|
Cliquer ici pour modifier.
|
Cliquer ici pour modifier.
|
Cliquer ici pour modifier.
|
Le 29 juillet dernier, les producteurs de betteraves ont demandé à retoucher à la loi en vigueur pour permettre, par dérogation, l’usage des néonicotinoïdes en protection de semences . Ce pesticide interdit depuis le 1er septembre 2018, est fortement décrié par les ONG. On le nomme « tueur d’abeille » pour sa dangerosité sur celles-ci. L’Allemagne a estimé que 75% de la population d’abeilles avait disparu en 30 ans. En France, chaque année, la population recule de 25% à 30%. Il s’agit d’un véritable hécatombe alors même que ces insectes sont indispensables pour la vie sur Terre. D’après les chiffres publiés par Greenpeace en 2016, les abeilles contribuent à 75 % de la production alimentaire mondiale grâce à la pollinisation. Selon National Geographic, « Ces néonicotinoïdes agissent sur le système nerveux des abeilles. Ils ralentissent leur développement, créent des malformations mais surtout génèrent des pertes d’orientation et une incapacité à reconnaître les fleurs. Ces effets nocifs impactent directement la pollinisation des plantes et contribuent à la disparition de l’espèce. » Mais le gouvernement français s’en moque. Face à la colère des producteurs de betteraves qui doivent palier à plusieurs maladies sur leurs récoltes, le ministère de l’Agriculture veut accorder des dérogations permettant d’utiliser des néonicotinoïdes sur cette culture. Le projet de loi indique : « Dans l’attente de la validation d’alternatives possibles à l’usage des néonicotinoïdes qui permettront de lutter de façon suffisamment efficace contre certains dangers sanitaires tels que, par exemple, la jaunisse de la betterave, il est nécessaire de pouvoir permettre des dérogations à l’interdiction totale d’utilisation des produits concernés. » Mais cette loi est également une véritable boite de Pandore sur l’utilisation des pesticides tueurs d’abeilles car elle évoque : « L’article unique du présent projet de loi prévoit en conséquence que l’interdiction d’utilisation des produits contenant des néonicotinoïdes ou des substances similaires prévue par le premier alinéa du II de l’article L. 253-8 du code rural et de la pêche maritime pourra faire l’objet, jusqu’au 1er juillet 2023, de dérogations limitées à l’utilisation de semences traitées avec ces produits.. » Ainsi, le cas des betteraves n’est qu’une dérogation parmi tant d’autres. Notre agriculture intensive n’arrive plus à gérer les maladies des plantations sans pesticides. Plutôt que de prolonger le problème, il est nécessaire de revoir la façon dont nous produisons. La nature est résiliente, il est nécessaire de travailler avec elle pour notre alimentation. Il n’est pas trop tard pour agir. Les auditions parlementaires se poursuivent en amont du futur vote sur la Loi concernant les insecticides "tueurs d'abeilles"! En ce moment, des associations et autres ONG sont auditionnées pour donner leur avis. La loi sera présentée le 5 octobre. C’est maintenant qu’il faut agir, l’association Générations Futures a lancé une pétition qui a déjà récolté plus de 130 000 signatures. Tu peux également interpeller les députés sur Shake Ton Politique. Toutes les infos ci-dessous. Sources : https://www.nationalgeographic.fr/environnement/disparition-des-abeilles-hecatombe-involontaire https://www.change.org/p/julien-denormandie-insecticides-tueurs-d-abeilles-pas-de-dérogation https://shaketonpolitique.org/interpellations/stop-neonicotinoide-parlementaires/
1 Commentaire
Des centaines de milliers de personnes dans la rue en France pour demander une vraie politique environnementale, tu y crois? C'est bien ce qui s'est passé samedi dernier. Des jeunes, des vieux, des parents, des enfants, nous étions tous dans la rue pour dénoncer un manque d'action du gouvernement Phillipe. Cette vague de contestation a pris de l'ampleur suite à la démission du ministre de l'écologie, Nicolas Hulot. Cependant, il serait beaucoup trop facile de dire que cette marche n'est que le résultat d'un coup de colère ponctuel vis à vis de notre gouvernement en soutien à Hulot.
