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C'est une décision sans précèdent pour la biodiversité de la Thaïlande. Le gouvernement à annoncer vouloir fermer pendants plusieurs mois, chaque année, ses parcs naturels dans le but de leur donner un peu de répit face au tourisme de masse.
Il s'agit d'une belle leçon de la crise sanitaire. Comme la plupart des pays de la région, l'impact du Covid-19 sur le tourisme a été très important pour la Thaïlande quand on sait que l'économie du pays repose à 20% sur celui-ci. Cependant, au lieu de relancer à toute vitesse ce tourisme, le gouvernement thaïlandais a souhaité se projeter sur l'avenir. Pendant la période de confinement, et donc en l'absence de touristes, le pays a vu sa faune et sa flore se régénérer à une allure impressionnante. Des tortues ou encore des baleines ont été aperçu vers les plages normalement très fréquentées. Cette décision concerne plus d'une centaine de parcs naturels, et fait suite à des décisions courageuses comme la fermeture de la fameuse plage du film "La Plage". Le gouvernement a évoqué qu'il n'y aurait pas de retour de touristes sur ce lieu tant que la biodiversité ne se sera pas régénérée. Une belle leçon de la crise que nous traversons, et un exemple pour d'autres pays qui voient leur biodiversité disparaitre sous les vagues de touristes. sources : https://fr.news.yahoo.com/thailande-parcs-naturels-fermés-chaque-annee-laisser-nature-respirer-121147168.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly9sLmZhY2Vib29rLmNvbS8&guce_referrer_sig=AQAAAB6fBcq5Og1GTt38IV04Vyuww-U3ziWHGAcoMp13kSc9pfq3zc8Dw9_lnX3aerMLdksGXJ9Z7bstSziJS1necvf1kKiGiyCmr4EFysolWWI7KH5tUdGMsGNg7swi65Q1T0yyYsFE6lBVBppjVORDAxhluhq8F-Z9jG8Mh19ygVtp https://www.bloomberg.com/news/articles/2020-09-04/thailand-learns-from-pandemic-to-close-parks-for-nature-recovery
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Pour limiter la propagation du Covid-19, un des outils les plus efficaces à ce jour se traduit par la mise en place de mesures de distanciation sociale. Ces dernières ont conduit à l’instauration d’un confinement national le 17 mars dernier. Or, pour combattre définitivement la pandémie, les mesures de distanciation sociale devront se poursuivre malgré la fin annoncée du confinement. Une problématique émerge alors, quant à la reprise des activités et des déplacements à l’échelle du pays et au cœur de nos métropoles. Comment rendre compatible le redémarrage du pays tout en s’assurant de la sécurité des citoyens ?
Cette reprise des activités va se traduire par un retour en masse des travailleurs sur les routes, et dans les transports en commun. Aujourd’hui déjà, les mesures de distanciation sociale sont difficilement applicables dans les métros, bus et tramway. A Paris, sur la ligne 13 du métro, les passagers sont déjà les uns sur les autres en plein confinement. En parallèle, la RATP a annoncé une reprise progressive de son trafic à 70% au 11 mai. Cette promiscuité forcée dans les transports en commun risque de favoriser une utilisation massive des véhicules individuels. « Ces images montrent bien que l'on n'est pas prêts, en tout cas dans les transports, à sortir du confinement, même en douceur", commente Stéphane Gaudry, médecin en réanimation à l'hôpital Avicenne, à Bobigny. C’est là que le vélo peut et doit jouer un rôle dans les stratégies de mobilité post-confinement. C’est en réalité un des modes de déplacements qui, outre ses qualités environnementales aujourd’hui attestées, peut être une véritable alternative à la congestion automobile et aux transports en commun bondés en milieu urbain, le vélo permettant dès lors de respecter les mesures de distanciation sociale tout en se déplaçant de manière rapide et propre en « toute sécurité » … sanitaire du moins ! Pour les acteurs de la mobilité, il est donc impératif de préparer la ville afin qu’elle puisse accueillir le flux important de cyclistes à la sortie du confinement comme l’indique Pierre Serne - Président du Club des villes et territoires cyclables mandaté par le ministère des transports pour recenser les initiatives en matière d’aménagements temporaires - aux journalistes du Monde. Par ailleurs, le retour d’expérience acquis lors des précédentes grèves nous confirme que la bascule au