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"Nous sommes entrain de les perdre": l'humain n'a jamais fait disparaître autant d'espèces.10/20/2020 La nature se meurt, mais nous préférons fermer les yeux. Toutes les alertes ont été dressées. S'il fallait mettre des chiffres sur la catastrophe, on estime qu'entre 2000 et 2013, l'homme aurait fait disparaître l'équivalent de la surface du Mexique, en nature dans le monde. Cette nature accueillant un écosystème riche et rare, qui disparait sous les projets économiques de l'Homme.
L'activité économique continue de faire pression sur les écosystèmes. Aucun label, ou sommet mondial n'a réussi à inverser la tendance puisqu'il s'agit de notre modèle de société même qui pose problème. Une interview de Leif Cocks, fondateur de The Orangutan Projet m'a particulièrement choqué. Celui-ci fait l'état de la situation en Indonésie où la production de l'huile de palme fait disparaitre chaque jour les forêts primaires du pays. Pour lui, le constat est sans appel, "nous sommes entrain de les perdre". Les orangs-outans, les tigres de Sumatra ou encore les derniers éléphants sont des espèces que nous ne verrons plus que dans les zoos. Pour le fondateur de cette association venant en aide à la faune sauvage, l'huile de palme n'est pas un problème en soi. C'est la manière dont elle est cultivée qui ne va pas, comme toute monoculture intensive. Aujourd'hui, notre agriculture profite à une poignée d'entreprises, et nécessite un rendement très rapide. C'est ce paramètre qui oblige les bulldozers à se mettre en marche sur les forêts. Cocks milite pour une nouvelle forme d'agriculture qui se base sur les communautés locales. Aujourd'hui, l'industrie de l'huile de palme détruit les forêts tout en tuant également les communautés qui ne peuvent plus subsister sans forêts. On tente de nous expliquer que les plantations agricoles sont une "opportunité" pour les "pays en développement", mais cela est faux et permet simplement aux entreprises occidentales de continuer à exploiter des pays qui n'ont plus la capacité de s'y opposer. Une polyculture qui se base sur un mix de plantations et de nature pourrait être une des solutions pour permettre un avenir durable, en offrant aux communautés locales les moyens de vivre dignement, en totale autonomie. Notre pensée moyenâgeuse basée sur une rapport de domination doit évoluer si nous voulons protéger les dernières espèces animales. Cette protection ne pourra se faire si nous n'écoutons pas les communautés locales. sources : https://news.mongabay.com/2020/08/we-are-losing-qa-with-the-orangutan-projects-leif-cocks-on-saving-the-great-ape/?fbclid=IwAR08JTLRnLCZu2GuuR7jfcd2Qw82ODFK5mYrb7_w-ooo0pFoYSODbUxrvz8 https://www.ecowatch.com/biodiversity-ecosystem-destruction-2647730756.html?rebelltitem=1#rebelltitem1
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Depuis plusieurs semaines, les jours chauds apparaissent, l'été arrive à grand pas. Une période ou l'on ouvre les placards pour sortir nos vêtements estivaux et ou l'on range les manteaux. Pour beaucoup, c'est aussi la période des sorties en ville pour faire les magasins et refaire sa garde-robe. Toutefois, bien que l'on puisse se faire plaisir en achetant de nouveaux vêtements, la planète n'apprécie pas. En effet, l'industrie du textile est la deuxième industrie la plus polluante après celle des transports. 