Au contraire, la démission d'Hulot a pu permettre à des centaines de milliers de citoyens de constater que l'écologie de surface de notre gouvernement ne sera pas suffisant si nous voulons permettre à nos enfants de vivre de façon décente. Une partie de la population a compris les enjeux dont nous faisons face avec le réchauffement climatique et la destruction de la biodiversité. Cette partie doit maintenant impliquer avec elle, le reste de la population française. Ces marches n'ont en aucun cas étaient un appel au désordre. Elles sont le résultat d'une volonté de sensibilisation à grande échelle menées par une jeunesse déterminée. Pourquoi est-ce un signe de relève de la jeunesse? Tout simplement, car les jeunes ont pris en main le combat pour la planète. Grâce aux réseaux sociaux, nous avons compris dans un premier temps les désastres naturels que cause le réchauffement climatique mais également comment la biodiversité disparait à toute vitesse pour soigner une croissance économique. Des pailles en plastique, aux mégots en passant par l'huile de palme et le glyphosate, les nombreux scandales environnementaux ont démontré aux jeunes que nous devons trouver une nouvelle voie qui passera par le développement durable. La Marche pour le Climat a pour beaucoup était la première descente dans la rue pour le climat. Une façon d'envoyer un message clair au gouvernement. A Toulouse, aucune marche n'avais été prévu par les associations traditionnelles. Si Greenpeace, FDH ou Agir pour l'environnement n'étaient pas sur le coup, il était clair que la marche n'aurait aucun succès. Pourtant, un groupe d'étudiants motivés de Sciences-Po Toulouse (Gaïa) a décidé de mener la marche. Résultat? Il n'y avais pas 200 personnes comme en 2014, mais bien 4000 personnes. Comme quoi, le combat environnemental vient de dépasser le cercle associatif en devenant un enjeu de société mené par la jeunesse. Bien évidemment, on peut penser que les jeunes engagés représentent une minorité dans notre jeune population. Toutefois, la prise de conscience s'effectue de plus en plus tôt. Les jeunes sont au courant du danger que va créer le réchauffement climatique, beaucoup plus que les générations de nos grands-parents ou de nos parents. Nous sommes jeunes certes, mais nous avons compris que nous sommes à une période clé. Aujourd'hui, nous allons changer nos habitudes, sensibiliser autour de nous, combattre les gouvernements inefficaces, boycotter les entreprises polluantes et imposer une transition énergétique de nos villes. Les jeunes ont l'énergie, la volonté et la determination pour créer un monde plus durable et plus juste. Il ne reste plus qu'a le démontrer en achetant de façon responsable, en se mobilisant et en votant. Les élections européennes arrivent à grand pas. Une opportunité pour les nouveaux majeurs de montrer leurs ambitions et leurs volontés. Je dois tout de même avouer qu'il y avait des plus vieux à la marche, c'est bien.. de toute façon, vous n'avez plus le choix. Les jeunes ont pris la relève! Allez hop, à la transition écologique. Johan Reboul Une sorte de plaidoyer pour la jeunesse par la jeunesse. Depuis des mois maintenant, les promoteurs de Montagne d'Or et les opposants s'affrontent sur le projet d'extraction minière aurifère en Guyane. Soutenu par le Président Macron depuis sa campagne électorale, ce projet est en passe de voir le jour. Pourtant, les écologistes et les autochtones de Guyane dénoncent une catastrophe écologique pour cette région française.
