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Expédition 7ème continent : Le voilier qui part en guerre contre les nanoparticules de plastique.6/17/2019 Que retrouve-t-on dans nos océans? Une question dont nous avons tous la réponse aujourd'hui. Il y a beaucoup de plastique, trop de plastique. En effet, sur les 400 millions de tonnes de plastique que nous produisons annuellement, il semblerait que plus de 10% finissent dans les océans. . En 2050, on estime qu'il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans.
La problématique du plastique est bien connue. Toutefois, nous avons beaucoup d'apriori sur cette pollution. Pour en savoir plus, nous sommes allés à la rencontre d'un voilier très particulier. C'est une goélette de 28 mètres qui accueille la mission de l'ONG Expédition 7 ème continent. Fondé en 2012 par l'explorateur Patrick Deixonne, suite à un constat de l'état des océans lors d'une traversée de l'Atlantique à la rame, l'ONG rassemble des scientifiques pour faire avancer la recherche sur la pollution plastique. À la rentrée, le bateau part sur les côtes brésiliennes pour étudier, ce que l'on appelle les nanoparticules de plastique. Ces particules sont le résultat de la fragmentation du plastique lorsque celui-ci reste en contact avec l'air. Pour Patrick, ces résidus de plastique sont le plus gros danger pour nos océans. Dans les représentations de la pollution plastique, nous imaginons des bouteilles ou autres gros objets flottés en mer, mais la réalité est bien autre. Ce que l'on appelle 7 ème continent est en fait d'énormes soupes de plastique fragmentés qui se rassemblent avec les courants marins. Ce qui explique l'extrême difficulté de représenter ce "continent de plastique". Cette recherche scientifique va mener des expérimentations pour démontrer que ces nanoparticules de plastique deviennent si fines, qu'elles peuvent entrer dans le cycle de l'eau. Cela voudrait dire que le plastique est présent dans la pluie, suite à l'évaporation des océans. Une vraie catastrophe pour les écosystèmes et pour notre santé. La semaine dernière, une étude a démontré que nous ingérons l'équivalent d'une carte de crédit chaque semaine en plastique. Pour Expédition 7 ème Continent, la solution ne se trouve pas en mer mais bien sur terre. Nettoyer les plages et l'océan peut être efficace sur le volet sensibilisation, mais il réglera aucunement le problème à la source. Nous devons modifier notre façon de consommer, et notamment réduire considérablement notre production de plastique. Il est inutile d'éponger, si nous ne coupons pas d'abord le robinet. La réduction de notre pollution passe également par une meilleure gestion de nos déchets, en triant nos déchets correctement. Pendant un mois et demi, la goélette Expédition 7 ème continent accompagnée par Citéo, visite les villes côtières de l'Ouest de la France pour rencontrer scolaires et grand public pour parler de la problématique du plastique. Le Jeune Engagé embarquera sur le bateau pendant plus de 3 semaines. Venez nous voir! Voici les dates ! chiffres par E7C
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Depuis plusieurs semaines, les jours chauds apparaissent, l'été arrive à grand pas. Une période ou l'on ouvre les placards pour sortir nos vêtements estivaux et ou l'on range les manteaux. Pour beaucoup, c'est aussi la période des sorties en ville pour faire les magasins et refaire sa garde-robe. Toutefois, bien que l'on puisse se faire plaisir en achetant de nouveaux vêtements, la planète n'apprécie pas. En effet, l'industrie du textile est la deuxième industrie la plus polluante après celle des transports. 18% de tous les pesticides sont englouties par la production, et cette dernière génère 10% des gaz à effet de serre. Le premier constat est de voir qu'il y a une nécessité de stopper cette frénésie de l'achat de vêtements neufs. Il faut mettre un terme à la fast-fashion du type Zara ou H&M qui change de collection tous les 15 jours pour pousser à l'achat. Cependant, nous aurons toujours besoin de nous vêtir, il y a donc un besoin de repenser complètement notre façon de produire. C'est le défi que s'est lancé Shak and Kai*, en créant une ligne de vêtements 100% recyclés et made in Europe. En effet, Morgann, un jeune belge, diplômé d'une école de commerce, a fait le constat que chaque année 80 milliards de vêtements sont produits dans le monde. Mais au même moment nous en jetons 100 millions de tonnes, dont 95% pourrait être recyclés. Pour contrer ce fléau, ce jeune a décidé d'être acteurs du changement en proposant une marque alternative, respectant une économie circulaire et éthique. Passionné de surf, il souhaite créer le futur du vêtement surfwear. Si le défi est de taille, la