18% de tous les pesticides sont englouties par la production, et cette dernière génère 10% des gaz à effet de serre. Le premier constat est de voir qu'il y a une nécessité de stopper cette frénésie de l'achat de vêtements neufs. Il faut mettre un terme à la fast-fashion du type Zara ou H&M qui change de collection tous les 15 jours pour pousser à l'achat. Cependant, nous aurons toujours besoin de nous vêtir, il y a donc un besoin de repenser complètement notre façon de produire. C'est le défi que s'est lancé Shak and Kai*, en créant une ligne de vêtements 100% recyclés et made in Europe. En effet, Morgann, un jeune belge, diplômé d'une école de commerce, a fait le constat que chaque année 80 milliards de vêtements sont produits dans le monde. Mais au même moment nous en jetons 100 millions de tonnes, dont 95% pourrait être recyclés. Pour contrer ce fléau, ce jeune a décidé d'être acteurs du changement en proposant une marque alternative, respectant une économie circulaire et éthique. Passionné de surf, il souhaite créer le futur du vêtement surfwear. Si le défi est de taille, la motivation et la détermination de Morgann, que nous avons pu contacter par téléphone, assure un bel avenir pour la marque, mais aussi pour le futur du textile. Plus concrètement, Shak and Kai a le projet d'utiliser pour ces vêtements 50% de chute de coton, c'est à dire les pièces qui seraient jetées par l'industrie classique, et 50% de polyester issu du recyclage des bouteilles en plastique, permettant de solidifier le textile. Au final, cette production nécessite que 50 litres d'eau par pièce contre 2500 litres pour un tee-shirt conventionnel, et bien sûr sans aucun pesticide ni produits chimiques. La production se veut 100% européenne pour assurer une fabrication éthique. Le fil et les boutons sont réalisés en Espagne et la confection se fait au Portugal. Pour finir, la marque de surfwear a décidé de faire un partenariat avec Surfrider pour nettoyer les océans. Pour chaque vêtement acheté, 1/2 kilo de déchets est ramassé sur nos plages. Pour voir le jour, la marque circulaire a décidé de lancer une campagne de crowdfunding pour démarrer la production. En 48h, Shak and Kai a dépassé le seuil pour débuter la confection. Mais la marque de surfwear souhaite aller encore plus loin en dépassant les 200% pour pérenniser l'activité de la marque et proposer plusieurs pièces. Si vous souhaitez soutenir cette jeune entreprise, ou bien acheter des vêtements durables ( confection et temps de vie), cliquez sur le lien ci-dessous pour soutenir la campagne de financement. Sources : Shak and Kai https://www.huffingtonpost.fr/2015/11/29/impact-textile-environnem_n_8663002.html * Aucun accord commercial avec l'entreprise citée. Comme chaque année, le Salon de l'agriculture réunit les acteurs de la filière agricole au cœur de la capitale. Des éleveurs aux commerçants en passant par les hommes politiques, toute l'économie de l'alimentation se retrouve dans ce salon aux 600 000 visiteurs. Une période très importante pour la communication du secteur, bien souvent écartée des débats politiques. Cette année, les stands des éleveurs ont changé de couleurs. Adieu les stands rouges chairs, et bonjour au vert, aux arcs-en-ciel et aux fleurs. En effet, la 56ème édition du salon a laissé place à une forte communication du lobby de la viande pour contrer la vague végétarienne qui inonde la France.