Avec plus de 800 hectares, ce projet très controversé sera la plus grosse extraction minière jamais creusée en France. Pour sa réalisation, une route de plus de 125 km sera construire traversant la forêt pour pouvoir commencer l'extraction dès 2022. Cette extraction sera très polluante car du cyanure sera utilisé pour extraire l'or de la roche. L'association WWF évoque que la CMO, l'entreprise responsable, prévoit d'utiliser 57 000 tonnes d'explosifs et 46 000 tonnes de cyanure. Une véritable catastrophe environnementale. De l'autre coté, la compagnie minière défend le projet en évoquant la création de 3 750 emplois dans une région où le chômage atteint 30%. De plus, ceux-ci évoquent la nécessité de combattre l'orpaillage illégal dans le pays. Toutefois, Yanuwana Tapoka, chef guerrier de la jeunesse autochtone se désole que les " terres amérindiennes s'appauvrissement pour que d'autres s'enrichissent" (Le Parisien). En effet, le promoteur du projet est un consortium russo-canadien qui bénéficiera des rentes de cette mine, soit plus de 600 millions d'euros sur 12 ans. Un petit souvenir d'un passé violent que l'on appelle la colonisation non? Il semblerait nous n'en avons pas fini avec l'auto-proclamation des richesses par les occidentaux sous couverts de créer de l'emploi. Une fois de plus, ce projet minier à tout faux : catastrophe environnementale, pillage des ressources de la Guyane pour des investisseurs privés, non résolution du problème de l'orpaillage illégal. Comment le gouvernement français peut-il être en accord avec un projet si peu rentable pour la planète si nous osons regarder un peu plus loin que les 10 prochaines années à venir. Déja 248 000 personnes ont signé la pétition ci-dessous! Sources : Enquête Le Parisien Politis SauvonsLaForêt (photo) Chaque année, nous consommons plus de 80 milliards de vêtements. Merci à l'industrie du "Fast fashion" qui nous pousse à acheter des vêtements dont nous n'avons pas besoin en renouvelant les collections tout les 15 jours et en investissant massivement dans la publicité. Vous les connaissez très bien. Zara, H&M ou encore Mango, ces géants du textile ont propulsé le marché vers la surconsommation. Assez rentable pour eux, le marché du textile est évalué à 1.2 trillion d'euros. ( 1 milliers de milliard) Si cette surconsommation est aberrante, un aspect peu évoqué empire les choses: plusieurs associations ont dénoncé, au cours des dix dernières années, que les marques jetaient leurs invendus. Produire plus, jeter plus, gagner plus.Cela peut sembler irréel mais les marques sont en effet poussés à jeter car elles sont rentrées dans un cercle vicieux où il faut produire toujours plus de vêtements pour répondre à la demande. De ce fait, la quantité de vêtements importée des pays asiatiques ne correspond pas tout le temps à la demande exacte. Les marques vont donc favoriser la destruction de leurs vêtements pour ne pas favoriser le commerce illégal mais surtout pour s'assurer que vous achetiez toujours la nouvelle collection à plein prix. De plus, les marques veulent éviter de donner les invendus à des associations car voir leur vêtements sur des gens défavorisés pourrait porter atteinte à leur image. Le monde ne tourne pas rond. Quand on constate l'importante population qui n'arrive pas à satisfaire leurs besoins primaires et d'un autre coté des multinationales qui jettent des quantités de vêtements, il y a un grave problème. Depuis 2013, H&M est accusé d'avoir brulé plus de 60 tonnes de vêtements. L'Etat français a décidé d'agir à travers sa feuille de route de l'économie circulaire. Dès 2019, les enseignes, vendant en France, devront donner leurs invendus à des associations comme c'est déjà le cas pour les invendus alimentaires. Une belle victoire pour Emmaus qui a lancé l'idée il y a déjà quelques années. Ce projet vise donc a réduire le gaspillage et à encadrer le monde du textile. Il reste encore à voir comment l'Etat va réussir à contrôler le marché très opaque du textile. De notre coté, nous avons la possibilité de faire changer les choses en consommant de manière plus responsable. Dans un premier temps, nous devons baisser notre consommation basée sur la simple envie. Il est vrai qu'il est parfois difficile de ne pas céder à ses envies, mais il est important de penser à l'impact environnemental que nous avons. De plus, les alternatives existent aujourd'hui pour s'habiller de manière durable sans dénigrer son style. Des marques comme Hopaal, 1083 ou encore Veja ont prouvé que la mode pouvait être écologique! Sources : Novethic Huffington Post Le 28 mars dernier, l'Assemblée Nationale a voté lors d'une "procédure accélérée" un projet de loi qui risque de marginaliser encore un peu plus les lanceurs d'alerte et les journalistes d'investigation. Ironie du sort, cette loi a été débattue le même jour de l'ouverture du procès en appel du lanceur d'alerte, Antoine Deltour au Luxembourg.