motivation et la détermination de Morgann, que nous avons pu contacter par téléphone, assure un bel avenir pour la marque, mais aussi pour le futur du textile. Plus concrètement, Shak and Kai a le projet d'utiliser pour ces vêtements 50% de chute de coton, c'est à dire les pièces qui seraient jetées par l'industrie classique, et 50% de polyester issu du recyclage des bouteilles en plastique, permettant de solidifier le textile. Au final, cette production nécessite que 50 litres d'eau par pièce contre 2500 litres pour un tee-shirt conventionnel, et bien sûr sans aucun pesticide ni produits chimiques. La production se veut 100% européenne pour assurer une fabrication éthique. Le fil et les boutons sont réalisés en Espagne et la confection se fait au Portugal. Pour finir, la marque de surfwear a décidé de faire un partenariat avec Surfrider pour nettoyer les océans. Pour chaque vêtement acheté, 1/2 kilo de déchets est ramassé sur nos plages. Pour voir le jour, la marque circulaire a décidé de lancer une campagne de crowdfunding pour démarrer la production. En 48h, Shak and Kai a dépassé le seuil pour débuter la confection. Mais la marque de surfwear souhaite aller encore plus loin en dépassant les 200% pour pérenniser l'activité de la marque et proposer plusieurs pièces. Si vous souhaitez soutenir cette jeune entreprise, ou bien acheter des vêtements durables ( confection et temps de vie), cliquez sur le lien ci-dessous pour soutenir la campagne de financement. Sources : Shak and Kai https://www.huffingtonpost.fr/2015/11/29/impact-textile-environnem_n_8663002.html * Aucun accord commercial avec l'entreprise citée. 30 milliards. C'est le nombre de mégots qui sont jetés en France chaque année. 40 % se retrouveraient dans la nature. Un chiffre vertigineux qui fait du mégot le 3 ème déchet le plus polluant en mer. En effet, beaucoup de fumeurs vont jeter leur mégot de cigarette dans le caniveau après avoir fumé. Celui-ci a de grandes chances de finir déversé dans l'océan à travers nos égouts. Arrivé en mer, un seul mégot pollue plus de 500 litres d'eau du fait de sa composition de plus de 4000 substances toxiques. Bref, vous l'aurez compris, l'industrie du tabac a un effet destructeur sur la biodiversité. Toutefois, des entreprises ont décidé de se lancer dans le recyclage de ce petit déchet. En effet, en utilisant le filtre, qui est du plastique, ont peut créer un matériau de construction après un processus de dépollution, de compression et de chauffage à haute température. Le matériau final peut être utilisé et recyclé à l'infini en créant du mobilier urbain. Cependant, ce processus coute encore très cher compte tenu de sa faible production. Il existe aujourd'hui qu'une seule usine en France capable d'opérer ce recyclage. Aujourd'hui, des entreprises comme Greenminded, sensibilise les entreprises et les particuliers à se procurer des kits de recyclage de mégots pour être plus responsables. Cependant, certains consommateurs contestent le fait que ce soit eux qui financent ce recyclage. En effet, Philippe Morris, qui possède notamment Marlboro a fait un chiffre d'affaire de 74 milliards de dollars en 2016. (Annual Report 2016 PM). Il serait peut-être intéressant pour la firme d'investir quelques millions d'euros pour en finir avec cette pollution monstrueuse. Les industriels du tabac doivent payer pour la prise en charge de la fin de vie de LEUR produit. En France, toutes les entreprises financent le recyclage. Les industriels de tabac ne doivent pas avoir de passe-droit quand on sait que le mégot représente 850 000 tonnes de déchet chaque année. Greenminded a lancé une pétition demandant aux géants du tabac de payer l'addition. Sinon, la façon la plus efficace de ne pas polluer, c'est de ne pas produire de déchet. Arrêter la cigarette est le meilleure moyen pour sauver les océans tout en sauvant votre santé, mais ça vous le savez! En 2018, un recul de 9% de la vente de cigarettes a permis d'éviter la production de 4 milliards de cigarettes. Sources : Brut Greenminded.fr Phillip Morris International Annual Report Oui, vous avez bien lu le titre. Le Japon a annoncé mercredi son retrait de la Commission baleinière internationale (CBI) dans le but de reprendre la pêche commerciale dès juillet prochain. Contrairement à ce que beaucoup de journaux ont évoqué, cette sortie serait une avancée dans la protection des océans. Ces affirmations sont défendues par l'ONG Sea Shepherd, une association qui navigue les océans pour s'opposer directement avec ceux qui ne respectent pas les lois internationales, c'est à dire les pirates des océans. De ce fait, pourquoi la volonté d'un retour à la chasse commerciale de la baleine par le Japon est-il une bonne nouvelle?
