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Vous n’êtes pas sans savoir qu’en ce début d’année 2020, une crise sanitaire mondiale vient gripper les rouages bien huilés d’un « système Monde » reposant sur des flux humains et commerciaux intenses à l’échelle planétaire. Le coronavirus renommé par la suite Covid-19, dont le premier foyer infectieux fut détecté fin 2019 à Wuhan dans le centre de la Chine, est aujourd’hui présent sur tous les continents. Ce virus proche de celui de la Grippe a dès lors provoqué inquiétudes et angoisses chez nombre d’entre nous et son haut niveau de contagion a conduit de nombreux pays et majoritairement la Chine à prendre des mesures d’ampleur pour limiter la propagation du virus. La crise du Covid-19 met en lumière les limites de la mondialisation mais nous montre aussi qu’il n’est pas trop tard pour agir et mener des actions concrètes permettant de réduire nos émissions de GES et donner un nouveau souffle à la planète. Au-delà de la psychose qui gravite autour du Covid-19, la situation actuelle met en lumière les limites de notre modèle de développement reposant sur des flux et échanges intenses à l’échelle planétaire. Cette crise montre les limites de l’interdépendance économique et industrielle entre nos pays. « Le Covid-19 met au jour toute une série de phénomènes associés à la mondialisation » Romain Lecler, universitaire, pour Le Monde La Chine, premier exportateur mondial, tourne au ralenti depuis l’apparition du virus avec des mesures drastiques de confinement mises en place par les autorités locales. De nombreuses filières sont impactées par ce ralentissement et ce à l’échelle mondiale. De grandes firmes technologiques sont en manque de pièces détachées ce qui bloque les chaines d’assemblage. Apple, indique que ses objectifs pour le premier semestre 2020 ne seraient pas atteints et qu’il affiche des retards significatifs de production de son dernier smartphone. Le ralentissement du trafic aérien oblige de nombreuses compagnies à clouer leurs avions au sol. L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a estimé que le chiffre d'affaires des compagnies aériennes pourrait baisser de 4 à 5 milliards de dollars au premier trimestre 2020 en raison des annulations de vols. La compagnie Flybe annonçant même sa mise en liquidation judiciaire.
La Chine au ralenti, c’est donc l’ensemble de l’économie mondiale qui s’en voit impactée. Après la chute du prix du baril de pétrole (au plus bas depuis la première guerre du Golf), les marchés agricoles enregistrent également des baisses significatives avec une diminution des exportations vers l’Asie. La France et les autres pays européens ne sont pas épargnés en lien avec une grande instabilité sur l’ensemble des marchés financiers et de nombreux décrochages boursiers qui contribuent d’autant plus à favoriser les peurs autour du Covid-19. Dans un article du Monde, on peut lire que « cette crise sanitaire heurte de plein fouet un marché d’une grande fragilité ». En effet, elle montre bien les limites de notre système mondiale très interdépendant. Les différents exemples cités précédemment mettent la lumière la faible résilience de notre modèle économique trop fragile face à des crises de grande ampleur. Il est donc essentiel de s’interroger sur la pérennité à long terme de notre modèle de développement actuel. Accompagner la transition vers un modèle de développement plus vertueux, reposant sur une économie circulaire ne serait donc pas plus intéressant ? S’appuyer sur des filières courtes, limiter les échanges à grande échelle, etc. permettraient d’être plus résilient face à ce type de problématique et moins dépendant des autres pays. De plus, réduire les échanges au niveau planétaire contribuerait à diminuer les rejets de GES, principaux responsables du changement climatique. Une crise aux conséquences positives et inattendues sur l’environnement La crise du Covid-19 et le ralentissement de l’économie mondiale qui en découle, ont eu des répercussions inattendues sur la qualité de l’air en Chine. En effet, la mise à l’arrêt quasi totale du pays a contribué à réduire drastiquement le rejet de gaz à effet de serre dans l’atmosphère comme le démontre les travaux de recherche