La loi que l'on appelle "Loi secret des affaires" vient d'être votée de manière express avec 46 voix contre 20 (511 absents). Une rapidité de procédure pour limiter au maximum la contestation d'une loi très controversée. En effet, cette loi, dans le but de protéger les entreprises françaises, souhaite limiter la possibilité de dénoncer les agissements fautifs d'une entreprise par un média ou par un lanceur d'alerte. Cette proposition de loi tire son origine d'une directive de l'Union Européenne. Elle avait déjà fait son apparition en 2016 dans la législation française mais après une forte mobilisation de journalistes, citoyens et lanceurs d'alerte, menée notamment par la journaliste Elise Lucet, le gouvernement avait reculé et l'Union européenne avait reporté son échéance à 2018. Pourtant, à l'époque, cette directive ne concernait que le cadre commercial, dans le but de protéger les entreprises face à l'espionnage industriel et le piratage de données. Aujourd'hui, de manière discrète, la loi s'étend maintenant aux canaux d'informations soit les journalistes, les lanceurs d'alerte ou encore les associations. Cette loi est une menace pour le droit à l'information pour plusieurs raisons. Dans un premier temps, le lanceur d'alerte ou le journaliste incriminé devra lui-même se justifier quand à la légitimité et la qualité de ses propos. On tente de faire passer le lanceur d'alerte pour le criminel, et ainsi protéger une entreprise qui a commis une faute. De plus, les dénonciateurs "devront prouver qu'ils agissent dans l'intérêt général". Or cette notion reste floue. La définition peut varier à travers les différents points de vue. Un angle d'attaque de plus pour les entreprises face à la liberté d'expression. Et finalement, si les lanceurs d'alerte agissent dans l'illégalité, ils ne seront pas protégés. Pourtant, la plupart des lanceurs d'alerte sont obligés d'enfreindre la loi pour permettre la divulgation d'éléments bénéfique pour notre société. Rappelons nous des Panama Papers, des LuxLeaks ou encore des Paradise Papers. Sans le travail précieux de plusieurs lanceurs d'alerte, des milliards d'euros n'auraient pas pu être récupérés. Ceux-ci mettent leur carrière et bien souvent leur vie en danger pour dénoncer des actions frauduleuses. Ils méritent le soutien de l'Etat qui en tire profit. Plus de 320 000 citoyens demandent le retrait de cette loi, et la protection du droit à l'information dans un pays qui se revendique comme le pays des droits de l'Homme. Derrière les beaux discours, nous avons besoin de lois qui protègent la parole face aux multinationales qui tentent de faire taire les contestations. Cela va bientôt faire un an que Donald Trump s'est installé à la Maison Blanche et les politiques contre l'environnement se sont multipliées. Suppression de parcs nationaux, relance de l'industrie du charbon ou encore retrait de l'accord sur le climat, Trump a bien fait comprendre qu'il n'avait très peu d'estime pour notre planète. Un grand nombre d'associations américaines combattent chaque jour le climato-scepticisme du président américain. Depuis mars, deux scientifiques britannique et américain, et un entrepreneur franco-néozélandais ont lancé l'initiative "Trump Forest" dont le but est de compenser les actions de Trump en plantant des arbres. La Reforestation, arme redoutable.L'idée est plutôt simple. Pour compenser les politiques "climaticides" de Trump, le mouvement "Trump Forest" incite les citoyens du monde entier à planter un arbre au nom de Donald Trump. Cette association n'est pas une organisation caritative et donc ne collecte pas directement d'argent, il s'agit d'une plateforme qui recense les plantations partout dans le monde. Cette idée vient du fait que les arbres ont un pouvoir énorme dans la captation et de stockage de Co2. "Des scientifiques du Woods Hole Research Center ont établi, début novembre, qu’en arrêtant la déforestation et en permettant aux arbres de repousser, le «puits» forestier permettrait de capturer 100 milliards de tonnes de CO2 de plus d’ici à 2100. Cela permettrait de parcourir au moins un quart du chemin pour atteindre l’objectif d’une limitation à +1,5°C des températures mondiales à la fin du siècle, fixé par l’accord de Paris." (Libération)
