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En un an, la forêt amazonienne a perdu 626 millions d'arbres

12/1/2020

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Les derniers chiffres de Greenpeace font froid dans le dos. L'année 2020 a été catastrophique pour la forêt amazonienne. Entre Août 2019 et juillet 2020, l'Amazonie a perdu l'équivalent de 14 fois la taille de New York, soit près de 627 millions d'arbres qui ont été rayés de la carte. 

C'est du jamais vu depuis 2008. Si l'Amazonie connait bien les problèmes de la déforestation, l'allure que celle-ci a pris ces derniers mois bat tous les tristes records. 

Cette déforestation est causée principalement par les géants feux de forêts qui ravagent des milliers d'hectares. Détrompe-toi, ces feux ne sont pas naturels. Ils sont généralement déclenchés par des humains pour permettre d'agrandir les espaces d'exploitations agricoles et minières. Eh oui, la forêt, ça gène pour faire du business.

Il faut savoir que le Brésil, pays accueillant une grande partie de l'Amazonie, est aussi le premier exportateur de soja dans le monde. Ce soja prend beaucoup de place, on doit donc détruire les forêts pour accroitre la production. N'accusons pas les végétariens d'être la cause de la déforestation à cause du tofu, le soja brésilien est entièrement dédié à nourrir l'élevage partout dans le monde. Notre consommation de viande est donc directement liée à la déforestation amazonienne. 

Le gouvernement brésilien de Bolsonaro est un véritable danger pour les forêts. Il est ouvertement climatosceptique, et encourage l'industrie à rogner sur l'Amazonie. Il a également ouvertement menacé les peuples autochtones qui habitent dans ces forêts. 


Il y a urgence. Nous devons alerter sur le véritable massacre des forêts amazoniennes. Nous devons faire bouger nos gouvernements pour qu'ils agissent à protéger ces forêts (pas uniquement quand cela est médiatisé). Et pour finir, chacun d'entre nous devrait réduire sa consommation de viande, voir arrêter si cela est possible. 

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Le jour où nous avons sacrifié nos abeilles pour la production agricole intensive

9/15/2020

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National Géographic

Le 29 juillet dernier,  les producteurs de betteraves ont demandé à retoucher à la loi en vigueur  pour permettre, par dérogation, l’usage des néonicotinoïdes en protection de semences . Ce pesticide interdit depuis le 1er septembre 2018, est fortement décrié par les ONG. On le nomme « tueur d’abeille » pour sa dangerosité sur celles-ci. L’Allemagne a estimé que 75% de la population d’abeilles avait disparu en 30 ans. En France, chaque année, la population recule de 25% à 30%. Il s’agit d’un véritable hécatombe alors même que ces insectes sont indispensables pour la vie sur Terre. D’après les chiffres publiés par Greenpeace en 2016, les abeilles contribuent à 75 % de la production alimentaire mondiale grâce à la pollinisation.

Selon National Geographic, « Ces néonicotinoïdes agissent sur le système nerveux des abeilles. Ils ralentissent leur développement, créent des malformations mais surtout génèrent des pertes d’orientation et une incapacité à reconnaître les fleurs. Ces effets nocifs impactent directement la pollinisation des plantes et contribuent à la disparition de l’espèce. » 

Mais le gouvernement français s’en moque. Face à la colère des producteurs de betteraves qui doivent palier à plusieurs maladies sur leurs récoltes, le ministère de l’Agriculture veut accorder des dérogations permettant d’utiliser des néonicotinoïdes sur cette culture. Le projet de loi indique : 

« Dans l’attente de la validation d’alternatives possibles à l’usage des néonicotinoïdes qui permettront de lutter de façon suffisamment efficace contre certains dangers sanitaires tels que, par exemple, la jaunisse de la betterave, il est nécessaire de pouvoir permettre des 
dérogations à l’interdiction totale d’utilisation des produits concernés. » 


Mais cette loi est également une véritable boite de Pandore sur l’utilisation des pesticides tueurs d’abeilles car elle évoque : 

« L’article unique du présent projet de loi prévoit en conséquence que l’interdiction d’utilisation des produits contenant des néonicotinoïdes ou des substances similaires prévue par le premier alinéa du II de l’article L. 253-8 du code rural et de la pêche maritime pourra faire l’objet, jusqu’au 1er juillet 2023, de dérogations limitées à l’utilisation de semences traitées avec ces produits.. » 

Ainsi, le cas des betteraves n’est qu’une dérogation parmi tant d’autres. Notre agriculture intensive n’arrive plus à gérer les maladies des plantations sans pesticides. Plutôt que de prolonger le problème, il est nécessaire de revoir la façon dont nous produisons. La nature est résiliente, il est nécessaire de travailler avec elle pour notre alimentation. 

