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Rémunération indécente des producteurs : Le café Carte Noire visé par une campagne de boycott10/22/2020 Bien que la crise sanitaire occupe aujourd'hui l'espace médiatique, il ne faut pas oublier que des millions de personnes à travers le monde subissent d'autres crises, où l'épidémie n'en représente qu'une de plus. Ces individus souffrent dans un silence assourdissant. C'est le cas des producteurs de café des multinationales. Aujourd'hui, i-boycott et Fair(e) ont décidé de rompre ce silence pour défendre les milliers de producteurs de café qui ne peuvent plus vivre dignement de leur vente, alors que les prix des produits ici ne cessent d'exploser. La campagne de boycott lancée par les deux associations vise à rétablir une justice sociale pour les cafeiculteurs de Lavazza, groupe italien, détenant notamment Carte Noire. Aujourd'hui, la marque parle d'engagements environnementaux, sans évoquer la protection de ses producteurs par un revenu décent. Ceux-ci sont soumis aux aléas de la bourse pour être rémunérés. Ceci n'est pas acceptable.
Voici les revendications d’ I-boycott, n’hésites pas à rejoindre la campagne (lien en dessous) Depuis 3 ans, le marché du café traverse une crise historique des prix : - La majorité des caféiculteur.rice.s vit en dessous du seuil de pauvreté avec moins de deux dollars par jour, tout en continuant de travailler et de vendre son café. Entre le mois d’août et septembre 2020, les prix ont connu une variation de 40% ! Pourtant : - Les ventes de café se multiplient dans le monde, ce qui nécessite un accroissement des volumes de production. - Les prix affichés en magasin n’ont jamais été aussi élevés, notamment depuis l’apparition des dosettes et capsules. Le consommateur paie le prix fort. - Les grands groupes industriels et les distributeurs captent l’essentiel de la richesse créée au détriment des caféiculteur.rice.s En France, ils ont plus que doublé leurs gains (passant de 1,2 milliards à 2,6 milliards) en 20 ans pendant que les revenus des millions de caféiculteurs dans le monde et leur famille stagnent, voire régressent. Certains d’entre eux gagnent moins aujourd’hui qu’il y a 20 ans ! Les responsables : - La structuration du marché, accroissant la concentration du pouvoir dans les filières agricoles, qui permet aux multinationales de dicter les règles et les prix : trois grands groupes qui se partagent 80% du marché en France, dont Lavazza. Le groupe, avec sa marque Carte Noire, détient 16,7% du marché français et voit son chiffre d’affaires augmenter d’année en année. Entre 2017 et 2018, le chiffre d’affaires de Lavazza France a augmenté de 50 % ! - Mais le géant Lavazza, propriétaire de Carte Noire, marque de café à domicile et cafés-restaurants, ne semble pas prêt à participer à une plus grande justice économique et sociale. Le groupe italien multiplie les grandes déclarations, dépense beaucoup en image pour montrer que son café est "green" et socialement buvable. A aucun moment, Lavazza ne parle de justice économique. Pas une déclaration sur combien sont réellement payés les producteurs ! Au contraire, Lavazza continue à s’engager avec des labels comme Rainforest/Utz qui ne comportent aucun engagement à lutter contre les inégalités économiques et à payer décemment et équitablement les caféiculteur.rice.s. NOS REVENDICATIONS : 1. Poser les bases d’une transformation de votre relation avec vos producteur.rice.s de café, en leur versant dès maintenant un revenu décent, soit un prix minimum garanti, sur plusieurs années, d’au moins 30% supérieur aux coûts de production (qu’ils fixeront eux-mêmes), non fixés sur le cours de la Bourse, incluant le panier de biens essentiels locaux et une prime d’investissement aux projets collectifs, gérée de façon autonome par les organisations de producteur.rice.s. 2. D’être transparents sur vos marges et sur les prix que vous payez aux producteur.rice.s, et tout au long de la chaîne de transformation, pour cesser d’être une boîte noire. texte tiré de la plateforme I-boycott
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De la haute couture, aux souvenirs kitchs en passant par les nombreuses capuches de manteaux, la fourrure est encore très présente dans notre société.