Il n'y a rien de plus simple pour participer, vous devez simplement acheter un arbre ou vous voulez (via une association ou par vous-même) et envoyer la facture à l'association Trump Forest. Sur leur site, le mouvement revendique la plantation de plus de 977 000 arbres depuis mars dernier avec un investissement de plus de 130 000 dollars venant des planteurs du monde entier. L'objectif a atteindre serait de planter plus de 10 milliards d'arbres pour compenser les 650 millions de tonnes de CO2 supplémentaires qui seront créé sous l'ère Trump avec la supression du "Clean Power Plan" (Etude de Nature) Le Jeune Engagé s'engage à financer la plantation de plusieurs arbres pour participer au mouvement! Et vous? Source : TrumpForest.com Libération : "Une bêtise de Trump, un arbre planté" Cette semaine, les chefs d'Etats membres de l'ONU se rassemblent à New York pour une convention annuelle. Si hier, le discours agressif de Donald Trump a fait la une des journaux, une idée très interessante se fait plus discrète. Le site Lad Bible en partenariat avec Plastic Oceans foundation souhaite faire reconnaitre le continent de déchet comme le 196ème Etats du monde. Au large du pacifique s'est formé un amas de déchets qui serait aujourd'hui équivalent à la superficie de la France, soit 600 000 km2. Une catastrophe environnementale qui prend sa source avec les 8 millions de tonnes de plastiques jetées en mer chaque année soit l'équivalent d'un camion-benne toutes les minutes.
Complètement ignoré par les gouvernements, des citoyens ont décidé de prendre action pour que ce "continent" disparaisse au plus vite. Le site LAD Bible et Plastic oceans Foundation se sont associés pour tenter de faire reconnaitre Les Iles Poubelles ( Trash Islands) comme 196eme Etat à L'ONU. Pourquoi cette idée farfelue? Premièrement, en reconnaissant cet espace comme un Etat, les différents gouvernements ne pourront plus ignorés les faits et devront reconnaitre que des mesures doivent être prises. De plus, Les Iles Poubelles seront protégées par la charte environnementale de l'ONU qui impose à tous les pays de respecter des normes. En d'autres mots, en étant reconnues comme un Etat, les Iles Poubelles devront être nettoyées par les pays de l'ONU. Comment faire reconnaitre les Iles Poubelles comme Etat? Selon l'article 1 de la convention de 1993, un Etat reconnu doit avoir : un territoire défini, un gouvernement, une population permanente (ouvert à de multiples interprétations) et être capable d'interagir avec d'autres Etats. Si le territoire et le gouvernement ont été défini par les lanceurs, la détermination de la population doit encore être trouvée. C'est ici que vous pouvez contribuer à ce projet loufoque. En signant la pétition ci-dessous, vous acceptez de devenir un citoyen des Iles Poubelles. Rassurez-vous, vous n'avez pas besoin de déménager. La pétition sera utilisée comme appui à la candidature pour mettre en avant la volonté d'un grand nombre de citoyens dans la reconnaissance de ces iles. Les déchets plastiques sont une vraie aberration pour la planète. Si rien ne change, il y aura plus de plastique que de poissons dans les océans en 2050. Cependant, nous avons le pouvoir de faire changer les choses. Faire reconnaitre Les Iles Poubelles est un premier pas. Toutefois, pour contrer la concentration de plastique dans les océans nous devons nous attaquer à la façon dont nous consommons avec excès. Evitons d'acheter des produits suremballés en interpellant les entreprises cancres. De plus, il faut favoriser au maximum le recyclage. Si cela peut sembler comme une évidence, il est important de rappeler que seulement 30% du plastique est recyclé aujourd'hui. A 18 ans, ma préoccupation est de savoir comment nous allons laisser notre planète aux futures générations, et si nous pourrons réussir à changer de mode de vie pour être en adéquation avec l'environnement. Lors