Dans un premier temps, il est évident qu'une ouverture de la chasse d'un mammifère protégé n'est pas une très bonne nouvelle. Cependant, il est important de constater les effets secondaires à cette décision. En effet, il faut comprendre, dans un premier temps, que le Japon n'a jamais arrêté de chasser la baleine. Depuis maintenant plusieurs années, le pays se cache derrière la recherche scientifique pour chasser plusieurs centaines de baleines par an. Le Japon utilise une faille dans le moratoire de 1986, qui autorise cette pratique uniquement à but scientifique. Rapidement, la cour internationale de justice a jugé cette pratique comme frauduleuse. De plus, le Japon a été forcé de dépenser des millions de dollars en frais de renforcement de sécurité, après que l'ONG Sea Shepherd se soit opposée directement aux bateaux nippons dans l'Océan Austral. Ces évènements ont donc forcé le Japon a arrêter la "pêche scientifique" et à affirmer une vraie "pêche commerciale". Ce petit changement de dénomination signifie beaucoup de chose. Désormais, la pêche à la baleine par les japonais se réduit aux eaux territoriales et à la zone économique exclusive du pays. Une très bonne nouvelle pour l'Océan Austral qui va pouvoir devenir un vrai sanctuaire pour les baleines. La décision japonaise, bien qu'elle apparaisse comme arrogante vis à vis de la communauté internationale, réduit grandement son champs d'action, et toute violation du droit international pourra être mieux appréhendée. Le Japon rejoint l'Islande et la Norvège dans les derniers chasseurs de baleines. Si ces pays décident de chasser dans l'hémisphère nord, ils seront considérés comme illégaux. Sea Shepherd continuera de se battre pour faire respecter le droit international. Depuis 2002, Sea Shepherd à réussi à protéger plus de 6000 baleines face aux harpons japonais. Le capitaine Paul Watson (Sea Shepherd) a déclaré: «Nous sommes ravis de voir la fin de la chasse à la baleine dans le sanctuaire de l'Océan Austral. Nous sommes ravis d'avoir bientôt un sanctuaire pour les baleines dans l'Atlantique Sud et nous espérons pouvoir continuer à nous opposer aux trois derniers pays pirates de la chasse à la baleine que sont la Norvège, le Japon et l'Islande. La chasse à la baleine en tant qu’industrie «légale» a pris fin. Il ne reste plus qu'à éponger les pirates. Sources : http://globenewswire.com Déclaration de Watson pour CTV Le Monde. Mardi dernier, Cash Investigation a encore fait (trop) bien son travail en dévoilant un nouveau scandale environnemental, la pollution plastique. Des plages jonchées de déchets à des rivières de bouteilles en plastique, on constate que la situation actuelle est critique. Si nous connaissions bien les ravages du plastique dans nos océans, Cash nous a démontré comment cette pollution cache un business très rentable pour les producteurs de plastiques et que les lobbies sont prêt à tout pour que notre demande pour cette matière continue d'augmenter au détriment de la faune marine.Si d'ici 2050 rien n'est fait pour arrêter cette tendance, il y aura plus de plastique dans les océans que de poissons. Difficile de boycotter une industrie qui ne vend pas directement au consommateur. Le plastique se retrouve partout. Toutefois, il est possible de partir en guerre contre l'industrie du plastique, il suffit simplement de revoir la façon dont nous consommons. Cela pourrait sembler difficile, cependant il s'agit de simples habitudes à prendre, qui sont dans la majorité du temps, appréciées par notre portefeuille. Les montagnes de déchets plastiques aperçues dans Cash se retrouvent la plupart du temps loin de la France, notamment en Asie, où la pollution plastique est devenu