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C'est un combat que les riverains de Fournès auraient bien pu se passer. Depuis quelques mois, la construction d'une nouvelle plateforme d'Amazon dans le village inquiète les riverains. En effet, ce nouvel entrepôt du géant de la vente en ligne viendrait dénaturer ce paysage gardois, à moins de 5 km du Pont du Gard.
Cette nouvelle construction n'est pas un cas isolé. L'association Les Amis de la Terre affirme que la multinationale souhaite construire 9 nouveaux entrepôts en France dans les mois qui viennent. Cette volonté d'expansion est un réel danger à plusieurs niveaux. Dans un premier temps, ces entrepôts représentent parfaitement le phénomène de bétonisation des terres françaises, où les terres agricoles, forêts et autres lieux préservés disparaissent sous le béton. L'association ATTAC Nîmes évoque la bétonisation de 51 hectare pour le seul projet de Fournès : « Dans un contexte d’urgence sociale et écologique, Amazon et son monde, constituent une menace réelle. Il s’agit d’une verrue environnementale qui dévaloriserait le site du Pont du Gard classé au « Patrimoine mondial de l’Unesco » depuis 1985,14 hectares bétonnés sur 51 prévus. » Dans un second temps, Amazon représente un réel danger pour l'économie locale. À chaque fois que la multinationale gagne des parts de marché, ce sont des librairies et autres commerces qui sont obligés de fermer. Il est encore temps d'agir. Les habitants de Fournès ont montré leur fort désaccord à l'implantation de cette nouvelle plateforme. Soutenons-les en signant cette pétition. Nous avons aussi le pouvoir d'agir en favorisant nos commerces de proximité et en refusant l'achat en ligne. Sources : https://www.challenges.fr/top-news/des-deputes-veulent-geler-l-implantation-d-entrepots-du-e-commerce_713020 https://local.attac.org/attacnimes/?17-juin-Stop-a-la-Reintoxication&fbclid=IwAR34IFVJR2UNJ6EYx7KuD_5F10HKXbZ7KR1DmEfUmqr20lsulk0ytTezYhQ
1 Commentaire
De Paris à Berlin en passant par Londres, les capitales européennes font face à une nouvelle forme de contestations. Exit les manifestations classiques avec des marches, dont certains questionnent leurs efficacités, le mouvement mondial Extinction Rébellion mène une semaine d'actions de désobéissance civile.
Que se passe t-il ? Une grande majorité d'entre nous avons, désormais, connaissance de l'urgence climatique et des conséquences de notre activité sur le vivant. Pourtant, quand on regarde nos gouvernements ou les plus grandes entreprises, nous avons l'impression que nous ne sommes pas sur la même page. Des banques qui soutiennent l'industrie fossile, Total qui souhaite importer de l'huile de palme pour faire du biocarburant, ou Bayer qui donne corps et âme pour son glyphosate, l'intérêt des multinationales est bien loin de l'intérêt général écologique. Extinction Rébellion fait de la désobéissance. En colère face à cette inaction politique, des "rebelles" d'Extinction Rébellion ont décidé de mener des actions chocs de blocage dans les capitales pour déranger, et ainsi interpeller de manière plus forte les autorités publiques mais aussi l'opinion général. En bloquant des ponts, des entreprises ou encore des magasins, XR souhaite dénoncer les principaux responsables du dérèglement climatique, et remettre en question notre système de consommation quitte à enfreindre la loi. Une nouvelle forme d'actions qui se veut non-violente et qui vient relancer le combat pour le vivant. Pourtant ce concept n'est pas nouveau puis-ce qu’il est théorisé par Thoreau en 1849, après avoir été jeté en prison pour avoir refusé de payer ses taxes, Celui-ci refusant de financer par celles-ci une guerre au Mexique. Bien que cette idée ne soit pas nouvelle, le débat sur cette forme d’action reste entière. Il faut toutefois comprendre un point. Ces actions sont primordiales pour plusieurs raisons. Dans un premier temps, elles médiatisent l'écologie, et permet de mobiliser des gens qui ne sont pas encore sensibles au sujet, c'est un peu le rôle de Greta Thunberg depuis 1 an. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas tous au même niveau d'engagement, et des actions qui nous paraissent trop simplistes, comme les marches pour le climat, peuvent être une première étape pour beaucoup de gens . Dans un deuxième temps, l'importance de ces actions réside dans le fait qu'elles nous dérangent. En effet, cela peut être chiant d'être coincé dans sa voiture car un pont est bloqué, que l'on ne peut pas accéder à un magasin ou bien que l'on soit choqué par un mode d'action mais être bousculé de notre quotidien confortable est une bonne chose. Dans nos journées plutôt routinières, nous avons tendance à laisser de coté des préoccupations moins visibles, à se protéger dans nos petits conforts. Pourtant, la crise écologique est toujours là, et les actions d'Extinction Rébellion viennent déstabiliser nos routines consuméristes. On peut être pour ou contre ces actions, mais à la fin de la journée, tous le monde aura pris conscience qu'il y a un enjeu non discutable : la crise écologique. Ce jeudi, une quarantaine d'abeilles révoltées s'en sont pris au siège du géant pharmaceutique Bayer, propriétaire récent des pesticides Monsanto, pour dénoncer leur disparition imminente causée par ces produits. Non, nous ne sommes pas dans Bee Movie, il s'agit de militants d'Attac qui ont mené une action coup de poing pour dénoncer les agissements de cette multinationale.
L'action s'est voulue colorée. Les militants ont repeint en jaune la façade de la firme et ont déversé du faux miel devant l'entrée. Le but étant de symboliser la disparition de la faune et la flore, et particulièrement les insectes qui sont les premières victimes des produits chimiques déversés dans nos champs. Attac accuse la firme "d'actes criminels" en empoisonnant nos assiettes, notre air et notre biodiversité. L'organisation poursuit en dénonçant la complaisance de l'Etat qui est à la merci de puissants lobbys. Les derniers rétropédalages du gouvernement sur le glyphosate passe mal. Et pour cause, ce pesticide qui accumule les rapports sur sa dangerosité, n'est toujours pas interdit, et aucune inscription dans la loi promet de le faire. A la veille de la grève étudiante pour le climat, puis de la Marche du Siècle samedi, cette action tente de rappeler qui sont les "vrais responsables du dérèglement climatique" en appelant à une grande mobilisation des citoyens. Une pétition a réuni 250 000 signatures pour demander à l'Etat d'inscrire, une fois pour toute, l'interdiction du glyphosate dans la loi. Ce qui serait un réel engagement de l'état pour une agriculture sans pesticides. Le mouvement "Nous Voulons des Coquelicots", quand à lui, rassemble près de 500 000 citoyens. |
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