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Cette histoire a fait la une des journaux du monde entier. Le 12 juin 2019, la capitaine du navire Sea-Watch 3 force son entrée dans un port italien pour tenter de sauver 40 migrants à son bord. Cela lui vaut une arrestation pour "aide à l'immigration clandestine". L'histoire de Carola fait rapidement le tour de la planète et crée beaucoup d'émoi. Malgré quelques critiques, Carola Rackete reçoit de très nombreux soutiens. Celle-ci a enfreint la loi du pays pour protéger la vie. La justice italienne va ainsi invalider son arrestation. Un an plus tard, Carola Rackete a voulu nous raconter cette histoire, qui est révélatrice de la situation actuelle en Mer Méditerranée. Encore aujourd'hui, de nombreux migrants meurent en tentant de rejoindre l'Europe. Son livre "Il est temps d'agir" aux éditions L'iconoclaste questionne les liens entre la protection de la planète et le respect des droits humains. Pour la capitaine, ces deux points fondamentaux doivent être étudiés ensemble. Si nous ne parvenons pas à ralentir le réchauffement climatique, des millions d'hommes et de femmes seront contraints de fuir leur pays. C'est ce qui se produit aujourd'hui dans plusieurs pays africains où les températures et la sécheresse rendent ces derniers invivables. poussant inexorablement les populations sur les chemins de l ‘exil. Carola Rackete exprime une vive critique à l'égard de l'Union européenne qui ne prend pas les mesures nécessaires pour endiguer ce phénomène. Ces dernières années, l'UE est de moins en moins présente en mer, celle-ci préfère déléguer le travail aux gardes côtes libyens. La capitaine du Sea Watch 3 évoque une irresponsabilité totale en constatant les conditions déplorables des migrants détenus en Libye, conditions rappelant celles vécut par les prisonniers des camps de concentration. Depuis le début de la "crise des migrants", l'UE n'a jamais réussi à fédérer les pays européens pour soutenir la Grèce et l'Italie face à l'arrivée de centaines de milliers de déplacés. "Il est temps d'agir" est un appel à la jeunesse, un appel à l'humanisme pour protéger notre planète et ses habitants. L'écologie ne doit pas être seulement une écologie européenne, une écologie des villes. Elle doit prendre en compte l'humain dans sa globalité, dans sa complexité, dans sa différence, elle doit être au centre des droits humains, du respect culturel et des territoires. Le livre de Carola Rackete sort le 16 septembre dans toutes les librairies aux éditions l'Iconoclaste.
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Les marques éthiques fleurissent en France et partout dans le monde. Des créateurs, des producteurs et des consommateurs se mobilisent contre la Fast Fashion, cette industrie du textile qui produit toujours plus, à moindre coût mais avec un impact environnemental et social catastrophique.
Toutefois, la première barrière à la mode éthique c'est le prix. Certaines marques ne sont tout simplement pas accessibles pour une partie de la population. Hopaal a décidé de faire bouger les choses. Cette marque de vêtements éthiques est implanté depuis 4 ans en France et a décidé, cette année, de relever un nouveau défi, celui de démocratiser la mode responsable. De ce fait, Hopaal lance DemocraTee, le premier tee-shirt recyclé et produit en France vendu à prix coutant soit 24 euros. Un tee-shirt simple et intemporel qui est fait pour durer. Le prix couvre uniquement les coûts de production du tee-shirt en question, sans prendre en compte les coûts liés (loyers, amortissements, investissements). Un geste fait par tous les acteurs de la chaine pour proposer un vêtement plus accessible. On peut dire que le succès est au rendez-vous. 16 jours avant la fin de la campagne de financement, l'objectif premier des 5000 euros a été très largement atteint avec 54 000 euros, soit 1 096% de l'objectif ! Près de 2 000 tee-shirts ont été commandé! Découvrez la campagne de financement ici : En ce début d'année, les nouvelles ne sont pas très bonnes. L'Australie est victime d'incendies sans précédent, l'Indonésie est une nouvelle fois sous les eaux, et des scientifiques ont révélé que l'année 2019 avait été la plus chaude jamais enregistrée. L'impact de l'humain sur la planète se ressent partout à travers le monde. Si cela peut décourager certains, d'autres se lancent le défi d'être les acteurs du monde de demain.