Cette communication est , en effet, très réfléchie. Depuis plusieurs années, les produits végétariens et végans commencent à faire de l'ombre aux produits carnés (à base de viande). Et pour cause, le marché végétarien et vegan a augmenté de 28% en 2018. Une très forte hausse qui s'explique par les modifications alimentaires des Français en raison des enjeux sanitaires et environnementaux. Il est important de rappeler que l'industrie de la viande émet plus de CO2 à elle seule que toute l'industrie du transport. De plus, l'industrie est pointée du doigt pour son gaspillage des ressources ainsi que pour la maltraitance animale. Pour couronner le tout, les rapports scientifiques et les reportages chocs d'investigation ont donné très mauvaise presse aux éleveurs. De ce fait, le lobby de la viande tente de contre-attaquer en se positionnant du côté des consommateurs qui modifient leur alimentation. A travers le salon de l'agriculture, on découvre des stands "planète flexi" ou encore "flexi studio" le tout ornés bien évidemment de jolies fleurs. Ce lobby tente donc de s'approprier le phénomène du flexitarisme. Celui-ci se décrit, selon l'internaute comme "une pratique alimentaire d'une personne qui est principalement végétarienne ou végétalienne, mais qui mange de la viande et du poisson de manière occasionnelle." Drôle de communication pour les industriels de la viande non ? En effet attention, ne soyons pas dupes ! Le stand de l'Interprofession de la viande (Interbev) a décidé d'utiliser ce terme à sa façon, quitte à lui ôter tout son sens. Pour Jean-François Guihard, président de la Confédération française de la boucherie, être flexitarien est un "sentiment de liberté" en pouvant faire "ce que l'on veut". Il prône de "manger mieux" sans faire aucune allusion au fait qu'il soit nécessaire de réduire notre consommation carnée tant pour notre santé que pour la planète. Dommage pour cette tentative qui partait presque d'un bon sentiment. En effet, le flexitarisme peut être une solution pour contrer le réchauffement climatique s’il est réalisé à grande échelle, tout en favorisant les petites productions. Mais qui dit flexitarisme dit obligatoirement réduction drastique de notre consommation de viande et non pas seulement "manger mieux". Cette appropriation du terme par les lobbies de la viande peut être dangereux. Il pourrait avoir tendance à tromper le consommateur en verdissant l'image de la consommation de la viande. C'est ce que l'on appelle le greenwashing. En bref, ce coup de communication n'a pas de prétention à vous faire manger mieux, mais seulement à ce que vous continuiez d'acheter de la viande. Sources : https://www.huffingtonpost.fr/2019/02/27/lobby-viande-flexitarien_a_23679237/ https://www.salon-agriculture.com/ https://www.capital.fr/economie-politique/le-marche-vegetarien-et-vegan-a-augmente-de-24-en-2018-selon-un-etude-1322408 Mardi dernier, Cash Investigation a encore fait (trop) bien son travail en dévoilant un nouveau scandale environnemental, la pollution plastique. Des plages jonchées de déchets à des rivières de bouteilles en plastique, on constate que la situation actuelle est critique. Si nous connaissions bien les ravages du plastique dans nos océans, Cash nous a démontré comment cette pollution cache un business très rentable pour les producteurs de plastiques et que les lobbies sont prêt à tout pour que notre demande pour cette matière continue d'augmenter au détriment de la faune marine.Si d'ici 2050 rien n'est fait pour arrêter cette tendance, il y aura plus de plastique dans les océans que de poissons. Difficile de boycotter une industrie qui ne vend pas directement au consommateur. Le plastique se retrouve partout. Toutefois, il est possible de partir en guerre contre l'industrie du plastique, il suffit simplement de revoir la façon dont nous consommons. Cela pourrait sembler difficile, cependant il s'agit de simples habitudes à prendre, qui sont dans la majorité du temps, appréciées par notre portefeuille. Les montagnes de déchets plastiques aperçues dans Cash se retrouvent la plupart du temps loin de la France, notamment en Asie, où la pollution plastique est devenu un véritable danger sanitaire tout comme en Afrique. Cependant, la France et l'Europe participe également à la pollution marine. Aujourd'hui, la mer Méditerranée souffre d'une pollution qui détruit tout un écosystème. Selon une étude