|
Cliquer ici pour modifier.
|
Cliquer ici pour modifier.
|
Cliquer ici pour modifier.
|
"Nous sommes entrain de les perdre": l'humain n'a jamais fait disparaître autant d'espèces.10/20/2020 La nature se meurt, mais nous préférons fermer les yeux. Toutes les alertes ont été dressées. S'il fallait mettre des chiffres sur la catastrophe, on estime qu'entre 2000 et 2013, l'homme aurait fait disparaître l'équivalent de la surface du Mexique, en nature dans le monde. Cette nature accueillant un écosystème riche et rare, qui disparait sous les projets économiques de l'Homme.
L'activité économique continue de faire pression sur les écosystèmes. Aucun label, ou sommet mondial n'a réussi à inverser la tendance puisqu'il s'agit de notre modèle de société même qui pose problème. Une interview de Leif Cocks, fondateur de The Orangutan Projet m'a particulièrement choqué. Celui-ci fait l'état de la situation en Indonésie où la production de l'huile de palme fait disparaitre chaque jour les forêts primaires du pays. Pour lui, le constat est sans appel, "nous sommes entrain de les perdre". Les orangs-outans, les tigres de Sumatra ou encore les derniers éléphants sont des espèces que nous ne verrons plus que dans les zoos. Pour le fondateur de cette association venant en aide à la faune sauvage, l'huile de palme n'est pas un problème en soi. C'est la manière dont elle est cultivée qui ne va pas, comme toute monoculture intensive. Aujourd'hui, notre agriculture profite à une poignée d'entreprises, et nécessite un rendement très rapide. C'est ce paramètre qui oblige les bulldozers à se mettre en marche sur les forêts. Cocks milite pour une nouvelle forme d'agriculture qui se base sur les communautés locales. Aujourd'hui, l'industrie de l'huile de palme détruit les forêts tout en tuant également les communautés qui ne peuvent plus subsister sans forêts. On tente de nous expliquer que les plantations agricoles sont une "opportunité" pour les "pays en développement", mais cela est faux et permet simplement aux entreprises occidentales de continuer à exploiter des pays qui n'ont plus la capacité de s'y opposer. Une polyculture qui se base sur un mix de plantations et de nature pourrait être une des solutions pour permettre un avenir durable, en offrant aux communautés locales les moyens de vivre dignement, en totale autonomie. Notre pensée moyenâgeuse basée sur une rapport de domination doit évoluer si nous voulons protéger les dernières espèces animales. Cette protection ne pourra se faire si nous n'écoutons pas les communautés locales. sources : https://news.mongabay.com/2020/08/we-are-losing-qa-with-the-orangutan-projects-leif-cocks-on-saving-the-great-ape/?fbclid=IwAR08JTLRnLCZu2GuuR7jfcd2Qw82ODFK5mYrb7_w-ooo0pFoYSODbUxrvz8 https://www.ecowatch.com/biodiversity-ecosystem-destruction-2647730756.html?rebelltitem=1#rebelltitem1
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
SUjets
Tous
|