C'est le cas du projet UP FOR EUROPE, une initiative qui réunit 9 jeunes qui ont décidé de changer l'Europe. Trop ambitieux? Pas du tout, car l'équipe d'étudiant.e.s se donnent les moyens d'agir en proposant un projet concret pour placer l'écologie au centre de l'Europe. Tout commence quand Julie, une étudiante de Sciences-Po Toulouse/TBS souhaite finaliser ses études autour d'un projet concret alliant ses valeurs écologistes et sa détermination à faire changer les choses. Rapidement, elle constate la motivation de beaucoup de jeunes, déterminés à s'engager pour la planète. Toutefois, la plupart du temps, les initiatives citoyennes restent isolées et peinent à se faire entendre. Julie décide ainsi de lancer le projet UP FOR EUROPE avec l'aide de 8 autres étudiants et étudiantes. L'idée est simple : parcourir l'Europe (en train) afin de rencontrer, échanger et rassembler les idées écolos et sociales de toute l'Europe. Le but étant ainsi de faire le point sur les initiatives européennes et de les amplifier. UFE a bien compris que les initiatives citoyennes ne doivent pas rester seulement à échelle locale, c'est pour cela que l'équipe souhaite porter le message jusqu'à Bruxelles devant les instances politiques européennes. Ainsi, le périple débute en mars pour une durée de 4 mois. Les étudiants partiront de Toulouse, et traversons 16 pays européens de l'Allemagne, à la Pologne en passant par le Danemark et les Pays-Bas. (carte ci-dessous). Ils rencontreront étudiants, jeunes ou encore des associations! UP FOR EUROPE se définit comme une initiative souhaitant Sensibiliser, transmettre et partager les clés de compréhension des enjeux climatiques et environnementaux en Europe, Créer un nouveau narratif pour une Europe écologique et sociale qui sera accompagné de 10 propositions politiques concrètes revendiquées par la jeunesse et, Rassembler et unir toutes les forces vives de la jeunesse pour une transition écologique et sociale en Europe Le Jeune Engagé est fier de soutenir UP FOR EUROPE pour une "écologie sans frontières", en leur souhaitant un bon voyage! Découvrez-vite leur site pour pouvoir suivre en direct ce voyage prometteur dès mars prochain! ![]() Combien de fois des jouets ont terminé à la poubelle car il manquait une pièce? On estime que 40 millions de jouets sont jetés chaque année en France. La raison est simple, il n'existe pas de pièces détachées pour les jouets. Une startup roubaisienne a décidé de relever le défi. Après 8 mois de travail, la société Dagoma, spécialiste de l'imprimante 3D a présenté sa plateforme collaborative Toy Rescue permettant aux Français de trouver une pièce détachée des jouets les plus vendus grâce à ces nouvelles imprimantes. Le fonctionnement est simple, Toy Rescue a modélisé des centaines de pièces de jouets et les plans sont disponibles gratuitement sur la plateforme. "Mais je n'ai pas d'imprimantes 3D" me diras-tu. Ces génies ont pensé à tout, la plateforme est collaborative dans le sens ou elle recense les centaines d'utilisateurs possédant cette fameuse imprimante, et qui accepte d'imprimer votre pièce. La communauté Dagoma fait état de 1500 "makers" possédant une imprimante dans le pays. Pour Noël, tu peux maintenant offrir une roue de Hot Wheels ou un bras de Barbie, si c'est pas la classe. Pendant le temps des fêtes, tu peux aussi trouver des jouets d'occasion pour ton portefeuille et pour la planète. On l'attendait avec impatience, l'application BuyOrNot débarque sur IOS, la plateforme d'Apple, quelques mois après son lancement sur Android. Une petite révolution pour le consommateur engagé. En effet, BuyOrNot devient la première application qui vous aide à acheter de manière éthique. On connaissait déjà Yuka ou Kwalito, mais BuyOrNot va encore plus loin. L'application rejoint le cortège des actions menées par I-boycott, la première plateforme de boycott citoyen. Depuis quelques années, les citoyens ou les associations peuvent lancer une campagne de boycott contre une entreprise qui ne respecte pas des valeurs sociales ou environnementales. On retrouve par exemple une campagne visant Coca-Cola et son pillage des nappes phréatiques mexicaines ou encore la marque de biscuits LU pour son huile de palme (lancée par Le Jeune Engagé). Cependant, si les consommateurs mentionnaient leur boycott, il était difficile de connaitre les marques à éviter car les multinationales possèdent beaucoup de sous-marques. BuyOrNot arrive donc pour répondre à ce problème. Désormais, avant d'acheter un produit, tu peux le scanner avec ton téléphone pour savoir si la marque est visée par une campagne de boycott, et ainsi connaitre son impact sociétal ou environnemental. Mais l'application ne s'arrête pas là, grâce aux données de OpenFoodFact, tu pourras également connaitre le Nutri-score de ton produit, c'est à dire la note de A à E en fonction de sa valeur nutritionnelle. L'indice Nova, quand à lui t'informeras sur la transformation d'un produit. Finalement, grâce à un seul scan, tu pourras savoir si il y a des additifs à éviter, des allergènes et des labels comme le "Sans huile de palme" que nous attendions avec impatience! Un outil redoutable pour consommer mieux! L'application est donc disponible gratuitement sur la plateforme de télechargement IOS (Apple) et Android. Souvent peu connu du grand public, un enjeu climatique met en danger les populations de la région du Sahel, en Afrique. Il s'agit de la désertification. En effet, les vents et la forte chaleur crée des zones très arides, ce qui agrandit l'espace désertique au détriment des villages, et de la flore.