de ce second tour, l'écologie n’est à l’évidence pas prioritaire. En effet, même si l'écologie a réussi à se faire une place au sein du programme d’En Marche (32 % d'énergies renouvelables d'ici 2030, 50 % de bio dans les cantines...), la politique économique que souhaite mener M.Macron ne risque-t-elle pas de nuire aux efforts de protection de l'environnement ? Prenons l'exemple des traités de libre-échange ou encore des lobbys de l'industrie pétrolière, Emmanuel Macron choisira t-il de protéger des hectares de forêts au détriment d'un projet pétrolier ? Est-ce pour autant judicieux de voter pour le Front National ? Certainement pas. Si la candidate du Front National a tenté de verdir son image lors de ces élections (réductions des énergies fossiles, développement des énergies renouvelables), une grande partie de son programme « durable » n'est qu’un prétexte pour affirmer un nationalisme dangereux pour la France. Consommer des produits locaux, cette idée est une bonne chose pour l'environnement car elle réduit l'empreinte carbone de nos produits... mais Marine Le Pen soutient les agriculteurs et éleveurs français qu’elles que soient leurs pratiques (pesticides...). Et puis, en reprenant cette idée, Marine Le Pen n'a qu’un but en tête, très éloigné de l'écologie, fermer le pays sur le monde. Elle vient même d’inventer ce concept délirant et qui est un non-sens : « l’écologie patriote ». Depuis quand l’écologie connaît-elle les frontières ? Le problème environnemental que le monde actuel connaît est généralisé et il ne pourra être affronté efficacement qu’avec une grande solidarité mondiale. Par ailleurs, peut-on faire confiance à une personne qui détourne l’argent publique au profit de ses proches, qui se considère au-dessus des lois, une personne largement financée par la Russie de Poutine ? Enfin, nous ne devons en aucun cas oublier d’où provient ce parti d’extrême-droite et les idées nauséabondes que ce parti a pu déverser en France. Malgré une dédiabolisation réussie de Marine Le Pen dite « Marine » parce que c'est plus sympa, le Front National reste une grave menace pour notre République et pour l’écologie au niveau mondial. Comment pouvons-nous espérer des avancées en terme de protection de l'environnement et donc de respect de ce qui nous entoure, si notre future présidente promeut une stigmatisation incessante des minorités, surfe sur des faits divers pour diviser les personnes et décrédibilise la presse en affirmant des contre-vérités. En tant qu'engagé dans la protection de l'environnement, le 7 mai prochain, je voterai contre Marine Lepen car il m'est inconcevable que ce magnifique pays qu'est la France ne sombre dans un univers où la haine et le repli deviennent une banalité pour s'affirmer Français. Pour ceux qui affirment « 5 ans de Macron et nous aurons Le Pen en 2022 !», je réplique que rien n’est certain et que cela pourrait déboucher au contraire sur un vote plus écologique. Et nous pouvons nous mobiliser par nos votes, nos actions, nos écrits pour que cela n'arrive pas en trouvant des alternatives politiques rassemblant toute la population française, incitant à une ouverture sur les enjeux mondiaux ainsi qu'a une protection de notre chère planète. L'écologie ne semble pas être la priorité d’un gouvernement Macron, j'en suis conscient, c'est pour cela que nous ne devons en aucun cas lâcher notre combat. Nous pourrons contester, manifester mais surtout, en tant que consommateurs, nous pourrons faire les bons choix pour un monde plus respectueux de l'environnement. Johan Reboul LeJeuneEngage.com
