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C'est une belle victoire pour les forêts indonésiennes et malaisiennes. Total vient d'annoncer l'abandon définitif de l'utilisation de l'huile de palme pour ses biocarburants d'ici à 2023. Après des années de combat par plusieurs ONG, le géant mondial des énergies fossiles a cédé. Il s'agit d'une première victoire face aux conséquences désastreuses de la multinationale sur la planète.
C'est un revirement de situation. En 2019, Total présentait son projet de reconversion de l'usine de la Mède (Sud de la France) en bio-raffinerie pour créer du biocarburant. En combinant pétrole et récoltes végétales, Total a pu créer une essence moins chère, et soi-disant plus écologique. Toutefois, ce n'était sans compter l'utilisation de l'huile de palme comme source végétale. Dès lors, l'usine a fait exploser l'importation de l'huile de palme en France avec 400 000 tonnes réservées à nos carburants, soit le double de la consommation annuelle en France. Cette décision était donc à contre-courant des efforts de lutte contre la déforestation importée, où 50% des forêts indonésiennes ont disparu du fait de l'explosion de la demande de l'huile de palme sur les 50 dernières années. Aujourd'hui, plusieurs raisons expliquent la décision du groupe pétrolier. Dans un premier temps, après plusieurs rebondissements, l'avantage fiscal que bénéficiait Total pour son biocarburant a été annulé, devenant beaucoup moins rentable. De plus, plusieurs ONG dont Greenpeace avaient saisi la justice, et avaient obtenu gain de cause pour exiger à l'entreprise une étude d'impact sur les conséquences écologiques de ce biocarburant. Alors que la firme vient de changer de nom (TotalEnergies) dans une volonté de se donner une nouvelle image, l'abandon de l'huile de palme est une première étape pour redorer son blason. Toutefois, Total est encore loin de respecter les Accords pour le Climat, et son attachement aux énergies fossiles freinent la transition écologique. Sources : https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/totalenergies-n-utilisera-plus-d-huile-de-palme-a-partir-de-2023-1625489901?fbclid=IwAR0EAZN_jU3TPi7PGni_pm5OTOTX0RCT2VwKaDlcMQ7wVQOjjNbrJuEEsQc https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/totalenergies-bannit-l-huile-de-palme-le-groupe-devra-en-faire-beaucoup-plus-pour-preserver-la-planete-commente-france-nature-environnement_4690649.html
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Des centaines de milliers de personnes dans la rue en France pour demander une vraie politique environnementale, tu y crois? C'est bien ce qui s'est passé samedi dernier. Des jeunes, des vieux, des parents, des enfants, nous étions tous dans la rue pour dénoncer un manque d'action du gouvernement Phillipe. Cette vague de contestation a pris de l'ampleur suite à la démission du ministre de l'écologie, Nicolas Hulot. Cependant, il serait beaucoup trop facile de dire que cette marche n'est que le résultat d'un coup de colère ponctuel vis à vis de notre gouvernement en soutien à Hulot.
Au contraire, la démission d'Hulot a pu permettre à des centaines de milliers de citoyens de constater que l'écologie de surface de notre gouvernement ne sera pas suffisant si nous voulons permettre à nos enfants de vivre de façon décente. Une partie de la population a compris les enjeux dont nous faisons face avec le réchauffement climatique et la destruction de la biodiversité. Cette partie doit maintenant impliquer avec elle, le reste de la population française. Ces marches n'ont en aucun cas étaient un appel au désordre. Elles sont le résultat d'une volonté de sensibilisation à grande échelle menées par une jeunesse déterminée. Pourquoi est-ce un signe de relève de la jeunesse? Tout simplement, car les jeunes ont pris en main le combat pour la planète. Grâce aux réseaux sociaux, nous avons compris dans un premier temps les désastres naturels que cause le réchauffement climatique mais également comment la biodiversité disparait à toute vitesse pour soigner une croissance économique. Des pailles en plastique, aux mégots en passant par l'huile de palme et le glyphosate, les nombreux scandales environnementaux ont démontré aux jeunes que nous devons trouver une nouvelle voie qui passera par le développement durable. La Marche pour le Climat a pour beaucoup était la première descente dans la rue pour le climat. Une façon d'envoyer un message clair au gouvernement. A Toulouse, aucune marche n'avais été prévu par les associations traditionnelles. Si Greenpeace, FDH ou Agir pour l'environnement n'étaient pas sur le coup, il était clair que la marche n'aurait aucun succès. Pourtant, un groupe d'étudiants motivés de Sciences-Po Toulouse (Gaïa) a décidé de mener la marche. Résultat? Il n'y avais pas 200 personnes comme en 2014, mais bien 4000 personnes. Comme quoi, le combat environnemental vient de dépasser le cercle associatif en devenant un enjeu de société mené par la jeunesse. Bien évidemment, on peut penser que les jeunes engagés représentent une minorité dans notre jeune population. Toutefois, la prise de conscience s'effectue de plus en plus tôt. Les jeunes sont au courant du danger que va créer le réchauffement climatique, beaucoup plus que les générations de nos grands-parents ou de nos parents. Nous sommes jeunes certes, mais nous avons compris que nous sommes à une période