de la NASA. La diminution du rejet de CO2 en lien avec la crise du coronavirus pourrait alors atteindre 10% à 30% pour les régions de l’Est et du Centre de la Chine. Tandis qu’au niveau mondial, une étude du Centre for Research on Energy and Clean Air (Crea) a indiqué que, sur la période du 3 au 16 février, les émissions de CO2 avaient quant à elles diminué de près de 25% par rapport à la même période de l'année précédente, représentant une diminution de 6% des émissions mondiales sur cette même période. Pékin, mégalopole plutôt habituée au smog - brouillard composé de particules fines néfastes pour l’environnement et la santé - a même retrouvé un ciel bleu. Espérons que ces effets directement perceptibles puissent accompagner un changement de comportement sur le long terme de la part des Chinois. Si la crise du Covid-19 met donc en lumière les limites d’un modèle économique basé sur une économie ultra-mondialisée peu ou pas résiliente face à ce type de crise, elle participe aussi à démontrer de manière concrète qu’un ralentissement des activités polluantes peut avoir des répercussions rapides et positives sur notre environnement, les Chinois en étant les premiers témoins avec une diminution drastique des émissions des GES. Or, dans une époque où les discours politiques audacieux prônent sur les actes, cette crise nous donne, malgré elle, un exemple concret et quantifiable et prouve qu’il est encore temps d’engager le changement. Dorian Rebaudo Pour Le Jeune Engagé Sources : https://www.usinenouvelle.com/article/cereales-porc-oleagineux-comment-le-coronavirus-affecte-les-exportations-agricoles.N936819 https://www.courrierinternational.com/article/economie-apres-flybe-le-coronavirus-va-t-il-tuer-dautres-compagnies-aeriennes https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/le-coronavirus-fait-chuter-la-pollution-en-chine-selon-des-images-de-la-nasa_142069 https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/09/fin-de-l-alliance-russie-arabie-saoudite-coronavirus-les-cours-du-petrole-s-effondrent-et-entrainent-avec-eux-les-bourses-asiatiques_6032284_3234.html https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/06/le-covid-19-met-au-jour-toute-une-serie-de-phenomenes-associes-a-la-mondialisation_6032092_3232.html?fbclid=IwAR2-oFXCw7xenBA1oko37it9Lm2f37RZbaF9RS80C29OUPzzxFy4ho5O0Wo
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Le 23 novembre dernier, la Malaisie a perdu son dernier rhinocéros de Sumatra, après la mort de Iman, une femelle de 25 ans atteint d'un cancer. En mai dernier, le pays disait au revoir au dernier mâle. Le rhinocéros de Sumatra est l'une des 4 espèces de rhinocéros dans le monde. Si il a officiellement disparu de la Malaisie, on estime qu'il en resterait une centaine en Asie. L'animal est aujourd'hui en état critique d'extinction. La surproduction d'huile de palme et de charbon sont les principaux responsables de la disparition de cette espèce en Malaisie. Les feux de forêts, les coupes et le braconnage menacent les derniers survivants. Aujourd'hui, la disparition de son habitat a fragmenté la population, rendant très difficile la reproduction. L'année dernière, des chercheurs ont tenté une insémination artificielle qui fut un échec. Cette nouvelle disparition est tragique. La biodiversité disparait à une allure dont nous n'avons pas conscience. Aujourd'hui, les fêtes approchent. Les chocolats de Noël à l'huile de palme remplissent les étalages.. Pendant ce temps, le rhinocéros de Sumatra disparait. Nous devons agir, car sinon, nous allons vivre la disparition de chaque espèce sauvage une à une. Une première action, refuser l'huile de palme, et confronter les entreprises sur son utilisation. sources : https://www.bbc.com/news/world-asia-50531208?fbclid=IwAR2WOglXR5rWov7aGkdkfi_5O_IZ_Qoakvcb8q_7RWBJZh12YUI_xMM4M0w Nous étions encore à l'épisode catastrophe de août dernier, quand les forêts de l'Amazonie ont été ravagé par les flammes. Des centaines de milliers d'hectares ont disparu sous nos yeux impuissants. Aujourd'hui le pays, fait encore face à une catastrophe écologique d'ampleur. Le littoral brésilien est victime de la plus grande catastrophe écologique de son histoire, depuis maintenant deux mois.