un véritable danger sanitaire tout comme en Afrique. Cependant, la France et l'Europe participe également à la pollution marine. Aujourd'hui, la mer Méditerranée souffre d'une pollution qui détruit tout un écosystème. Selon une étude publiée dans Science, 54 000 à 145 000 tonnes de déchets finissent dans cette mer chaque année. Nous avons donc notre responsabilité dans ce fléau. il est temps d'agir en conséquence. Depuis plusieurs années, éviter le plastique à usage unique n'a jamais été aussi simple. De multiples alternatives fleurissent partout en Europe pour proposer un futur durable à nos océans. En France, l'Association BasLesPailles est en première ligne pour tenter de faire interdire les pailles en plastique du pays. Ce petit bout de plastique est un véritable fléau. Du fait de sa petite taille, elle n'est pas recyclable et se faufile très souvent dans nos égouts, et donc rejoint l'océan. Une vidéo d'une tortue avec un bout de paille dans le nez a beaucoup fait réagir. il s'agit d'une conséquence directe du cocktail que vous buvez en terrasse. Pour éviter cela, l'association préconise l'utilisation de pailles en Inox, en bamboo ou en carton. Facile, pratique et économique, il n'y a pas de raison de retourner au plastique. Dans les restaurants ou les bars, n'hésitez pas à demander votre boisson sans paille. Pour éviter tous les emballages plastiques, il faut adopter un nouveau mode de vie qui ne repose pas sur l'alimentation transformée. En effet, cette dernière est une grande consommatrice d'emballages. Cuisinez chez soi, favoriser les magasins en vrac ( souvent moins chers), manger localement et de saison sont toutes les techniques pour éviter le plastique lors de vos courses. Comment un supermarché peut-il se vanter de vendre du bio emballé dans trois couches de plastique? Il es préférable de trouver le marché le plus proche plutôt que d'acheter des légumes biologiques qui ont fait 5000 km tout en étant suremballés. EVITEZ LE PLASTIQUE FACILEMENT : / Avoir sa tasse de café réutilisable pour éviter les tasses jetables / Bannir complètement le sac en plastique, favorisez le Tote bag. / Remplacer la bouteille d'eau par une gourde. Pour les amateurs d'eau gazeuse, les machines SodaStream permettent de faire son eau gazeuse chez soi. / Refuser les pailles et tout autre plastique à usage unique. / Evitez la nourriture transformée ou le FastFood qui pratiquent le sur-emballage. / Ne pas jeter son mégot dans la rue, peu importe l'endroit, car il contient du plastique et produits chimiques nocifs pour l'environnement. / Acheter en vrac / Ramasser un déchet à chaque visite d'une plage ou d'un cours d'eau. / Toujours avoir des poches de tissus pour refuser les emballages lors de consommation de produits sur le pouce. / Découvrir les alternatives sans déchet de la salle de bain ici /Favoriser les contenants en aluminium ou en verre pour les boissons car recyclables à l'infini ( en les recyclant bien sûr) / Faire pression sur les entreprises qui font du sur emballage. / Et le plus important, c'est d'élever sa voix! Faites vous entendre sur ce fléau, parlez en autour de vous, faites du bruit. Partagez-nous vos astuces pour faire de cette année, une année sans plastique ! Sources http://www.seas-at-risk.org/images/pdf/publications/SeasAtRiskBackgroundreportSingleuseplasticsandmarineenvironment.compressed.pdf Qui aurait pu penser que s'enduire de crème solaire pouvait avoir des conséquences dangereuses sur la biodiversité. Au contraire, les publicités de ce produit vantent la protection de la peau face aux rayons du soleil. Si ces crèmes protègent nos peaux, elles sont devenues l'ennemi juré des fonds marins et notamment des coraux.