publiée dans Science, 54 000 à 145 000 tonnes de déchets finissent dans cette mer chaque année. Nous avons donc notre responsabilité dans ce fléau. il est temps d'agir en conséquence. Depuis plusieurs années, éviter le plastique à usage unique n'a jamais été aussi simple. De multiples alternatives fleurissent partout en Europe pour proposer un futur durable à nos océans. En France, l'Association BasLesPailles est en première ligne pour tenter de faire interdire les pailles en plastique du pays. Ce petit bout de plastique est un véritable fléau. Du fait de sa petite taille, elle n'est pas recyclable et se faufile très souvent dans nos égouts, et donc rejoint l'océan. Une vidéo d'une tortue avec un bout de paille dans le nez a beaucoup fait réagir. il s'agit d'une conséquence directe du cocktail que vous buvez en terrasse. Pour éviter cela, l'association préconise l'utilisation de pailles en Inox, en bamboo ou en carton. Facile, pratique et économique, il n'y a pas de raison de retourner au plastique. Dans les restaurants ou les bars, n'hésitez pas à demander votre boisson sans paille. Pour éviter tous les emballages plastiques, il faut adopter un nouveau mode de vie qui ne repose pas sur l'alimentation transformée. En effet, cette dernière est une grande consommatrice d'emballages. Cuisinez chez soi, favoriser les magasins en vrac ( souvent moins chers), manger localement et de saison sont toutes les techniques pour éviter le plastique lors de vos courses. Comment un supermarché peut-il se vanter de vendre du bio emballé dans trois couches de plastique? Il es préférable de trouver le marché le plus proche plutôt que d'acheter des légumes biologiques qui ont fait 5000 km tout en étant suremballés. EVITEZ LE PLASTIQUE FACILEMENT : / Avoir sa tasse de café réutilisable pour éviter les tasses jetables / Bannir complètement le sac en plastique, favorisez le Tote bag. / Remplacer la bouteille d'eau par une gourde. Pour les amateurs d'eau gazeuse, les machines SodaStream permettent de faire son eau gazeuse chez soi. / Refuser les pailles et tout autre plastique à usage unique. / Evitez la nourriture transformée ou le FastFood qui pratiquent le sur-emballage. / Ne pas jeter son mégot dans la rue, peu importe l'endroit, car il contient du plastique et produits chimiques nocifs pour l'environnement. / Acheter en vrac / Ramasser un déchet à chaque visite d'une plage ou d'un cours d'eau. / Toujours avoir des poches de tissus pour refuser les emballages lors de consommation de produits sur le pouce. / Découvrir les alternatives sans déchet de la salle de bain ici /Favoriser les contenants en aluminium ou en verre pour les boissons car recyclables à l'infini ( en les recyclant bien sûr) / Faire pression sur les entreprises qui font du sur emballage. / Et le plus important, c'est d'élever sa voix! Faites vous entendre sur ce fléau, parlez en autour de vous, faites du bruit. Partagez-nous vos astuces pour faire de cette année, une année sans plastique ! Sources http://www.seas-at-risk.org/images/pdf/publications/SeasAtRiskBackgroundreportSingleuseplasticsandmarineenvironment.compressed.pdf Le Tribunal administratif de Paris a révoqué, ce mercredi, la fermeture à la circulation des voies situées le long de la Seine, converties en lieux de promenade depuis septembre 2016 par la maire Anne Hidalgo. Cette décision réjouit certains automobilistes qui avaient dénoncé l'amplification de bouchons dans la ville, soutenus par l'opposition de droite de la capitale. Cette bataille juridique pourrait être tout à fait anodine, mettant en scène un affrontement politique en vue des élections municipales de 2020. Pourtant, l'enjeu des berges de Seine est beaucoup plus important qu'on pourrait le croire et sa finalité indiquera si la France est prête à s'inscrire dans le mouvement des villes durables ou bien si elle décide de rester dans un mode de vie dépassé. Une bataille juridique à gros enjeu.Depuis septembre 2016, les parisiens peuvent désormais se promener en bord de Seine, manger dans les food trucks ou bien se détendre dans les parcs. Une nouveauté dans la capitale parisienne qui a eu un vive succès. Pourtant, à droite de l'échiquier politique, on dénonce à la Maire de Paris d'avoir aggravé les bouchons dans la ville. Et tout cela accompagné d'un rapport montrant qu'il n'y aurait pas eu d'impact sur la baisse du nombre de voitures en circulation.