Il n’est pas trop tard pour agir. Les auditions parlementaires se poursuivent en amont du futur vote sur la Loi concernant les insecticides "tueurs d'abeilles"! En ce moment, des associations et autres ONG sont auditionnées pour donner leur avis. La loi sera présentée le 5 octobre. 

C’est maintenant qu’il faut agir, l’association Générations Futures a lancé une pétition qui a déjà récolté plus de 130 000 signatures. Tu peux également interpeller les députés sur Shake Ton Politique. Toutes les infos ci-dessous. 


Sources :
https://www.nationalgeographic.fr/environnement/disparition-des-abeilles-hecatombe-involontaire
https://www.change.org/p/julien-denormandie-insecticides-tueurs-d-abeilles-pas-de-dérogation
https://shaketonpolitique.org/interpellations/stop-neonicotinoide-parlementaires/
La pétition
Shake ton politique
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Le poivre moulu, bombe chimique pour les pays producteurs

8/28/2020

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C'est un ingrédient que nous avons tous chez nous, que nous ajoutons dans nos plats sans trop réfléchir, et dont nous ne connaissons peu son origine. En effet, comme le sel, le poivre est devenu un incontournable sur la table des Français. Si la richesse de cette épice est constatée par les fins connaisseurs, l'industrialisation de celle-ci dénature ses arômes et laisse un goût amer pour la planète. 

À la base de cet ingrédient, il y a le poivrier, une liane qui pousse dans les zones tropicales et génère des baies. Celles-ci seront utilisées pour faire du poivre. Le type de poivre (noir, blanc ou vert) dépend de la période de récolte des baies. Pendant longtemps, ce sont les graines de poivre qui étaient mises sur le marché. Cependant, l'industrialisation de l'économie a poussé les producteurs de poivre à améliorer le rendement grâce à un processus : le poivre moulu. 

En effet, les industriels vont créer le poivre moulu en mélangeant le poivre avec du poivre épuisé, qui est tout simplement le reste de la graine après extraction du poivre. En gros, l'industriel mixe tout ce qu'il peut pour augmenter la quantité, tant pis pour les saveurs. 

Et la planète dans tout ça? On peut penser que mixer est synonyme de réduction de déchets? Là n'est pas le problème. L'industrialisation produite par le poivre moulu vient intensifier tous le processus de production. Ainsi, le poivre poussant dans les zones tropicales, et donc à l'étranger, permet aux industriels de balancer tous les produits chimiques qu'ils souhaitent. L'exemple du Vietnam est significatif. La France importe à plus de 70% son poivre moulu de ce pays, ce dernier utilisant plusieurs pesticides interdits en Union européenne. Le danger pour la santé est également important car le poivre épuisé va contenir tous les pesticides présents sur la graine (exposée aux pesticides) , puis-ce que celle-ci est moulue avec le poivre. 

De plus, Du fait de l'industrialisation, les producteurs vietnamiens utilisent de plus en plus d'engrais chimiques pour répondre à la demande. Pour une production intensive, un poivrier nécessite 7kg d’engrais chimiques. Cela correspond à quatre fois la quantité recommandée en France.

La meilleure solution reste d'acheter son 
poivre non moulu ( et bio de préférence) , Ainsi, on achète les graines de poivre pour garder la saveur de l'épice tout en préservant sa santé et la planète. 

sources :

https://www.huffingtonpost.fr/entry/pourquoi-il-ne-faut-surtout-pas-acheter-du-poivre-moulu_fr_5e4d2b06c5b65f25da52401a
https://www.jardinsdefrance.org/la-production-mondiale-depices/
https://www.consoglobe.com/poivre-moulu-cg


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La production d'avocat assèche le Chili pour nos brunchs du dimanche..