En effet, fin août, des premières galettes de pétrole se sont échouées sur les côtes. Depuis cette date, une véritable marée noire est venue noircir plus de 200 plages du pays, sur plus de 2000km. Des vidéos sur les réseaux sociaux sont apparus, comme la vidéo de cette tortue (ci-dessous) qui est complètement recouverte de pétrole. Cette catastrophe menace un écosystème marin en empoisonnant tout sur son passage. Les Brésiliens ne se sont pas laissés faire, et depuis deux mois, une impressionnante mobilisation citoyenne s'est formée. Chaque jour, des bénévoles se relaient pour nettoyer les plages à l'aide de pelles et de râteaux pour retirer cette pâte noire visqueuse. Les militants écologiques dénoncent une action gouvernementale beaucoup trop lente compte tenu de l'ampleur de la catastrophe. L'image d'en tête a été pris par un photographe de l'AFP, montrant un jeune venu aidé les bénévoles a nettoyer. Une photo qui a fait rapidement le tour du monde. Une question se pose. D'ou vient cette marée noire? La plupart du temps, ce genre de catastrophe est la conséquence du naufrage d'un pétrolier. Le problème, c'est qu'aucun bateau n'a été signalé. Les autorités ne connaissent pas précisément les causes de cette marée noire. Lors d'une conférence de presse, le président Bolsonaro a affirmé que ce pétrole n'était pas produit ou vendu au Brésil, et qu'il s'agissait d'un pétrole étranger. Celui-ci évoque que dans les deux derniers mois, 140 pétroliers ont navigué au large des côtes brésiliennes. Un ministre brésilien a lui, déclaré que le pétrole provenait surement du Venezuela. Une information démentie par la compagnie pétrolière vénézuélienne. Une nouvelle marée noire, aux causes encore floues, qui met en lumière une nouvelle fois les catastrophes écologiques causées par l'humain. Si nous connaissons la pollution causée par l'extraction, et l'utilisation du pétrole qui reste moins visible, la marée noire tient à nous rappeler que le pétrole est un poison pour la planète. Une catastrophe qui doit nous faire prendre conscience que notre modèle économique reposant sur des énergies sales est dépassé, et qu'il nous faut sortir des énergies fossiles. Un certain signal retentit, il serait judicieux de le prendre en compte, et d'agir en conséquence. Sources : RTS info, Brazilian Report Coca-Cola vient de présenter, ce mois-ci, plusieurs prototypes de bouteilles en plastique fait à partir de 25% de plastique recyclé provenant des océans dont notamment la mer Méditerranée. La marque se dit engagé dans la protection de l'environnement et ainsi contre la pollution des océans par le plastique. La multinationale aurait-elle développé une conscience écologique? Pas si sûr..