Pourtant, le sujet nécessite une vision globale du point de vue environnemental. Comment peut-on faire un rapport sur les résultats d'une reconfiguration urbaine seulement un an après sa mise en oeuvre? La piétonnisation des berges de Seine n'est que la première pierre à l'édifice de la réalisation de la ville de demain : une ville durable, où les piétons et les cyclistes seront majoritaires et où l'air sera enfin respirable. Ironie du sort, la réponse du Tribunal de Paris a été publiée en pleine journée de pic de pollution dans la capitale. Pour autant, Anne Hidalgo n'entend pas s'arrêter là et a décidé de faire appel. Celle-ci dénonce une droite parisienne pour qui "la circulation automobile est prioritaire sur la santé publique." Aujourd'hui, nos villes doivent entreprendre un développement durable pour faire face à la pollution aux particules fines qui les hantent. Sur les 1 600 plus grandes villes du monde, seul un tiers se situe en dessous du seuil limité conseillé par l'OMS. La Mairie de Paris a écouté la volonté des parisiens en transformant la ville pour répondre aux nouvelles attentes environnementales. Cependant, cette transition va nécessiter un ajustement de nos habitudes et de notre confort personnel. Mais cela ne peut qu'être à notre avantage. Vivre dans une ville propre, responsable et durable n'a que des bénéfices pour nous et pour les futures générations. La piétonnisation des berges de Seine est une première étape. Il faut que celle-ci s'accompagne de transports en commun viables, d'aides sociales pour les plus démunis et d'une détermination pour s'opposer aux derniers lobbyistes n'ayant pas compris les vrais enjeux de notre société. La jeunesse doit soutenir de tel projets, les prises de décision qui sont faites aujourd'hui auront un impact considérable sur la façon dont nous vivrons plus tard. Quelle ville voulons-nous pour demain? Savez-vous comment est investi votre argent que vous épargnez? De nombreux citoyens engagés ont décidé d'agir pour la planète en modifiant leur mode de vie grâce à des tendances plus durables. Toutefois, beaucoup ne savent pas que le simple placement d'argent dans une banque traditionnelle a un impact écologique considérable. Pourtant, les alternatives existent depuis plusieurs années. En France, plusieurs banques revendiquent des méthodes de placement plus éthiques et plus respectueuses de l'environnement. Qui sont les bons et les mauvais élèves dans l'univers financier? Les grandes banques complicesL'argent que vous placez dans une banque ne reste pas sur votre compte. En effet, celui-ci est utilisé pour permettre aux banques d'investir dans des projets lucratifs. Votre épargne est donc directement responsable des investissements que votre établissement bancaire réalise. Pour autant, savez-vous quels placements sont réalisés? La réponse est bien sur non, la plupart des transactions financières sont réalisées dans la plus grande opacité. De ce fait, les grandes banques sont accusées par les ONG de placer notre argent dans des projets très polluants. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cela représente une somme colossale. Les 4 premières banques de France dont BNP, Crédit Agricole, Société générale et BPCE gère des actifs s'élevant à plus de 5 000 milliards d'euros. Leurs placements constituent donc le véritable moteur de notre économie. Grâce à notre argent, les banques ont le pouvoir de décider le futur de notre planète. Malheureusement, ces groupes, peu scrupuleux des impacts environnementaux et sociaux de leurs placements, placent nos fonds dans des entreprises lucratives dont une grande partie dans les énergies fossiles. La BNP, Crédit Agricole et La Société Générale financent donc les producteurs de gaz de Schiste, les mines de charbon en Australie ou aux Etats-Unis ou encore les sables bitumineux du Canada. Même si certaines banques se donnent un coté éco-friendly, en soutenant des projets durables, le revers de la médaille est sans appel. Je trouve une banque qui me correspond. Les grandes banques polluent. C'est un constat. Maintenant, en tant que citoyen, que pouvons-nous faire pour ne pas participer à cette forme d'écocide. Une banque sans client peut-elle continuer à prospérer au détriment de la planète? Difficilement. La solution est là. Changeons de banque pour trouver celle qui nous correspond le mieux. Depuis quelques années déjà, plusieurs banques ont vu le jour et proposent une nouvelle vision de la banque : plus humaine et plus éthique.