En effet, les crèmes traditionnelles ne font pas dans la petite mesure quand il s'agit d'introduire des ingrédients chimiques dans leurs compositions. Ces ingrédient non-naturels ont un impact direct sur les coraux. Au contact de l'eau, nous perdons 25% de notre protection solaire contenant notamment de l'oxyde de zinc ou du dioxyde de titane qui participera au blanchiment des coraux. Chaque année, 4000 tonnes de crèmes solaires sont déversées dans les océans. Nos crèmes sont donc une véritable menace pour la survie de l'écosystème marin. Selon GreenCross France et Territoire, 75% des récifs coralliens sont menacés de disparition. Nous devons vite agir si vous souhaitons préserver la faune marine. Pas de panique, protéger les fonds marins ne rime pas forcément avec devoir se priver de baignade en mer ou bien d'être obliger de brûler. Au contraire, depuis quelques années, plusieurs marques ont compris l'importance de minimiser notre impact sur les océans en créant des crèmes solaires beaucoup plus naturelles. On remplace les produits chimiques par des composants naturels comme les minéraux, différentes huiles ( jojoba,coco..). Voici quelques marques Eco-Conscious qui existent : Biotherm WaterLover Sun Milk SPF30, UV bio (Vegan), Bio Evoa Eq, Algotherm/AlgoSun Acorelle Seventy One Percent Pour plus de renseignements, consulter votre pharmacien. Depuis plusieurs années, des centaines de vidéos sont partagées sur les réseaux sociaux, dénonçant les conséquences dramatiques du plastique qui finissent dans les océans de la planète. Des plages jonchées de déchets à des rivières de bouteilles en plastique, on constate que la situation actuelle est critique. Si d'ici 2050 rien n'est fait pour arrêter cette tendance, il y aura plus de plastique dans les océans que de poissons. Voilà la raison pourquoi nous devons nous engager contre le plastique dès aujourd'hui. Cet été, plusieurs façons d'éviter de polluer la mer par vos actions quotidiennes. Vous relevez le défi? Généralement, les vidéos de montagnes de déchets plastiques se retrouvent loin de la France, notamment en Asie, où la pollution plastique est devenu un véritable danger sanitaire tout comme en Afrique. Cependant, la France et l'Europe participe également à la pollution marine. Aujourd'hui, la mer Méditerranée souffre d'une pollution qui détruit tout un écosystème. Selon une étude publiée dans Science, 54 000 à 145 000 tonnes de déchets finissent dans cette mer chaque année. Nous avons donc notre responsabilité dans ce fléau. il est temps d'agir en conséquence. Depuis plusieurs années, éviter le plastique à usage unique n'a jamais été aussi simple. De multiples alternatives fleurissent partout en Europe pour proposer un futur durable à nos océans. En France, l'Association BasLesPailles est en première ligne pour tenter de faire interdire les pailles en plastique du pays. Ce petit bout de plastique est un véritable fléau. Du fait de sa petite taille, elle n'est pas recyclable et se faufile très souvent dans nos égouts, et donc rejoint l'océan. Une vidéo d'une tortue avec un bout de paille dans le nez a beaucoup fait réagir. il s'agit d'une conséquence directe du cocktail que vous buvez en terrasse. Pour éviter cela, l'association préconise l'utilisation de pailles en Inox, en bamboo ou en carton. Facile, pratique et économique, il n'y a pas de raison de retourner au plastique. Dans les restaurants ou les bars, n'hésitez pas à demander votre boisson sans paille. Pour éviter tous les emballages plastiques, il faut adopter un nouveau mode de vie qui ne repose pas sur l'alimentation transformée. En effet, cette dernière est une grande consommatrice d'emballages. Cuisinez chez soi, favoriser les magasins en vrac ( souvent moins chers), manger localement et de saison sont toutes les techniques pour éviter le plastique lors de vos courses. EVITEZ LE PLASTIQUE FACILEMENT : / Avoir sa tasse de café réutilisable pour éviter les tasses jetables / Bannir complètement le sac en plastique, favorisez le Tote bag. / Remplacer la bouteille d'eau par une gourde. Pour les amateurs d'eau gazeuse, les machines SodaStream permettent de faire son eau gazeuse chez soi. / Refuser les pailles / Evitez la nourriture transformée ou le FastFood qui pratiquent le sur-emballage. / Ne pas jeter son mégot dans la rue, peu importe l'endroit, car il contient du plastique et produits chimiques nocifs pour l'environnement. / Acheter en vrac / Ramasser un déchet à chaque