Dans les années 1950, la fourrure était un signe d'élégance et de richesse de la bourgeoisie. Aujourd'hui, l’élevage intensif a rendu cette matière très abordable. Pourtant, cette industrie est bien connue pour le sort infligé à plus de 150 millions d'animaux chaque année. La fourrure est devenue le symbole de maltraitance animale le plus médiatisé dans le monde. Cela n’empêche pas de nombreuses personnes d'acheter des manteaux en poils de bêtes. L'industrie de la fourrure représente l'égocentrisme de l'Homme. Jadis, nos ancêtres utilisaient celle-ci pour survivre dans des conditions particulièrement difficiles. Aujourd'hui, il s'agit simplement d'un effet de mode. Un effet de mode qui oblige 150 millions d'animaux chaque année à être élevés en batterie ou piégés dans la nature pour finir en pompon sur un bonnet. Les élevages sont particulièrement barbares où les bêtes sont perçues comme de simples produits. Après un an d'enfermement, visons, renards ou lapins seront électrocutés, gazés ou abattus. Qu'ils proviennent d'Europe, de Chine ou du Canada, aucune loi ne protège ces animaux qui, rappelons-le, sont dotés de sensibilité. Comment pouvons-nous, en 2019, soutenir une industrie exerçant une violence animale complètement inutile? En consommant, nous avons tendance à oublier la provenance de nos achats. Si les consommateurs visitaient les fermes à fourrure avant d’acheter, bizarrement peu oseraient en porter. Nous devons donc continuer à faire du bruit pour que la fourrure devienne une fois pour toute complètement dépassée. Pour finir sur une note positive, chaque mois, les activistes et consommateurs engagés font plier de nouvelles marques à ne plus utiliser de la fourrure. Récemment Jean-Paul Gaultier a annoncé mettre un terme à l’utilisation de cette matière. Celui-ci s’ajoute à la longue liste des créateurs anti-fourrure. Le créateur français a déclaré que la fourrure n’avait plus lieu d’être en constatant ce que nous pouvions faire avec du synthétique. Il est donc toujours possible de limiter au maximum ce business meurtrier. En effet, si la demande s'effondre, il n'y a aucune raison que les marques continuent d'en vendre. Une fois de plus, cela dépend de la volonté du consommateur. Il est important de regarder les étiquettes des produits que vous achetez, la fourrure peut se trouver partout aujourd'hui même à des prix imbattables. Cet hiver, vous pouvez vous passer d'un manteau de fourrure, les animaux ne peuvent pas. Pensez-y et acheter responsable. Action engagée sur le web : Interpellez sur Facebook ou Instagram, les marques qui n’ont pas encore fait le pas vers le 0 fourrure : Sandro, Maje, Cacharel, Devred, Le Temps des Cerises…. En savoir plus : mode-sans-fourrure.com La ville de San Francisco a voté ce mardi 20 mars, à l'unanimité, l'interdiction de la vente de nouvelles fourrures à partir du 1 janvier 2019. Une nouvelle fois, la ville américaine se montre exemplaire sur le sujet de la protection des animaux, et plus largement sur le respect de l'environnement.
À partir du 1 janvier, tous les commerces de la ville ne pourront plus proposer manteaux, bonnets ou autres pompons à fourrure ayant causé la mort d'un animal. Il s'agit d'une victoire historique puisque San Francisco représente la première grande ville à interdire complètement la fourrure de son territoire. Un message fort envoyé aux marques de haute couture et plus largement à l'univers du textile. Cette décision suit l'engagement de plusieurs entreprises ayant abandonné la fourrure après multiples contestations des consommateurs. C'est le cas de Armani, Hugo Boss, Calvin Klein, Ralph Lauren ou encore très récemment Versace et Furla. Les consciences s'élèvent pour faire face à une industrie causant la mort de plus de 50 millions d'animaux chaque année. Les élevages sont particulièrement barbares où les bêtes sont perçues comme de simples produits. Après un an d'enfermement, visons, renards ou lapins seront électrocutés, gazés ou abattus. Qu'ils proviennent d'Europe, de Chine ou du Canada, aucune loi ne protège ces animaux qui,rappelons le,sont dotés de sensibilité. Si la décision de la ville ne fait pas l'unanimité chez les commerçants, jugeant un impact sérieux sur leurs ventes, ce décret va pouvoir pousser les commerçants à trouver des alternatives et faire évoluer la mode. D'autres pays souhaitent suivre cette démarche comme le Royaume-Uni. En France, la fourrure représente un marché juteux dans la haute couture. Des fermes à fourrure sont présentes sur le territoire et aucune volonté politique n'a pour l'instant exprimé son désaccord face à la situation. L'association L214 a lancé une pétition rassemblant 112 000 personnes dénonçant les fermes à fourrure françaises. Le passé violent de l'animal captif remonte aux années 90 lorsque une étudiante glisse par inadvertance dans la piscine, celle-ci ne sera pas capable d'en resortir. En 1991, un évenement plus mysterieux où un homme sera retrouvé mort dans le bassin lors d'une virée de nuit. Plus récemment, en 2010, Tilikum tuera son entraîneuse Dawn Brancheau lors d'une répétition. Dès lors, un scandale éclate aux Etats-Unis sur les effets nefastes de la captivité sur de tel mamifères.