C'est le nouveau spot publicitaire qui passe en boucle à la télé, Coca-Cola repêche du plastique des océans pour le recycler. 84 nettoyages en Espagne et au Portugal ont été réalisé pour nettoyer les plages méditerranéennes. Cette publicité très esthétique place la multinationale en véritable sauveur de la planète. Et la marque ne s'arrête pas là, cette annonce s'accompagne de plusieurs engagements tels que la mise en vente de ces bouteilles dès 2020, et l'apport de 25% à 50% de plastique recyclé d'ici 2025 sur toutes ces marques. Non, Coca-Cola n'a pas décidé de sauver les océans de sa suffocation en plastique. Pour une seule raison : ces annonces sont TRÈS loin de pallier à la pollution que l'entreprise cause chaque jour. Dans un premier temps, l'engagement de 25% de plastique recyclé dans ses bouteilles, c'est un chiffre bien bas. Cela veut dire que 75% de la bouteille sera toujours fait à partir de nouveau plastique. On ne règle donc pas le problème. Puis vient l'idée de nettoyer les plages. les 84 nettoyages de plage relèvent bien évidement d'un coup de communication de la marque, affichant fièrement son engagement sur les réseaux sociaux. C'est beau de nettoyer les plages avec des casquettes Coca-Cola. Toutefois, la multinationale a sans doute oublier que la plus grande partie de la pollution marine est causée par les micro et nano plastique. Des morceaux de plastique qui se fragmentent et deviennent invisibles à l'oeil nu. Les macro-déchets repêchés par la marque ne représentent que la petite part visible du problème. Dernier problème sur les annonces de la marque, le plastique recyclé dans les bouteilles ne concernera que l'Europe de l'Ouest. Bizarre? je ne savais pas que la pollution plastique était uniquement un problème européen. Encore une fois, on voit bien le coup de communication de la multinationale qui surfe sur la prise de conscience écologique en Europe pour verdir son image. On appelle cela du greenwashing. Mais le plus frappant ne se trouve pas dans les petits engagements de la marque, mais bien en analysant l'envers du décor, ce que Coca-Cola veut que l'on oublie. Dans un rapport de la fondation Ellen MacArthur, les chiffres de la production de plastique de Coca-Cola ont été dévoilé. En 2017, l'entreprise a produit trois millions de tonnes de plastique pour ses différentes marques. Cela représente 200 000 bouteilles par minutes. A chaque "nettoyage" de la marque, des millions de bouteilles en plastique sont produites au même moment et une partie finira dans la nature. Le problème repose à la source. On ne peut pas défendre une politique de nettoyage si on continue à produire autant de plastique. À savoir que le plastique ne se recycle que 6 fois au maximum. Au final, si Coca-Cola souhaitait réellement s'engager pour la planète, l'entreprise pourrait commencer par arrêter d'assécher en eau plusieurs pays comme le Mexique pour la production de sa boisson, elle pourrait favoriser le retour de la consigne et des bouteilles en verre, elle pourrait aussi cesser de nous faire boire de la merde. Sources: https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/plastique-les-chiffres-impressionnants-de-coca-cola-1001133 https://www.linfodurable.fr/conso/coca-cola-lance-sa-bouteille-avec-25-de-plastique-marin-recycle-coup-de-pub-ou-petite-avancee?fbclid=IwAR2HcigVPUFdxiTKW6Qrk1KT38kaoxiv38XhuUtxv7fFJGxKFobkjPEpGB0&fbclid=IwAR1BgUUeE-tSlJxNzep3n05vYRmaSUX6tQtykMQvOINyyxIu0N7L1i7lEpY Une nouvelle étape du greewashing a été franchi. En effet, des supermarchés allemands collabore désormais avec l'Organisation WWF (Fonds Mondial pour la Nature) pour vendre de la viande en forme de panda. Une information qui parait aberrante, qui nous est relayé par notre partenaire En Vert Et Contre Tout. Ce n’est pas la première fois que le WWF se retrouve, malgré lui, être la star d’un de nos articles à cause de ses frasques. En effet, l’organisation environnementale au panda nous avait déjà gratifiés, entre autres, de fraises espagnoles non BIO emballées sous plastiques et de financement de milices armées, sans compter son historique plutôt macabre et peu axé défense des animaux. Mais aujourd’hui, si nous avons considéré qu’il était nécessaire de reparler de WWF, c’est du fait d’une découverte qui nous a tout bonnement fait se dresser nos cheveux sur nos têtes : WWF Allemagne fait la promo de charcuterie de dinde en forme de panda sous son nom !! Oui, vous avez bien lu. La marque au panda collabore