visite d'une plage ou d'un cours d'eau. Pour commencer la vie sans plastique, ou en tout cas avec moins de plastique, le site SansBPA.com détient tout les éléments pour aider dans la transition. Partagez-nous vos astuces pour faire de cet été, un été sans plastique ! Sources http://www.seas-at-risk.org/images/pdf/publications/SeasAtRiskBackgroundreportSingleuseplasticsandmarineenvironment.compressed.pdf L'enjeu mondial de la lutte contre la pollution des mers par le plastique est bien connu de tous. Chaque jour, des millions de tonnes de plastique finissent dans les océans et menacent une grande partie de l'écosystème marin. On estime que si rien n'est fait avant 2050, il y aura autant de plastique que de poissons dans nos océans. Un constat alarmant qui doit nous faire réagir sur notre production de plastique et la gestion de nos déchets à travers le monde. Certains citoyens n'attendent pas une action gouvernementale pour créer le changement. C'est le cas de Kennedy et Dipali et plusieurs activistes , habitants du Ghana, qui ont lancé l'association "Plastic Punch" pour combattre la pollution plastique dans leur pays. Une cagnotte pour financer les actionsPlastic Punch regroupe des activistes et des professionnels dans plusieurs domaines pour sensibiliser les populations aux dangers du plastique, et mettre en place des solutions innovantes pour nettoyer les zônes côtières tout en permettant aux communautés locales de générer des revenus en réutilisant et recyclant le plastique récolté. Un projet abouti prenant en compte toutes les conséquences du plastique, et en proposant des solutions à tous les niveaux pour combattre à court et long terme la pollution marine.
Le 17 mars dernier, Plastic Punch a opéré une action de nettoyage de grande ampleur sur une plage, là où les tortues viennent pondre. (voir photo ci-dessous) Cela a permis de sensibiliser les citoyens sur la nécessité de combattre la pollution. Cette association a besoin de notre aide pour continuer leurs actions et ainsi rendre à la nature les belles plages du Ghana et protéger la population. Ils ont lancé une campagne de crowdfunding en ligne, c'est à dire une cagnotte virtuelle pour amasser de l'argent. Avec ces fonds, Plastic Punch compte organiser de nouvelles journées de sensibilisation et de communication ainsi que de nouveaux nettoyages de plages tout en soutenant d'autres associations environnementales. Il manque 40 euros à trouver pour que l'objectif des 550 euros soit franchi avant les six prochains jours. Le montant de votre don est totalement libre en fonction de ce que vous pouvez donner. Une petite action à grande répercussion pour nos océans. Un grand merci au travail de Plastic Punch, Le Jeune Engagé soutient vos initiatives et espèrent un bel avenir pour l'association.
En 2050, la présence de plastiques dans les océans aura dépassé le nombre de poissons. Un phénomène catastrophique est entrain de se produire sous nos yeux, il sera vite irréversible si nous ne faisons rien. La mer méditerranée est l'exemple même de la pollution des espaces marins. En effet cette mer intercontinentale presque entièrement fermée, bordée par les côtes d'Europe, d’Afrique du Nord et d’Asie et s’étendant sur une superficie d’environ 2,5 millions de kilomètres carrés est victime d'une activité humaine incontrôlée Cette mer représente le carrefour du monde en terme de flux maritimes. Près de 30% des bateaux dans le monde passent par la méditerranée, qui représente seulement 1% de la surface des océans. L'une des ces voies maritimes est le canal de Corse. Il débute au Cap Corse et s'étend jusqu'au sud de la côte est de l'île, son niveau de fréquentation le place en haut de l'échelle des risques en matière de pollution. Pas moins de 20.000 navires empruntent cette trajectoire chaque année. Au total, c'est 25 millions de tonnes de matières dangereuses qui transitent dans ce canal. De plus cette espace marin est victime d'une surpêche et d'une industrie polluante. "Selon un rapport de l’ONG Oceana, 96% des stocks des eaux européennes sont surexploités. Si la pêche industrielle est responsable de la diminution du nombre de poissons, le réchauffement climatique a également un rôle à jouer.La Méditerranée est un "hot spot" du réchauffement climatique. Comme cette mer est fermée, sa température augmente beaucoup plus vite que dans les autres régions marines. La surpêche systématique sur toutes les espèces et pratiquée sur tout le bassin aggrave