1. Jean-LUC Mélenchon Et benoît hamon: les bons elèves.Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon sont les candidats avec un programme environnemental le plus abouti. En effet, Le programme de la "France insoumise" ainsi que celui du parti socialiste considèrent l'enjeu écologique comme une priorité nationale. Jean-Luc Mélenchon se distingue en s'opposant au système productiviste de notre monde capitaliste qui ravage notre planète. Il souhaite faire rentrer l’écologie comme une composante structurelle de la société en la consolidant par un modèle économique solidaire qui lui est favorable. Les deux candidats sont pour une transition énergétique, contre le gaz de schiste, OGM et pesticides. Ils veulent favoriser l'agriculture biologique et s'opposent à la production de masse ( ferme des 1000 vaches..). Sur le plan énergétique, ils souhaitent faire une transition vers du renouvelable à 100% à l'horizon 2050. Poutou et Arthaud : bonne volonté peu d'actions.Les deux candidats sont bien connus pour défendre le droit des travailleurs face au monde capitaliste. Si il s'agit d'un bon point dans la réduction de la course au profit pour favoriser une économie plus écolo, les deux candidats ont cependant très peu d'actions concrètes pour la protection de l'environnement. Les deux candidats visent donc à changer de système économique ce qui pourrait avoir un impact positif sur l'environnement. Pour le reste.. eh bien nous n'en savons pas plus... Emmanuel macron : écologie très modéré.Le candidat d’En Marche compte poursuivre le cap fixé par la loi sur la transition écologique et énergétique existante, 32% d’énergies renouvelables d’ici 2030 dans le mix électrique français. Une promesse déjà bien maigre compte tenu du manque cruel d'action sur l'environnement de François Hollande. Sur le nucléaire, Emmanuel Macron reste encore très léger en restant sur l’objectif d’une part de 50% de nucléaire dans le mix électrique d’ici 2025. Sur l’agriculture, Emmanuel Macron souhaite, à terme, "50% de produits bio, écologiques ou issus de circuits courts dans la restauration collective". La lutte contre la précarité énergétique reste une mesure pare de son programme écologique. Emmanuel Macron prévoit de rénover "la moitié des logements passoires des propriétaires les plus modestes" d’ici 2022 ainsi que dans les bâtiments publics en injectant 8 milliards d’euros. Quant au diesel il opte pour la fin des véhicules diesel et essence en 2040 Rappelons que Emmanuel Macron reste un candidat libéral et donc favorise la croissance consumériste. Un élément qui ne pourra pas à terme sauver notre biodiversité. . Asselineau et DUPONt-Aignan : trop loin des attentes.Si les deux candidats ont une section écologie dans leurs programmes, les propos sont peu claires et ne répondent pas aux attentes actuelles. Nicolas Dupont Aignan défend le nucléaire et n'aborde peu les sujets importants. Il défend cependant une agriculture biologique dans les cantines avec une agriculture française. Pour le reste, Nicolas Dupont-Aignan s'aligne dans une politique de droite et donc laisse peu de place pour l'environnement. Quant à François Asselineau, le programme écologique tourne trop souvent comme arme contre l'Union européenne ce qui fait perdre ses fondements. Pour lui, le sujet de la transition énergétique passera après la sortie de l'euro et de l'Otan. Ces deux candidats ont donc peu de programme sur la protection de l'environnement. Juste ce qu'il faut pour que cela soit correcte. Marine Lepen : UNE écologie, pretexte au nationalisme.Dans le programme de la candidate, l'écologie est située en dernière place : elle est consacrée à « Une France durable » et comporte 20 propositions (sur les 144 du programme) concernant l’agriculture, la transition énergétique, le logement ou encore les territoires ruraux. Les premières mesures de la candidate réaffirme un patriotisme français en utilisant des mesures vertes ( consommer local, agriculture de proximité..) pour se détacher du reste du monde. Le problème est que la protection de l'environnement est un sujet mondial qui doit être mis en oeuvre grâce à une collaboration de tous les pays. Si nous fermons la discussion et les actions à l'international, beaucoup de pays ne pourront pas,seuls, relever les enjeux écologiques. Cependant, Marine Le Pen se prononce en faveur de l’interdiction du maintien du gaz de schiste et voudrait réduire de moitié les énergies fossiles d’ici 20 ans. Elle souhaite également mettre l’accent sur le développement des énergies renouvelables, comme celles