profit du vélo est enclenchée pour une grande partie de la population urbaine. Boulevards, avenues et rues doivent donc se transformer rapidement afin d’accueillir en toute sécurité un probable grand nombre de cyclistes. L’urbanisme « tactique » peut être une réponse efficace et peu coûteuse pour transformer rapidement les espaces de la ville aux cyclistes. A travers différents aménagements temporaires, les collectivités vont pouvoir créer des pistes cyclables éphémères, élargir les trottoirs et tester de nouveaux dispositifs. De Paris à Montpelier en passant par Grenoble, plusieurs métropoles communiquent déjà dans ce sens. A titre d’exemple, sur une largeur de voirie donnée, peuvent circuler jusqu’à 6 fois plus de vélos que de voitures. L’urbanisme tactique peut donc rendre plus malléable les espaces de la ville tout en donnant davantage de place aux mobilités alternatives. L’idée est ensuite de pérenniser dans le temps les aménagements les plus efficaces. Face à la crise, qu’elle soit sociale, environnementale ou sanitaire, le vélo montre qu’il peut être un allié de taille dans nos pratiques quotidiennes de déplacement en ville. Les collectivités se saisissent, et encore davantage aujourd’hui, de la pertinence du vélo dans leurs stratégies de mobilité durable. Alors simple coup de com ou réelle prise de conscience ? C’est à travers nos actions engagées que nous pourrons accompagner ce changement. Par Dorian Rebaudo SOURCES: https://www.linternaute.com/sortir/magazine/1433925-trafic-ratp-reprise-a-70-le-11-mai-a-100-sur-les-lignes-automatisees/ https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/confinement-la-ligne-13-bondee-malgre-les-mesures-en-vigueur_3929379.html https://theconversation.com/sinspirer-de-lurbanisme-tactique-pour-adapter-les-villes-a-la-distanciation-sociale-136642 https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/16/l-espace-public-reamenage-dans-les-villes-pour-faciliter-la-distanciation-sociale_6036819_3244.html https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/24/ville-deconfinee-ville-cyclable-les-defenseurs-du-velo-preparent-la-bataille-des-mobilites_6037713_3244.html Plusieurs mois après l'horreur, la vie sauvage reprend son cours en Australie avec les premiers koalas relâchés. Les feux de forêts dans le pays ont couté la vie à plusieurs centaines de millions d'animaux et détruit plus d'un million d'hectares de forêts. Si on estime à 10 000 le nombre de koalas disparus lors des feux, plusieurs centaines ont pu être sauvés par les dizaines d'associations du pays. Après des mois de soins intensifs pour soigner ces petites bêtes souvent brûlés et ayant contracté des maladies, certains ont pu regagner la vie sauvage. Début avril, l'hôpital pour koalas de Port Macquarie a annoncé la remise en liberté de plusieurs koalas sur les premiers jour du mois. L'association estime ces koalas aptes à retrouver la vie sauvage. Malheureusement, d'autres n'auront pas cette chance car trop blessés, mais finiront leur vie dans le sanctuaire de l'association. D'autres remises en liberté ont eu lieu du coté de l'organisation de protection de la faune Science for Life à Sydney, où plusieurs koalas vont être libérés dans un parc national du pays. Ces remises en liberté sont possibles grâce aux fortes pluies qui ont permis de de régénérer les forêts dans tous le pays. Un grand espoir pour la faune australienne. Sources:
https://lepetitjournal.com/sydney/actualites/des-koalas-sauves-des-feux-de-foret-tout-juste-relaches-dans-la-nature-277576 https://positivr.fr/en-australie-les-koalas-commencent-a-regagner-leur-habitat-naturel/?fbclid=IwAR3xHM3El1-0SZkJJO5QEUkGGIbnasBQmcOklA31rA4lUOWKFmCiAamhqlw https://www.facebook.com/koalahospital/?tn-str=k*F Tout commence un matin de juin 2019, où Virginie, une cadre dirigeante, prend son petit-déjeuner en terrasse. Ce matin là, on lui sert "la goutte", la bouteille Evian de 15 cl. Une bouteille en plastique qui contient quelques gorgées d'eau. Pour Virginie, loin d'être une militante, juge ce produit comme "une insulte pour la planète". Dans une période où nous sommes de plus en plus nombreux à dénoncer la surproduction de plastique et les conséquences négatives sur l'environnement, comment peut-on encore vendre un produit inutile comme celui-la?