cette situation en affectant le renouvellement de générations de nombreuses espèces. De plus, l'activité industrielle n'améliore pas les choses. Prenons l'exemple actuel de la pollution des calanques par les rejets de Boues rouges où 30 millions de tonnes de boues rouges toxiques ont été ainsi déversées dans les fonds marins. Si un manque vital de contrôle par les gouvernements est notable, notre rôle entant que consommateurs est également responsable de la pollution de cette espace. En effet, nos achats très souvent suremballés participent à la pollution des mers et donc à l’appauvrissement de la biodiversité. De nombreux animaux ingérent nos sacs plastiques que nous utilisons inutilement pendant moins de 10 minutes en moyenne. De plus, prenons l'exemple d'un déchet anodin : le mégot de cigarette, on estime que celui-ci représente 40% des déchets en mer Méditerranée. Son impact environnemental est catastrophique car contient des centaines de substances toxiques. Il est donc impératif, en tant que consommateur, de faire attention à la production de nos déchets. Ayez le réflexe de : - ne pas utiliser de sacs plastiques jetables (interdits en France depuis janvier mais toujours disponible à plusieurs endroits.) - interpellez les entreprises qui font du suremballage. Boycottez leurs produits si ils ne réagissent pas ( La pétition est un outil redoutable pour faire pression) - Participez au nettoyage de plage ou même dans votre quartier. Vous pouvez rejoindre le groupe RUN ECO TEAM sur Facebook qui organise des footings en ramassant des déchets. - ne jetez pas vos mégots dans la rue car ils finiront souvent en mer. Munissez de cendriers portatifs ou bien trouvez la poubelle la plus proche. La pollution des océans, victime de notre alimentation carnée. Diminuer sa consommation de viande participe à la sauvegarde de nos ressources marines. Pourquoi? Car une grande partie de notre pêche industrielle qui vident les océans sert à nourrir le bétail. Il est donc important de diminuer ou arrêter sa consommation de viande. La consommation de poissons doit également être responsable. Il faut savoir d'ou provient notre achat et éviter les poissons surexploités (thons,saumons..) Sauver les océans, c'est également le travail de plusieurs associations sur le terrain tel que Sea Shepherd et SurfRider. Il est intéressant de voir le travail accompli et de les aider dans la mesure du possible. N'attendons pas des réactions de nos gouvernements, changeons dès aujourd'hui notre façon de consommer pour sauver nos océans et nos mers. Source : Science et Avenir , Le Monde "SI les océans meurent, nous mourrons" Deux navires de l'association Sea Shepherd ont pris la route début décembre vers l'océan Austral pour combattre le braconnage japonais. En effet, depuis mi-novembre une flotte de baleiniers japonais a pris le large pour chasser la baleine avec un quota auto-attribué de 333 petits rorquals. Cette chasse devenue illégale depuis 2014 par la Cour Internationale de Justice n'a pas cessée suite à un manque de pressions diplomatiques. Sea Shepherd est donc de retour en océan Austral pour faire le travail du gouvernement australien pendant plus de 4 mois. Cette 11eme campagne de protection des baleines baptisée Opération Némésis sera menée par le bateau Ocean Warrior, un engin capable de dépasser les baleiniers et muni d'un puissant canon à eau. Une opération de très grand ampleur et onéreuse. Depuis le 24 décembre, Sea Shepherd est arrivé en Océan Austral est a déja pu localiser un harponneur japonais, le Yushin Maru 2, qui en 2010 avait délibéremment fait coulé le Ady Gil, catamaran de Sea Shepherd. L'Ocean Warrior poursuit donc le Yushin Maru 2, tandis que le Steve Irwinn, navire amiral de l'association, se lance à la poursuite du Nishin Maru, bateau usine japonais et maitre de la flotte. Selon Sea Shepherd, si le Yushin Maru 2 se cache parmi les glaciers, le reste de la flotte japonaise ne doit pas être très loin. Le début de la mission se porte donc bien et l'association espère arrêter les baleiniers sous peu. Même si Sea Shepherd remplace les gouvernements dans la protection des baleines, l'association ne vit que grâce aux dons. Il est donc important de les soutenir pour permettre une nouvelle victoire face aux baleiniers. Nous souhaitons une belle année à toute l'équipe de Sea Shepherd et espérons que 2017 soit une année de victoire pour les océans. |
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