avec des grandes-surfaces allemandes pour vendre de la charcuterie et autres produits carnés – biologiques, certes – à son effigie, en les considérant comme « durable ». Enfants ciblés Concernant la charcuterie en forme de panda, on vous laisse admirer la liste des ingrédients traduite par nos soins pour l’occasion : 64% de viande de dinde*, 14% de viande de poulet*, eau, dextrose*, sel, tomates*, stabilisant : citrate de sodium ; extraits d’épices, panais*, oignon*, antioxydant : acide ascorbique ; conservateur : nitrite de sodium. *issus de l’agriculture biologique contrôlée. Une manière d’attirer les enfants à consommer des produits industriels carnés qui, en plus de ne pas être recommandés(ables) d’un point de vue santé, sont clairement nuisibles pour l’environnement ! Certes, la viande est BIO, mais cela reste un produit issu de l’exploitation animale, enrichi en nitrite de sodium, qui plus est sous plastique et provenant d’une grande surface. Des crevettes et du bœuf haché validés par le pandaNous ne vous ressortirons pas tous les chiffres ici, mais référez-vous seulement à nosnombreux articles à ce sujet (tiens et ceux du WWF aussi. Hypocrisie quand tu nous tiens…). Mais ce produit n’est de loin pas le seul très « limite » sur lequel le WWF appose son logo dans les grandes surfaces allemandes, puisqu’en étoffant un peu nos recherches, nous sommes tombés sur des produits plus aberrants les uns que les autres : Des crevettes black tiger, des pains précuits, des myrtilles surgelées canadiennes/serbes, du gouda en tranches, du salami en barquette … et même de la viande hachée de porc et de bœuf alors que le WWF martèle depuis des années que nous devons réduire notre consommation de viande. C’est à n’y rien comprendre. Le WWF s’est-il transformé en label sans queue ni tête ? Ça en a tout l’air et on ne sait pas vraiment s’il faut en rire ou en pleurer à ce stade-là… A première vue, il peut paraître étonnant qu’une ONG qui se prétend défendre les animaux et la biodiversité cautionne la vente de charcuterie et autres produits carnés en y apposant ses armoiries, mais lorsqu’on remonte dans l’historique du WWF tout s’éclaircit. En effet, le WWF a toujours compté des chasseurs émérites à sa tête. Le roi Juan Carlos Ier, président d’honneur du WWF-Espagne de 1968 à 2012 est connu pour sa passion de la chasse. Le prince Philip, président et fondateur du WWF-Royaume-Uni de 1961 à 1982, président du WWF-International de 1981 à 1996 et président émérite actuel du WWF, a chassé un tigre du Bengale dans le parc national de Ranthambore en Inde, c’était selon lui sa seule participation à ce genre de chasse. Son fils, Le prince Charles, président du WWF-Royaume-Uni depuis 2011 est aussi un passionné de chasse. Il est connu pour aimer la chasse traditionnelle britannique mais s’oppose ouvertement à la chasse d’espèces menacées. Le roi de Suède Carl XVI Gustaf, président du WWF-Suède depuis 1988, chasse régulièrement l’élan, et a encouragé la chasse au loup pour éviter que ceux-ci ne fassent diminuer le nombre d’élans. Bref, le WWF n’est pas si innocent que cela et s’engouffre dans la faille du capitalisme vert et ça, c’est vraiment désolant. Nous osons espérer que les personnes ayant une fibre écologique ne se feront pas duper, mais nous sommes clairement moins confiant.e.s pour ce qui est des enfants qui se laisseront très clairement avoir par ces charcuteries à la forme enfantine – mais également par tous les autres produits – qui ne manqueront pas de les séduire. Et comment réussir à expliquer à son enfant que ce produit n’est pas écolo alors que la marque au panda, dont on lui a vanté les mérites à l’école, lui atteste que c’est bien le cas… Le WWF – ou en tout cas une fraction de cette organisation – semble avoir perdu la tête et avoir vendu son âme à la grande distribution. Les dernières bourdes accumulées ne jouent vraiment pas en sa faveur et font très clairement douter de la confiance que l’on peut avoir en leurs actions. Autant vous dire qu’à titre personnel, je ne leur verserai plus rien et, s’il-vous-plaît, n’achetez pas leurs goodies made in China à base de dérivés de pétrole – ni les produits qu’ils labellisent si par malheur vous vous trouvez en Allemagne… A bientôt pour un prochain article et d’ici là, soutenez plutôt les initiatives locales et les associations qui n’ont pas encore succombé aux sirènes du grand capitalisme vert. Plus d'articles sur l'environnement sur En Vert Et Contre Tout !