Au Burkina Faso, plusieurs villages font face à cette désertification, où le désert est entrain de grignoter les espaces habitables. Pour contrer ce phénomène, une association bretonne Awar Bonyolo a vu le jour en 2001. C’est une association solidaire en partenariat avec le village de Bonyolo au Burkina Faso. Son but est de faire connaître la culture africaine et de soutenir financièrement les projets de l’association burkinabée « Doanesson, dynamique contre la désertification et pour le développement de Bonyolo ». Il faut savoir que « Awar » signifie « bonjour » en lélé, le dialecte local. Un des grand projet de l'association est de combattre la désertification qui menace le village de Bonyolo en plantant des arbres autour du village. Grâce à ces actions, le vent est arrêté par la végétation, et donc ralentit la désertification, tout en offrant aux habitants une flore utilisée pour se nourrir. Depuis que ce projet a été mis en place, c’est plus de 5000 arbres qui ont été plantés à Bonyolo. ⠀En août 2017, le reboisement a été organisé en collaboration avec l’association des élèves de Bonyolo. Il a été financé par l’opération « 1€ = 1 arbre », menée par le lycée Saint-Joseph et l’école Notre Dame de Lamballe, qui avait rapporté 535€. L'action se reproduit chaque année par l’association des élèves de Bonyolo qui s’occupe de ce beau projet. Le travail de Awar Bonyolo et Doanesson ne s'arrête pas là, les deux associations tentent d'améliorer la vie à Bonyolo, en permettant aux enfants, la meilleure éducation possible. Pour ce faire, l'association propose également des parrainages d'enfants du primaire et du secondaire, permettant d'acheter le matériel scolaire nécessaire et payer les frais de scolarité. Le Jeune Engagé soutient l'association Awar Bonyolo, le village de Bonyolo et toutes les actions menées contre la désertification. Pour découvrir ce beau projet, rendez-vous sur leur page Facebook, ci-dessous. En novembre dernier, je débarquais dans les alentours de Crest pour passer du temps avec ma famille. Le soir, nous nous sommes laissés guider par notre hôte dans un petit restaurant, nommé La Part du Colibri. A ce moment-là, je ne pensais pas découvrir un si bel endroit occupé par de si belles personnes. Dès notre arrivée, ce restaurant est devenu un coup de coeur. Celui-ci à tout pour plaire ; une équipe passionnée et un engagement pour la planète remarquable. Je ne pouvais donc pas garder ce lieu pour moi, je devais vous le partager. Dans une petite rue piétonne du centre de la ville, La Part du Colibri apparait de l'extérieur comme une petit troquet à l'allure fort sympathique. Pourtant, ce lieu offre bien plus que cela. Une jeune femme souriante, nommé Lisa accueille les clients sur les quelques tables que constituent le restaurant. Une ambiance conviviale et intime. C'est à l'ouverture de la carte que le restaurant se démarque. En effet, on y découvre une carte aux plats 100% maison, sémi-végétarienne, saisonnière et locale. La cuisine se veut créative en partant à la découverte de nouvelles saveurs . La carte n'a pas menti. Cela faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien mangé. L'engagement environnemental du restaurant est exemplaire. Si la cuisine valorise les aliments biologiques, locaux et de saisons, elle ne s'arête pas là. Le restaurant s'engage à l'utilisation d'énergie renouvelable, au tri, au compost ainsi que la minimisation des déchets produits. L'huile de palme est bien sur prescrit du lieu. Un engagement a salué pour ce restaurant née il y a quelques mois. La Part Du Colibri souhaite aller encore plus loin en proposant aux clients les alternatives écologiques du quotidien à travers un classeur, à favoriser une alimentation végétarienne et plus saine. Ce lieu a de beaux jours devant lui, il est conseillé de réserver car beaucoup ont déjà adopté le style éco-friendly. Je vous fait découvrir cet endroit car, pour moi, il s'agit de preuves comme quoi un avenir durable est possible. Nous avons le pouvoir de faire changer les choses en soutenant de beaux projets comme celui-ci. Un grand merci à Lisa du restaurant et à sa belle équipe, continuez votre beau travail et à une prochaine fois ( très certainement). Johan Reboul Pour Le Jeune Engagé |
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