Cela semble être un parfait antagonisme. Depuis quand les banquiers pensent à autre chose que le profit? Il ne s'agit pourtant pas de greenwashing. De nouvelles banques naissent dans le même élan que la transition énergétique pour faire face aux nouveaux enjeux que nous devons affronter. Deux banques se distinguent. Le Crédit Coopératif et la Nef. Ces deux banques s'engagent à représenter la banque de demain en proposant des comptes bancaires minimisant leur empreinte sur l'environnement. La Nef, hébergé au Crédit Coopératif, est la banque française la plus abouti sur le sujet. En effet, celle-ci s'engage à placer ces actifs exclusivement dans des projets environnementaux, sociaux et culturels. Adieu le charbon ou autre énergie polluante, bonjour à une économie de proximité et durable. Presque trop beau pour être vrai, on pourrait penser que cela est une simple campagne de publicité surfant sur la tendance. C'est la où la transparence joue son rôle.Dans ces deux banques, les projets sont présentés et expliqués. Avec le Crédit Coopératif, vous pouvez également choisir de soutenir vos associations en reversant quelques centimes par achat. Un petit geste, vital pour les ONG. Le Jeune Engagé est aujourd'hui client au Crédit Coopératif. Et vous, quand est-ce que vous passez à une banque éthique? Source : Rapport des Amis de la Terre 2014, BastaMag, photo Nef. *Aucun accord commercial avec les entreprises citées. L'impact de nos boîtes de messagerie sur l'environnement pourrait paraitre totalement anecdotique, mais cela est loin d'être le cas. Chaque mail stocké consomme plus de 10 grammes de C02 par an. Cela représenterait 2% des gaz à effet de serre dans le monde. La plupart de nos mails ne sont pas ouverts, surtout lorsqu'il s'agit de "newsletters" que nous ne désirons pas. A l'échelle mondiale, nous assistons à une pollution importante à laquelle nous pouvons mettre un terme. Grâce à la plateforme Cleanfox, en quelques clics, débarrassez-vous de vos mails et des abonnements pour réduire votre empreinte carbone. Comment nos mails polluent? C'est très simple, pour stocker ces données, les plateformes internets ont besoin de géants "data center" qui à travers des machines stockent nos données. Ces machines, produisant de la chaleur, ont nécessairement besoin d'être refroidies. On utilise donc de l'énergie, très souvent issue de filières non durables, pour permettre ce refroidissement. En supprimant nos mails et nos abonnements nous libérons de l'espace et ainsi, les data centers ont besoin de moins d'énergie. Les mails "spams" envoyés sur nos boites mails pollueraient autant que 3 millions de voitures en circulation. Supprimer chaque mail peu prendre une éternité, la plateforme Cleanfox est la solution. En quelques clics, vous pouvez vous débarrassez des mails envahisseurs et supprimer vos mails présents. Simple et sûr, le site a déjà supprimé plus de 500 millions de mails et donc évité la production de plus de 5 000 tonnes de CO2. A vous de jouer, supprimer vos mails, sauver la planète ! ![]() Chaque jour, plus de 500 millions de pailles sont utilisées aux Etats-Unis uniquement. Cet objet, fort agréable pour siroter son cocktail est non recyclable compte tenu de sa petite taille. Si celui-ci n'est pas incinéré, il a de grande chance de finir dans nos océans. Un fléau écologique qui participe à la pollution marine. Si d'ici 2050 rien n'est fait, il y aura plus de plastique que de poissons dans nos océans. Pourtant, il existe plusieurs alternatives pour éviter les pailles en plastique, l'entreprise Loliware a décidé de relever le défi en créant la toute première paille comestible. Bois ton verre et mange ta paille.Manger le contenant après après avoir fini de manger n'est-il pas la meilleure façon de réduire de façon considérable notre production de déchets?. Aujourd'hui, la plus grande partie de nos déchets est produite durant notre consommation alimentaire, d'autant plus qu'avec l'apparition de café et de restaurants "rapide", les cups, pailles et emballages sont devenus des objets du quotidien.
