est perpétrée dans l'unique but de pouvoir nous vendre du Nutella, des biscuits LU, du savon Dove ou encore du biodiesel Total. En effet, l'huile de palme est omniprésente dans les produits transformés. En raison d'un faible coût et de caractéristiques culinaires avantageuses, les industriels en raffolent. Cette même huile sacrifie chaque jour 25 orangs-outans se retrouvant sans habitat naturel. Dépêchez-vous d'aller en Indonésie pour les voir, d'ici à 2025, ils risquent de disparaitre. Toutefois, malgré ce bilan faisant froid dans le dos, plusieurs marques se vantent fièrement d'utiliser de l'huile de palme durable, c'est à dire une huile de palme qui ne participerait pas à la déforestation. Quelle belle idée! Si seulement, cette affirmation pouvait se révéler efficace sur le terrain. En effet, comme le rappelle Greenpeace dans son rapport, la plupart des entreprises s'étant engagées dans une huile de palme durable s'approvisionnent encore par le fournisseur Wilmar, accusé une nouvelle fois de participer à la déforestation. Ces marques se sont Colgate-Palmolive, General Mills, Hershey, Kellogg’s, Kraft Heinz, L’Oréal, Mars, Mondelez(LU), Nestlé, PepsiCo, Reckitt Benckiser et Unilever. Bizarre quand on voit la publicité que faisait LU sur son huile de palme durable après qu'une pétition de plus de 225 000 signatures réclame à l'entreprise d'en finir avec l'huile de palme. Vous savez comment cela s'appelle? Du GREENWASHING. Les entreprises ont tenté de minimiser la déforestation en créant des labels durables et autres certifications bidons ( coucou la RSPO) pour berner le consommateur. Comment pouvons-nous nous inquiéter quand on voit sur un emballage une explication convaincante? Heureusement que Greenpeace est là pour nous rappeler que l'on se fait enfumer. L'huile de palme durable n'existe toujours pas. Elle n'existera pas tant que les forets indonésiennes disparaissent toujours aussi vite. Depuis fin 2015, et ce après tous les engagements des firmes, 130 000 hectares de forêts ont disparu, c'est 13 fois la taille de Paris. En tant que consommateurs, nous avons le pouvoir encore une fois de ne pas participer à cette hécatombe environnementale. Il faut refuser d'acheter des produits contenant de l'huile de palme. Fini les stations services Total, fini les biscuits LU, fini le Nutella et autres sucreries. Les alternatives existent, pas besoin de se priver. Signer les pétitions contre l'huile de palme ici : Source : Rapport Greenpeace |
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