Virginie décide de lancer une pétition sur Change.org pour interpeller Danone, l'entreprise possédant Evian. Quelques mois plus tard, plus de 150 000 personnes rejoignent l'appel et dénoncent l'hypocrisie de Danone et son slogan "One planet. One health". Si en 2014, l'entreprise n'avait pas répondu aux contestation lors de la commercialisation de cette bouteille, la pétition a fait ré-émerger le débat, et l'entreprise s'est vue forcer de prendre position. Ainsi, fin 2019, Evian convoque Virginie pour lui annoncer le retrait de "la goutte" d'ici la fin de l'année. Aujourd'hui, la bouteille a disparu du marché. Bien que ce produit ne représente qu'une infime partie du problème du plastique dans le monde, cette nouvelle montre comment les mobilisations citoyennes peuvent aboutir à des résultats concrets. La pétition est un outil pertinent pour dénoncer, mobiliser et ainsi provoquer un changement. Bravo à Virginie pour son action! sources : https://www.change.org/p/pour-le-retrait-des-minis-bouteilles-d-evian https://www.ladn.eu/adn-business/news-business/actualites-annonceurs/evian-renonce-bouteille-goutte-eau-petition/ Chaque année, nous consommons plus de 80 milliards de vêtements. Merci à l'industrie du "Fast fashion" qui nous pousse à acheter des vêtements dont nous n'avons pas besoin en renouvelant les collections tout les 15 jours et en investissant massivement dans la publicité. Vous les connaissez très bien. Zara, H&M ou encore Mango, ces géants du textile ont propulsé le marché vers la surconsommation. Assez rentable pour eux, le marché du textile est évalué à 1.2 trillion d'euros. ( 1 milliers de milliard) Si cette surconsommation est aberrante, un aspect peu évoqué empire les choses: plusieurs associations ont dénoncé, au cours des dix dernières années, que les marques jetaient leurs invendus. Produire plus, jeter plus, gagner plus.Cela peut sembler irréel mais les marques sont en effet poussés à jeter car elles sont rentrées dans un cercle vicieux où il faut produire toujours plus de vêtements pour répondre à la demande. De ce fait, la quantité de vêtements importée des pays asiatiques ne correspond pas tout le temps à la demande exacte. Les marques vont donc favoriser la destruction de leurs vêtements pour ne pas favoriser le commerce illégal mais surtout pour s'assurer que vous achetiez toujours la nouvelle collection à plein prix. De plus, les marques veulent éviter de donner les invendus à des associations car voir leur vêtements sur des gens défavorisés pourrait porter atteinte à leur image. Le monde ne tourne pas rond. Quand on constate l'importante population qui n'arrive pas à satisfaire leurs besoins primaires et d'un autre coté des multinationales qui jettent des quantités de vêtements, il y a un grave problème. Depuis 2013, H&M est accusé d'avoir brulé plus de 60 tonnes de vêtements. L'Etat français a décidé d'agir à travers sa feuille de route de l'économie circulaire. Dès 2019, les enseignes, vendant en France, devront donner leurs invendus à des associations comme c'est déjà le cas pour les invendus alimentaires. Une belle victoire pour Emmaus qui a lancé l'idée il y a déjà quelques années. Ce projet vise donc a réduire le gaspillage et à encadrer le monde du textile. Il reste encore à voir comment l'Etat va réussir à contrôler le marché très opaque du textile. De notre coté, nous avons la possibilité de faire changer les choses en consommant de manière plus responsable. Dans un premier temps, nous devons baisser notre consommation basée sur la simple envie. Il est vrai qu'il est parfois difficile de ne pas céder à ses envies, mais il est important de penser à l'impact environnemental que nous avons. De plus, les alternatives existent aujourd'hui pour s'habiller de manière durable sans dénigrer son style. Des marques comme Hopaal, 1083 ou encore Veja ont prouvé que la mode pouvait être écologique! Sources : Novethic Huffington Post Chaque année plus de 4 milliards de tasses Starbucks uniquement sont jetées après quelques minutes d'utilisation. Cette surproduction a un impact important dans la pollution plastique, notamment de nos océans. Aujourd'hui, la plupart des tasses proposées par les chaines de cafés ne sont pas recyclables, du moins pas partout. Deux jeunes filles canadiennes de 11 ans, Mya et Eve ont décidé d'interpeller via une pétition la plus grande chaine de café pour leur demander une tasse 100% recyclable, en enlevant notamment le plastique de sa composition. Recyclable ou réutilisable?Grâce à une grande mobilisation de plus de 320 000 signatures sur leur pétition, les deux jeunes filles ont pu rencontrer le PDG de l'entreprise, Kevin Johnson. Celui-ci s'est engagé à créer d'ici 3 ans, des tasses 100% recyclables voir compostables peu importe le système de tri en investissant plus de 10 millions de dollars. Les jeunes filles demandent d'aller plus loin car cet engagement avait déjà été pris en 2008 sans succès. Elles demandent que les tasses soient faites de papier recyclé ( 10% actuellement) et que la compagnie incite les consommateurs à utiliser des tasses réutilisables.