clé. Aujourd'hui, nous allons changer nos habitudes, sensibiliser autour de nous, combattre les gouvernements inefficaces, boycotter les entreprises polluantes et imposer une transition énergétique de nos villes. Les jeunes ont l'énergie, la volonté et la determination pour créer un monde plus durable et plus juste. Il ne reste plus qu'a le démontrer en achetant de façon responsable, en se mobilisant et en votant. Les élections européennes arrivent à grand pas. Une opportunité pour les nouveaux majeurs de montrer leurs ambitions et leurs volontés. Je dois tout de même avouer qu'il y avait des plus vieux à la marche, c'est bien.. de toute façon, vous n'avez plus le choix. Les jeunes ont pris la relève! Allez hop, à la transition écologique. Johan Reboul Une sorte de plaidoyer pour la jeunesse par la jeunesse. Depuis le début de l'année 2017, les abbateuses polonaises ont fait leur apparition dans la forêt de Bialowieza, la plus grande forêt du vieux continent. A ce jour, plus de 50 000 arbres ont été abattu. Pourtant, le parc national est protégé par l'Unesco comme une forêt primordiale et cette déforestation viole les lois européennes. Mais ce massacre a peut-être une fin, depuis que la Cour de Justice Européenne a condamné la Pologne pour ces agissements. Le pouvoir des activistesLa décision de la Cour de Justice Européenne apparait comme une grande victoire pour les centaines d'activistes qui se battent depuis 2017 pour l'arrêt de la destruction de cette forêt centenaire. Aujourd'hui, suite à cette décision, la Pologne encourt jusqu'a 4 millions d'euros d'amende par jour en cas de non respect de la loi, soit la continuation des coupes forestières. Le pays a fait savoir qu'il respecterait la décision.
Cette victoire n'est pas apparue toute seule. Des centaines d'activistes polonais et européens se sont battus pendant plusieurs mois pour freiner les coupes. Certains ont même risqué leur vie en s'opposant face aux machines. La compagnie "forêt d'Etat, responsable de la coupe forestière a même été accusé d'avoir menacé des activistes. L'Etat polonais a défendu ses actions en évoquant "la protection de la vitalité de la forêt" en abattant des arbres morts ou malades. Cependant, derrière les bonnes intentions, se cache un business juteux à plusieurs millions d'euros qui ne fait pas la différence entre les arbres. La forêt de Bialowiesa représente la dernière forêt de cette ampleur en Europe et abrite des centaines d'espèces d'oiseaux et de mammifères. L'Union Européenne a pour une fois pris la défense de la population à l'encontre des entreprises pour préserver un lieux unique. La contestation est un pouvoir fort pour le citoyen dans le but de protéger la planète. Voici un article de notre partenaire « En Vert Et Contre Tout » créé par Leïla Rölli Chroniqueuse, journaliste freelance et blogueuse suisse ! Pour celles et ceux qui n’ont pas suivi, il s’agit d’un moteur de recherche, comme les célèbres Google ou Bing, à la différence qu’Ecosia utilise 80% de ses bénéfices pour planter des arbres au lieu de se remplir les poches. Depuis son lancement en 2009, Ecosia apporte son aide à des programmes de reforestation au Burkina Faso, en Tanzanie, au Pérou, au Nicaragua, à Madagascar en l’Indonésie et plus récemment en Éthiopie, la petite dernière à avoir rejoint l’Ecosia Family. Aujourd’hui, et grâce à une communauté d’utilisateurs grandissante, Ecosia vient de fêter son 20 millionième arbre planté, et vous remercie en sortant une petite vidéo commémorative. Le logarithme s’est grandement amélioré depuis ses débuts et se révèle être très performant. Toutefois, si l’utilisateur ne trouve pas exactement ce qu’il est venu chercher sur Ecosia, le moteur, en bon joueur, permet de basculer sur Google grâce à un bouton présent dans sa barre d’outil. Un arbre toutes les 1,7 secondes!Dans une totale transparence, la page officielle d’Ecosia affiche toute une série de compteurs qui permettent de s’informer sur l’avancée des projets soutenus. À l’instant où j’écris ces lignes, pas moins de 19’289’500 arbres ont déjà été plantés pour un coût unitaire de 0.22€. Il est également possible de consulter les rapports d’activités et les reçus des dons faits aux différentes associations. Qui plus est, des vidéos ou photos sont postées régulièrement sur le blog pour que, derrière nos écrans, nous puissions voir que nos recherches quotidiennes sont aussi de réelles bonnes actions. Difficile de faire plus limpide! Gratuit, simple et efficace, Ecosia est le moyen le plus simple d’œuvrer pour la planète, et ce, sans même bouger de chez soi! Pour découvrir d'autres infos positives sur l'environnement, visite notre partenaire ! Dès Janvier 2019, les animaleries californiennes ne pourront plus vendre des chiens, chats et lapins si ceux-ci ne proviennent pas de refuges. Une loi saluée par les groupes de protection animale évoquant une réelle avancée dans la lutte contre la maltraitance dans le commerce des animaux domestiques. Cette loi a comme objectif de faire évoluer les mentalités sur l'animal. En interdisant la "vente" d'un animal en magasin, le gouvernement souhaite promouvoir l'adoption en refuges. Il s'agit donc d'une volonté à arrêter de considérer l'animal comme une marchandise très souvent synonyme de maltraitance par négligence. Toutefois, la loi n'interdit pas l'achat d'un animal par un propriétaire indépendant.