tirées du bois ou du solaire, et encourager les Français à effectuer des travaux dans leurs habitations afin d’optimiser la production énergétique. Par contre, Mme Lepen ne s'oppose pas au nucléaire et souhaite étendre son utilisation. La protection de l'environnement aurait donc beaucoup de mal si Mme Lepen était présidente du fait de son nationalisme qui fermerait le débat. François fillon : un danger pour la planète.Sur le nucléaire, François Fillon propose de consolider la filière nucléaire française et de prolonger l’exploitation des centrales de 40 à 60 ans. Il s’oppose donc à la fermeture de la centrale de Fessenheim. François Fillon a notamment réaffirmé son soutien au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes lorsque le sujet faisait polémique. En ce qui concerne les organismes génétiquement modifiés (OGM), il s’était montré clair: « Osons relancer les recherches qui ont été interrompues au nom du principe de précaution, notamment en génétique » M. Fillon veut donc tout simplement supprimer de la Constitution le principe de précaution où il est inscrit depuis 2005, ce qui veut dire que aucun produits toxiques ne pourra être retirés du marché tant que des études ne l'auront pas prouvés. Le problème est que bien souvent, ces études peuvent prendre des années avant d'obtenir des résultats et donc pendant ce temps nous seront exposés à ces produits nocifs. La politique libérale de François Fillon ne peut pas être en accord avec la protection de l'environnement. Une recherche perpétuelle de profit mènera à l’épuisement de nos ressources et à la pollution de nos terres. Jacques cheminade : CLIMATO-SCEPTIQUEPour Jacques Cheminade, “l’écologisme n’est qu’une mode et un obscurantisme infantilisant”. Ses propositions pour l’environnement sont totalement en décalage avec les recommandations des chercheurs les plus sérieux mais aussi avec le quotidien de millions de personnes déjà impactées par le changement climatique
Pas un mot sur le changement climatique, sur l’accord de Paris, et l’urgence de rester sous la barre des 1,5%. Sur l'agriculture, aucun allusion au biologique face aux pesticides. Sur les énergies renouvelables:il propose un moratoire sur les subventions à ces énergies et prône un soutien inconditionnel au nucléaire. oula! Un programme qui fait froid dans le dos quand on regarde les mesures climato-sceptique du candidat.
En effet, si Donald Trump se présente comme un homme anti-système et contre les élites politiques, il revendique également un climato-scepticisme à faire froid dans le dos. Dès lors, et porté par les laissées pour compte de la société, Donald Trump serait prêt à relancer l'industrie du charbon ainsi qu'a promouvoir davantage l'industrie du gaz de schiste. Rappelons que l'industrie du charbon émet des quantités de tonnes de CO2 dans l'atmosphère tout en polluant les nappes phréatiques.
L'augmentation des inégalités américaines explique le fait qu'une partie de l'électorat préfère relancer l'économie au détriment des enjeux environnementaux. Pourtant, il s'agit d'un très mauvais calcul sur le long terme. En effet, selon Oxfam "si les habitudes ne changent pas, le coût des émissions de CO² issues du charbon du seul G7 pourrait être de 260 milliards de dollars par an d'ici les années 2080" (Figaro) La guerre anti-écolos ne s'arrête pas la. La semaine dernière, le futur président a désigné Myron Ebell, climatosceptique avérée, à la tête de l'Agence de protection de l'environnement américaine. Une nouvelle provocation pour affirmer sa politique génocidaire pour la planète. Si Donald Trump a indiqué qu'il était prêt à poursuivre les débats sur l'accord de Paris, les chance de sa mise en place sont minces si celui-ci poursuit cette politique désastreuse. Seul son protectionnisme convaincu pourrait réduire la pollution créé par les échanges mondiaux. Il est donc de notre devoir, de s'opposer fermement à une politique mettant en péril pas seulement les Etats-Unis mais bien la Terre entière. Nous devrons nous battre et montrer fermement nos désaccords. |
SUjets
Tous
|