Une belle avancée en matière de réduction de déchets en sachant que la multinationale à une part conséquente du marché. On le constate aujourd'hui, nous devons nous débarrasser du plastique jetable qui pollue nos vie. La seule présence de plastique dans ces tasses rend impossible pour la majorité des centres de tri, le recyclage. Nous devons aller encore plus loin, en essayant de réduire au maximum l'utilisation des objets plastiques jetables. La meilleure solution pour une vie sans déchet est d'apporter sa propre tasse dans les cafés. Une bonne initiative de la part de ces cafés serait de réduire le coût du café si le consommateur apporte sa tasse. Le plastique jetable se retrouve partout, il est important de le combattre en favorisant le vrac et la cuisine maison. Vous verrez, vous ferez des économies car le plastique coute cher, et il est reflété dans le prix. Il y a des entreprises qui misent sur le greenwashing pour continuer à vendre malgré leur impact sur l'environnement, il y en a d'autres qui ont décidé d'agir. C'est le cas de la chaine de supermarché britannique Iceland qui vient d'annoncer la fin de l'utilisation d'huile de palme dans ses produits d'ici la fin 2018. Cette décision unanime de la part de l'enseigne montre comme quoi un programme de substitution est possible contrairement à ce que pourrait nous faire croire certaines entreprises. Des labels innéficaces selon Iceland.C'est une annonce forte qui s'est produite il y a plus d'une semaine maintenant. La chaine de magasin Iceland représente une part importante du marché britannique. D'ici à la fin de l'année 2018, vous ne trouverez plus d'huile de palme dans tous les produits de la marque Iceland. Une action concrète qui représente plus de 500 tonnes d'huile de palme par an. Si il s'agit d'une quantité minime par rapport à la production mondiale, son impact est considérable. Iceland montre que les multinationales peuvent décider d'en arrêter avec la déforestation sans qu'il y est des impacts économiques négatifs pour l'entreprise. Cette décision a été réalisé après que Richard Walker, directeur du management pour Iceland Group s'est rendu en Indonésie (Kalimantan) pour constater la situation actuelle des plantations d'huile de palme. Le directeur évoque qu'il s'attendait à voir des palmiers à huile et de la déforestation, mais celui-ci ne s'attendait pas à une destruction de niveau industriel. Dans son témoignage vidéo, Richard Walker évoque "une zone de désastre environnemental" qui engendre déforestation, feux de forêts, déplacements de tribus et anéantissement d'une biodiversité rare. En constatant que les forêts sont entrain de disparaitre très rapidement et que l'orang-outan est maintenant en voie critique d'extinction, l'entreprise confirme que les labels d'huile de palme durable ne sont pas efficaces face à la déforestation. Leur réponse à cela est claire. Tant que l'huile de palme ne sera pas liée à une production durable, raisonnable et sans danger, la chaine de magasin n'en utilisera plus. Walker affirme que l'huile de palme à sa place dans l'alimentation mais ayant vu les résultats d'une surconsommation de cette huile, on ne peut plus continuer comme cela. La vidéo évoque également une situation très controlée en Indonésie où le gouvernement indonésien fait tout ce qu'il peut pour affaiblir la contestation et les investigations. Iceland prouve qu'un programme de substitution est possible dans tous les domaines, il suffit donc aujourd'hui que les multinationales prennent l'engagement de réduire au maximum l'importation d'huile de palme. Dans le cas inverse, la biodiversité indonésienne et malaisienne sont vouées à disparaitre. La ville de San Francisco a voté ce mardi 20 mars, à l'unanimité, l'interdiction de la vente de nouvelles fourrures à partir du 1 janvier 2019. Une nouvelle fois, la ville américaine se montre exemplaire sur le sujet de la protection des animaux, et plus largement sur le respect de l'environnement.