La chaîne américaine utilisera ces evenements marquants pour enquêter sur les conditions de vie de ces animaux marins dans les parcs Seaworld. En 2010, le documentaire Blackfish est dévoilé au grand public. Le reportage dénonçant des conditions horribles ( enclos minuscules, captures violentes, problèmes psychiques) obtient un succès impressionant. Netflix décide également de le mettre sur sa plateforme de streaming. Seaworld connaît alors un chute de fréquentations virtigineuses et de pertes financières colosales. Entre 2014 et 2015, un million de visiteurs en moins. Les militants anti-captivité refusent ce business juteux engendré sur de la souffrance animale et demandent a ce que les orques soient placées dans des sanctuaires. Les pro-Seaworld, quant à eux, défendent une protection de l'espèce et un moyen d'"éducation" pour les enfants. Malgré les campagnes de publicité, Seaworld ne pourra pas se relever de cette polémique. En 2016, le parc aquatique annonce la fin des spectacles puis quelques mois plus tard, la fin de la reproduction des orques en captivité. L'histoire tragique de Tilikum aura toutefois servi a stopper la captivité des orques aux Etats-Unis. En France, et depuis Blackfish, le Marineland d'Antibes est également pointé du doigt par les défenseurs des animaux pour la captivité d'orques et de dauphins. Pour en savoir plus, le documentaire Blackfish est disponible sur Netflix ou en DVD.
L'industrie de la fourrure est bien le symbole de l'égocentrisme de l'homme. Jadis, nos ancêtres utilisaient celle-ci pour survivre dans des conditions particulièrement difficiles. Aujourd'hui, il s'agit simplement d'un effet de mode. Un effet de mode qui oblige 150 millions d'animaux chaque année à être élevés en batteries ou piégés dans la nature pour finir en pompon sur un bonnet. Les élevages sont particulièrement barbares où les bêtes sont perçues comme de simples produits. Après un an d'enfermement, visons, renards ou lapins seront électrocutés, gazés ou abattus. Qu'ils proviennent d'Europe, de Chine ou du Canada, aucune loi ne protège ces animaux qui,rappelons le,sont dotés de sensibilité.
Comment pouvons-nous, en 2016, continuez un tel barbarisme pour satisfaire des consommateurs voulant un col de manteau doux? Si ces mêmes consommateurs visitaient les fermes à fourrure, bizarrement plus beaucoup d'entre eux oseraient porter de la fourrure. Mais en écoutant des propos comme Karl Lagerfeld, designer chez Chanel qui à dit : "Oui c'est horrible, c'est pour ça que je préfère ne pas y penser", le combat n'est pas gagné d'avance. Pourtant grâce a des associations et des consommateurs engagés, la tendance est entrain de changer. Cette année encore, plusieurs marques ont abandonné la fourrure comme récemment The Kooples. Il est donc toujours possible de limiter au maximum ce business meurtrier. En effet, si la demande s'effondre, il n'y a aucune raison que les marques continuent à en vendre. Une fois de plus, cela dépend de la volonté du consommateur. Il est important de regarder les étiquettes des produits que vous achetez, la fourrure peut se trouver partout aujourd'hui même à des prix imbattables. Les alternatives existent aujourd'hui pour remplacer la fourrure animale et le synthétique est devenu très similaire. Cet hiver, vous pouvez vous passer d'un manteau de fourrure, les animaux ne peuvent pas. Pensez-y et acheter responsable. |
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