5/29/2020

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Greenpeace Chili
Depuis quelques années, l'avocat est devenu l'incontournable des brunchs, des toasts et autres petits apéros festifs. Détourné sous toutes ses formes, ce fruit, originaire du Mexique, est devenu très à la mode chez les occidentaux. Si cette surconsommation soudaine provoque déjà des pénuries d'eau au Mexique ou encore sur l'Ouest des Etats-Unis, le cas du Chili est particulièrement alarmant. 

Depuis plus de 15 ans, la production d'avocat n'a cessé de croitre dans le pays, pour exporter la variété d'avocat la plus demandée en Europe. Au fur et à mesure que les avocatiers se sont installés, les rivières ont disparu. Et pour cause, la production d'un kilo d'avocat nécessite 2000 litres d'eau soit 100 000 litres d'eau par jour pour un hectare de cet "or vert".  Dans la région de Pétorca, les plantations ont recouvert les vallées, bien que l'eau ne soit pas une ressource prospère. Au contraire, depuis une dizaine d'année, cette région chilienne enchaine les périodes de sécheresse. La consommation d'eau des avocatiers vient porter le coup fatal, empêchant l'accès à l'eau à près de 350 000 personnes. Comment est-ce possible que l'agriculture passe avant les habitants? 
La réponse est simple. Au Chili, l'eau est reconnue comme un bien privé, et donc répond aux courbes de l'offre et la demande dans un marché économique. Les multinationales détiennent les principales sources d’eau potable et la revendent à des prix inaccessibles pour les habitants les plus précaires. Un vrai business s'est créé autour du marché de l'eau chilienne, et des entreprises comme SUEZ en profitent grandement. Dans les zones rurales comme la région de Petorca, les puits et forages communaux ont été asséchés par l’industrie agroalimentaire. Au final, il ne reste plus une goutte d'eau pour les habitants en période de sécheresse. L’État finance un système de camions-citernes, qu’il achète aux multinationales à prix fort, pour permettre le strict nécessaire.

Dans cette région, chaque habitant doit vivre avec 50 litres d'eau par jour (les meilleurs jours) ce qui représente 1/3 de notre consommation. Les habitants doivent trouver des systèmes pour récupérer l'eau pour ne pas en gaspiller, jusqu’à ne plus pouvoir utiliser les toilettes. En cette période de pandémie mondiale, le manque d'accès à l'eau est un barrière considérable contre les mesures d'hygiène, fragilisant ces populations face au virus. 

Face à ce désastre social et écologique, les chiliens et les chiliennes se sont mobilisés pour faire changer les choses. En 2019, des centaines de milliers de personnes sont descendus dans la rue pour dénoncer les inégalités grandissantes dans le pays, et pour exiger la démission du président Pinera. Le combat de l'eau est un exemple concret de la politique du gouvernement chilien, où le tout économique a gagné sur le social. Les gens meurent de soif pour permettre aux multinationales d'engranger plus de profits. 


Manifestations, blocages de routes et sensibilisation à l'international, différentes ONG environnementales continuent le combat pour dénoncer la descente aux enfers de plusieurs régions chiliennes. Cette année, un processus constitutionnel aura lieu dans le pays et les militants espèrent pouvoir défendre l’accès à l’eau et à la terre comme un droit fondamental.

De notre coté, pour soutenir le peuple chilien, nous pouvons également prendre conscience de l'impact de nos achats. Priver d'eau des centaines de milliers de personnes pour mettre de l'avocat sur un toast, cela en vaut-il vraiment la peine? 

L'eau est une droit fondamental, un droit humain. Ne l'oublions pas. 

sources : 
Alter Agua : Chili, les avocats symbole du pillage de l'eau
​AFP : une fièvre de l'avocat très gourmand en eau
ARTE : se protéger du virus sans eau courante
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Merci à Mathilde Jimenez pour ses recherches sur l'enjeu de l'avocat au Chili.


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    Jeune de 21 ans, végétarien, allergique au plastique et  à l'huile de palme et soucieux de protéger notre planète pour offrir un avenir aux futures générations.

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