Nous connaissons bien les ravages que font les plantations d'huile de palme en Indonésie et en Malaisie. Chaque jour, des hectares entiers de forêts disparaissent sous le poids des bulldozers dans le but de pouvoir planter toujours plus de palmiers à huile. Cet arbre est la source de l'huile de palme, cette huile que nos industriels raffolent car très rentable. Toutefois, si nous avons une image de déforestation dans la tête, il est difficile d'avoir des chiffres sur cette catastrophe environnementale qui se jouent dans l'ombre d'un pays rongé par la corruption. Greenpeace nous aide à y voir plus clair. Dans un communiqué du 21 août, l'association tente une nouvelle sensibilisation sur le sujet en créant une vidéo adressée aux enfants (voir ci-dessous). On y apprend l'histoire d'un orang-outan qui préfère rester dans la chambre d'une petite fille plutôt que de retourner dans sa forêt qui se fait détruire un peu plus chaque jour. Il est important de retenir un chiffre. 25 orangs-outans perdent la vie chaque jour a cause de l'expansion de l'huile de palme. Plusieurs raisons expliquent ce chiffre. Les orangs-outans perdent leur habitat et peuvent se retrouver dans des palmeraies ou il n'y a aucune nourriture pour eux, et donc meurent de faim. Ils sont aussi victime de la violence des abattages. Un orang-outan face à un bulldozer de plusieurs tonnes n'a pas beaucoup de chance de s'en sortir. Pour finir, un commerce illégal s'est créé en parallèle de l'industrie de l'huile de palme où les orangs-outans, souvent bébés , sont capturés pendant la destruction de leur habitat. Il est donc important de se rappeler de ce chiffre. Nous consommons de l'huile de palme dans la majorité des produits transformés en supermarché. Une cuillère de Nutella, un paquet de biscuit LU, un savon Dove ou un plein chez Total, ces actions qui paraissent tout à fait anodine coutent la vie de 25 orangs-outans par jour. Nous avons le pouvoir, en tant que consommateurs de faire changer les choses. Soyons responsables, lisons les étiquettes, évitons l'huile de palme. De plus, ce 8 septembre, sortons dans la rue partout dans le monde pour demander à nos gouvernements de protéger notre climat et notre biodiversité. ICI Est-il possible que tous les singes sauvages de la planète disparaissent? C'est ce que révèle une nouvelle étude publiée par Science Advances qui alarment sur le fait que nos plus proches cousins pourraient disparaître d'ici 20 à 30 ans. Des actions concrètes doivent être mise en place si nous ne voulons pas que nos petits enfants aient l'obligation de passer par les zoos pour voir des animaux. La destruction de la biodiversité causée par l'activité humaine n'est pas un constat né de la dernière pluie. Celle-ci a déjà réduit de 52% l'ensemble de la population de mammifères sur la planète. Cependant, les scientifiques alarment sur le fait que la disparition de certaines espèces pourrait être beaucoup plus éminente que prévu.
Les singes sont très fortement touchés par le besoin perpétuel de l'homme à s'enrichir. Et pour cause, quelque soit son pays, le singe voit son habitat disparaître aux profits des multinationales. " 60 % des espèces de singes sont en danger d’extinction en raison des activités humaines, tandis que 75 % des populations accusent déjà un déclin. Voilà le constat alarmant que dressent trente et un primatologues, dans la plus vaste étude jamais menée à ce jour." L'exploitation des carbures, produits agricoles (huile de palme,Soja), l'élevage intensif ou encore de minerais sont les principaux responsables de la destruction des habitats de mammifères sur la planète. Notre société de consommation effréné conduit à produire toujours plus pour jeter davantage et ainsi satisfaire une croissance pour les pays riches. Cependant, cette course au profit nous emmène droit dans le mur. Sur le long terme, nos activités industrielles intensives vont coûter plus cher que ce qu'elle rapporte réellement. Selon Oxfam, si les habitudes ne changent pas, le coût des émissions de CO² issues du charbon du seul G7 pourrait être de 260 milliards de dollars par an d'ici les années 2080. Si nous voulons que cette tendance change, nous devons faire évoluer nos mode de consommation. Consommer moins pour consommer mieux. Se libérer des énergies fossiles tout en optant pour un régime alimentaire moins carné. Eviter des produits controversés tel que l'huile de palme ou le soja industriel. Si le 45e président des Etats-Unis a décidé de déclarer la guerre à l'environnement, les consommateurs sont les seuls pouvant l'arrêter.