L'entreprise américaine Loliware a décidé de combattre ce fléau en inventant des objets comestibles après utilisation. Cette entreprise créée par deux entrepreneures américaines a vu le jour en 2015 avec les premiers verres comestibles disponibles en 4 saveurs différentes. Dès sa sortie, les verres ont eu beaucoup de succès et se retrouvent désormais dans plusieurs grands hôtels et entreprises américaines. Récemment, Loliware a décidé d'aller plus loin en lançant la toute première paille comestible. Cette paille est donc sans plastique, comestible, compostable et 100% naturelle. Les deux fondatrices de Loliware sont actuellement en campagne de financement sur la plateforme Kickstarter dans le but d'amasser les 30 000 dollars pour lancer la production. En France, l'association Bas Les Pailles milite pour l'interdiction des pailles en plastique dans le pays via une pétition en ligne rassemblant plus de 40 000 personnes. Ces innovations promeuvent l'idée que nous pouvons nous passer du plastique jetable sous toute ses formes. Pour y arriver, le consommateur doit le plus souvent refusé son utilisation (pailles, sacs, cup..). A l'occasion de la journée Mondiale du Recyclage, il est intéressant d'analyser les progressions du recyclage en Europe et plus précisément en France. En 2008, l'Union européenne s'était fixée comme objectif de recycler au moins 50% des déchets ménagers à l'horizon 2020. Un peu plus de 2 ans avant la date d'échéance, où en sommes-nous?
Dans un constat global, l'Union européenne se rapproche rapidement de son objectif avec 45% de déchets recyclés en 2015. Si l'on constate que ces chiffres sont prometteurs avec une progression dans tous les pays, la situation reste très disparate entre les pays européens. Si l'Allemagne est pionnière dans le domaine avec 66% de déchets recyclés, suivie de l'Autriche et de la Slovénie avec respectivement 56,9% et 54,1%, la France se retrouve en milieu de tableau avec seulement 39,5%. La Roumanie, Malte et la Grèce, quant à eux, sont très largement à la traîne avec moins de 15% de taux de recyclage ( 6,1% pour Malte). Si la plupart des pays européens ont progressé dans le domaine du tri, il est important de noter les efforts considérables de certains pays pour rattraper leur retard. En 10 ans, la Pologne a augmenté sa part de tri de plus de 36,9 points (dépassant la France), suivie de l'Italie avec 25 points et le Royaume-Uni avec 16,8 points. La France, elle, n'a pas su prendre des mesures assez efficaces pour améliorer son tri sélectif. En 10 ans, le tri a augmenté de 9,8 points seulement. Un manque de volonté politique fait stagner un pays qui a largement les capacités pour devenir pionnier dans le domaine. Il est important de rappeler que le processus de recyclage a un impact considérable dans la réduction de notre pollution. La valorisation des déchets a ainsi évité la production de 22,5 millions de tonnes de CO2, soit l'équivalent de 100% des émissions annuelles du transport aérien français. Les citoyens ont le pouvoir d'améliorer la façon dont la France valorise ses déchets. Cela commence bien sûr dans chacun de nos foyers, mais aussi dans notre communauté ( écoles, bureaux..) et également en faisant pression sur nos villes pour que le tri des déchets soit facilité et donc amplifié. Et vous? Quelles sont vos idées pour favoriser le tri ? Difficilement contestable, le smartphone a complètement révolutionné notre société, devenant un élément essentiel de notre vie quotidienne pour la plupart d'entre nous. Pourtant, cette révolution numérique n'a pas que des conséquences positives. La production de nos smartphones est souvent associée à des pratiques minières dangereuses, une consommation d'énergies polluantes, une utilisation de produits chimiques ainsi que l'utilisation de matériaux peu résistants participant à la création de nombreux déchets. Greenpeace a donc décidé de mener l'enquête pour dénoncer les pratiques polluantes et constater les avancées ambitieuses des géants du numérique