L'abandon des animaux de compagnie, représente un fléau aux Etats-Unis. L'an dernier, plus de 1,5 millions d'animaux ont du être euthanasié. Souvent acheté, dans le but d'en faire un cadeau, l'animal domestique va être abandonné lorsque celui-ci sera considéré comme encombrant. Eh oui, un chien grandit et donc grossit, surprenant! Les animaux s'entassent donc dans les refuges quand au même moment des animaleries vendent des chiots qui se retrouveront au pied du sapin à Noël. Un cercle vicieux que l'Etat de Californie souhaite courageusement cassé. En France, la situation est la même. Pourtant l'Etat n'a pris aucune mesure pour son encadrement. Plusieurs pétitions rassemblent des milliers de personnes demandant l'arrêt de vente d'animaux dans les magasins tel que Jardiland. Ces magasins sont dénoncés pour les conditions déplorables de leurs animaux qui très souvent ont une espérance de vie très courte à la sortie. Des trafics d'animaux ont déjà été constaté notamment avec les pays de l'Est qui vendent aux animaleries des animaux à des prix imbattables. Les associations pour la protection animale espèrent que la loi en Californie influence d'autres villes et pays à suivre le pas. Vous la connaissez, suite au reportage de Cash Investigation de mai dernier, la centrale de charbon d'Hazelwood en Australie a annoncé sa fermeture dès le printemps 2017. Connue pour être la centrale la plus polluante du monde, elle avait été vivement critiquée par les écologistes suite au géant incendie qui avait pris dans la mine avoisinante pendant 45 jours exposant les 12 000 habitants de la ville a un niveau de pollution très élevé.
Engie, groupe énergétique français (propriété de l'Etat à 33%) et détenteur de la centrale a annoncé vouloir se reconcentrer sur les énergies bas carbone a quelques jours de la COP22 qui se tiendra à Marrakech le 7 novembre. La centrale qui emploie 750 personnes et produit 5% de l'éléctricité australienne va se préparer à son démantèlement en gardant 250 emplois sur place pour permettre la réhabilitation de la mine. Les ONG détermine cette action comme positive et favorise la transition énergétique nécessaire pour ralentir le réchauffement climatique. Deux lamantins, âgés de six et sept ans, vont quitter Singapour pour la Guadeloupe dans le cadre du premier programme mondial de repeuplement de cette espèce. En effet, les lamantins ont disparu depuis le début du 20ème siècle dans cette région d'outre-mer en raison de la pêche intensive. Ces deux bêtes sont les premiers des 15 individus qui devraient rejoindre la Guadeloupe. Ils seront accueillis dans la réserve naturelle de Grand Cul-de-Sac Marin qui s'étend sur plus de 15.000 hectares.
Une très bonne nouvelle pour l'espèce classée "vulnérable" et qui devrait permettre son retour définitif dans quelques années. Source: Le Huffington Post Cathay Pacific n'est pas la seule compagnie a avoir pris partie contre la surexploitation du requin puis-ce que Thai Airways et Philippine Airlines ont déjà arrêté de transporter les ailerons de requins. En sachant que Hong Kong est l'un des marchés principaux d'ailerons de requins dans le monde, le boycott entreprit par ces compagnies aériennes peuvent avoir un impact important sur ce marché. En effet, en 2015 le transport d'ailerons par voie aérienne a baissé de 31% atteignant tout de même 457 tonnes. Cela peut donc freiner ce marché en plein expansion même si toutefois d'autres moyens existent pour livrer ces ailerons à travers la Chine, il s'agit dans un premier temps à influencer d'autres entreprises à faire de même et à médiatiser le réel problème de la surpêche chinoise. Rappelons que la surpêche coûte la vie à plus de 70 millions de requins par an où la plupart du temps, seuls les ailerons seront utilisés et leurs dépouilles rejetés à la mer. Source: Science Avenir |
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