En effet, si Donald Trump se présente comme un homme anti-système et contre les élites politiques, il revendique également un climato-scepticisme à faire froid dans le dos. Dès lors, et porté par les laissées pour compte de la société, Donald Trump serait prêt à relancer l'industrie du charbon ainsi qu'a promouvoir davantage l'industrie du gaz de schiste. Rappelons que l'industrie du charbon émet des quantités de tonnes de CO2 dans l'atmosphère tout en polluant les nappes phréatiques.
L'augmentation des inégalités américaines explique le fait qu'une partie de l'électorat préfère relancer l'économie au détriment des enjeux environnementaux. Pourtant, il s'agit d'un très mauvais calcul sur le long terme. En effet, selon Oxfam "si les habitudes ne changent pas, le coût des émissions de CO² issues du charbon du seul G7 pourrait être de 260 milliards de dollars par an d'ici les années 2080" (Figaro) La guerre anti-écolos ne s'arrête pas la. La semaine dernière, le futur président a désigné Myron Ebell, climatosceptique avérée, à la tête de l'Agence de protection de l'environnement américaine. Une nouvelle provocation pour affirmer sa politique génocidaire pour la planète. Si Donald Trump a indiqué qu'il était prêt à poursuivre les débats sur l'accord de Paris, les chance de sa mise en place sont minces si celui-ci poursuit cette politique désastreuse. Seul son protectionnisme convaincu pourrait réduire la pollution créé par les échanges mondiaux. Il est donc de notre devoir, de s'opposer fermement à une politique mettant en péril pas seulement les Etats-Unis mais bien la Terre entière. Nous devrons nous battre et montrer fermement nos désaccords. La future loi pour la biodiversité, déposée en mars 2014 par le gouvernement, avait,difficilement, mais bien avancée. En effet, en marge de la COP21, les écologistes et les associations environnementales s'étaient félicités du bon déroulement du projet de loi.
Mais les espoirs pour sauver la biodiversité française n'auront pas durés longtemps. En effet, au cours de son deuxième passage au Sénat, le projet de loi a été lessivé. Et pour cause, Le gouvernement fait, en autre,marche arrière sur l'interdiction du pesticide "tueur d'abeilles" (néonicotinoïdes) mais aussi sur la taxe sur l'huile de palme. En sachant que la France connait une perte importante du nombre d'abeilles et que l'Indonésie et la Malaisie sont gravement touchées par nos importations d'huile de palme (déforestations), il est scandaleux que le gouvernement n'agisse pas. De nombreux autres idées du projet de loi ont été abolies ce qui décrédibilise complètement la loi maintenant avide de sens. Mais qui est à l'origine de ce changement? Le gouvernement est le principal responsable de ces changements avec le besoin de se "droitiser" en marge des élections présidentielles de 2017 et donc changer d'attitude face aux responsabilités environnementales. Toutefois, les lobbys agroalimentaires et industrielles ont également jouaient un rôle en augmentant la pression sur le gouvernement. Ce qui montre une fois de plus, que les citoyens ne doivent plus attendre que les gouvernements s'engagent pour l'environnement. Chacun doit participer à ce changement éco-responsable en modifiant son mode de vie. Vous n'êtes pas d'accord avec ces changements? Mangez bio pour sauver les abeilles et boycottez l'huile de palme pour baisser la demande de cette huile qui détruit les forêts. Plus d'actions disponibles grâce à l'association "Agir pour l'environnement" ci-dessous. |
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