À partir du 1 janvier, tous les commerces de la ville ne pourront plus proposer manteaux, bonnets ou autres pompons à fourrure ayant causé la mort d'un animal. Il s'agit d'une victoire historique puisque San Francisco représente la première grande ville à interdire complètement la fourrure de son territoire. Un message fort envoyé aux marques de haute couture et plus largement à l'univers du textile. Cette décision suit l'engagement de plusieurs entreprises ayant abandonné la fourrure après multiples contestations des consommateurs. C'est le cas de Armani, Hugo Boss, Calvin Klein, Ralph Lauren ou encore très récemment Versace et Furla. Les consciences s'élèvent pour faire face à une industrie causant la mort de plus de 50 millions d'animaux chaque année. Les élevages sont particulièrement barbares où les bêtes sont perçues comme de simples produits. Après un an d'enfermement, visons, renards ou lapins seront électrocutés, gazés ou abattus. Qu'ils proviennent d'Europe, de Chine ou du Canada, aucune loi ne protège ces animaux qui,rappelons le,sont dotés de sensibilité. Si la décision de la ville ne fait pas l'unanimité chez les commerçants, jugeant un impact sérieux sur leurs ventes, ce décret va pouvoir pousser les commerçants à trouver des alternatives et faire évoluer la mode. D'autres pays souhaitent suivre cette démarche comme le Royaume-Uni. En France, la fourrure représente un marché juteux dans la haute couture. Des fermes à fourrure sont présentes sur le territoire et aucune volonté politique n'a pour l'instant exprimé son désaccord face à la situation. L'association L214 a lancé une pétition rassemblant 112 000 personnes dénonçant les fermes à fourrure françaises. On aime entendre de bonnes nouvelles, surtout quand il s'agit de reforestation en Indonésie. En effet, la production d'huile de palme en Indonésie, sur l'île de Sumatra, est entrain de détruire un écosystème rare. Toutefois, des voix s'élèvent pour dénoncer ce massacre environnemental. En décembre dernier, l'association Sumatran Orangutan Society (SOS) a collaboré avec l'entreprise de cosmétiques éthiques LUSH pour amasser de l'argent pour la cause. 14,600 savons de la forme d'un orang-outan ont été produit, représentant les 14,600 derniers orang-outans en vie à Sumatra. Les savons se sont vendus comme de petits pains à travers l'Europe et cela a permis de récolter près de 125,000 livres (140 000 euros). Cet argent a permis le rachat de 50 hectares de palmeraies qui seront transformés en forêt rapidement.À la bordure d'un parc national, ces hectares pourront accueillir des orangs-outans et toute une nouvelle biodiversité. Lors de la coupe des palmiers à huile, la SOS a collaboré avec l'artiste lithuanien Ernest Zacharevic pour envoyer un message fort. Muni d'une tronçonneuse et d'un drone, l'artiste a gravé le terme S.O.S à travers la palmeraie (voir photo). Un message puissant pour évoquer le sort de l'île face aux multinationales friandes d'une huile à faible coût. Ces actions montrent que le sort de l'Indonésie et de la Malaisie n'est pas irréversible. Il est encore temps de protéger cette biodiversité, et cela passe par nos choix de consommation et par le soutien d'associations sur le terrain comme la S.O.S. Découvrez, ci-dessous, ce magnifique projet artistique. Nouvel article de notre partenaire suisse « En Vert Et Contre Tout » créé par Leïla Rölli Chroniqueuse, journaliste freelance et blogueuse suisse ! La lutte anti jetable vient de gagner une alliée de prestige en la personne de Sa Majesté la Reine Elisabeth II!
En effet, Buckingham Palace a annoncé que les pailles en plastique et les bouteilles en P.E.T. seront désormais interdites sur l’ensemble des domaines royaux, dans le cadre d’un nouveau plan de gestion des déchets. Ainsi, les salles à manger du personnel et les cafés publics ne proposeront plus ces objets jetables et les récipients à emporter non réutilisables seront obligatoirement compostables ou recyclables. Seules les tasses en papier ou en porcelaine seront autorisées au palais de Buckingham, au château de Windsor et au palais Holyroodhouse d’Édimbourg. Selon The Telegraph, la Reine aurait été inspirée par son ami de longue date, le naturaliste Sir David Attenborough, après qu’ils aient travaillé ensemble sur un documentaire consacré à la vie sauvage dans le Commonwealth. Sachant qu’ils sont tous deux âgés de 91 ans, c’est bien la preuve qu’il n’y a pas d’âge pour penser au futur de la planète! Un porte-parole du Palais a déclaré: «Dans l’ensemble de l’organisation, la famille royale s’est engagée à réduire son impact sur l’environnement. Dans ce cadre, nous avons pris un certain nombre de mesures pratiques pour réduire l’utilisation des plastiques ». Si même Lilibeth s’y met… Et vous? Avez-vous banni le plastique de vos habitudes? Pour plus d'actualités écolo, visitez le site de notre partenaire green! |
Un jeuneJeune de 21 ans, végétarien, allergique au plastique et à l'huile de palme et soucieux de protéger notre planète pour offrir un avenir aux futures générations. SUjets
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