pour en dévoiler un classement sur l'aspect environnemental des plus grandes firmes. Pour réaliser cette enquête, Greenpeace a mesuré trois critères essentiels de l'impact environnemental des entreprises. Premièrement, l'utilisation ou non d'énergies renouvelables pour la production et le stockage de données, la consommation en ressources premières (durabilité et recyclage) ainsi que l'utilisation ou non de produits chimiques. Le classement ci-dessus est donc le résultat de ces trois critères. APPle, Leader de l'energie verte.70 à 80% de l'empreinte carbone d'un téléphone est produite lors de sa réalisation. Malgré des efforts impressionnants de transition énergétique dans les bureaux et data center, la quasi-totalité des grandes entreprises sont dépendantes d'énergies "sales" dans le cadre de la production. Seul Apple s'est engagé à 100% d'énergies renouvelables dans sa chaîne de production. Dans ce domaine, Samsung est mauvais élève. Le plus grand producteur de téléphones au monde n'utilise que 1% d'énergies vertes. Les marques chinoises telles que Huawei, Oppo et Xiaomi sont en fin de file et doivent réaliser d'énormes progrès pour être eco-friendly. Finalement, Amazon refuse de manière douteuse, toute transparence quand à l'empreinte écologique de sa production. durabilité des ressources, menée par Fairphone.Le problème majeur sur le marché de l'électronique est la dangerosité de l'obsolescence programmée. Dans une logique de maximisation des profits, les entreprises sont poussées à utiliser des matériaux fragiles, de rendre difficile les mises à jour pour ainsi raccourcir la vie de nos smartphones et donc espérer vendre chaque année toujours plus. Dans cette logique dangereuse poussant à la surconsommation de ressources rares et en produisant toujours plus de déchets, Apple, Microsoft et Samsung avance dans la mauvaise direction comme la plupart des entreprises numériques. Toutefois, Fairphone ainsi que HP et Dell dans une seconde mesure sont les exceptions et travaillent dans le but de rendre leurs modèles réparables et upgradables. Outre ce problème, la production de téléphones participe naturellement à l'épuisement des ressources minières ainsi qu'a la création de déchets électroniques. Seul Fairphone s'est engagé dans l'utilisation de produits recyclés. Toutefois Dell et Apple ont pour objectif de consommer moins de matières premières. L'extraction de métaux rares est particulièrement dénoncée par les ONG jugée très polluante et dangereuse pour les travailleurs. Pour ce qui est des déchets, cette année le monde devrait produire plus de 65 millions de tonnes de déchets électroniques. La production de téléphones utilise également beaucoup de produits chimiques très nocifs pour l'environnement. En 2009, de multiples entreprises se sont engagées à arrêter l'utilisation de deux produits chimiques ( PVC,BFR). Aujourd'hui, Seuls Apple et Google ont définitivement banni ces produits. Ce classement permet donc de constater les avancées ( ou non) des grandes entreprises de smartphones dans le monde. Grâce à une pression des consommateurs de plus en plus concernés par les impacts sociaux et environnementaux de leurs produits, les entreprises réagissent. On peut donc affirmer que Fairphone et Apple ont pris de réels engagements pour la protection de l'environnement même si il reste de nombreux points perfectibles, pour ce qui est des entreprises chinoises, Amazon et Samsung on constate un manque d'actions incontestable et ont donc besoin de rapidement évoluer.
Toutefois, le meilleur moyen de limiter son impact environnemental et social dans le domaine du numérique est de ne pas céder aux tentations et ainsi changer d'appareils tous les ans. Notre surconsommation de produits hi-techs pourrait rendre insignifiant les progrès apportés par les entreprises. Ce n'est peut-être pas si terrible de ne pas avoir le dernier iPhone 8. Pensez-y. Source : Guide to Greener Electronics 2017 Greenpeace |
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