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Le 29 juillet dernier, les producteurs de betteraves ont demandé à retoucher à la loi en vigueur pour permettre, par dérogation, l’usage des néonicotinoïdes en protection de semences . Ce pesticide interdit depuis le 1er septembre 2018, est fortement décrié par les ONG. On le nomme « tueur d’abeille » pour sa dangerosité sur celles-ci. L’Allemagne a estimé que 75% de la population d’abeilles avait disparu en 30 ans. En France, chaque année, la population recule de 25% à 30%. Il s’agit d’un véritable hécatombe alors même que ces insectes sont indispensables pour la vie sur Terre. D’après les chiffres publiés par Greenpeace en 2016, les abeilles contribuent à 75 % de la production alimentaire mondiale grâce à la pollinisation. Selon National Geographic, « Ces néonicotinoïdes agissent sur le système nerveux des abeilles. Ils ralentissent leur développement, créent des malformations mais surtout génèrent des pertes d’orientation et une incapacité à reconnaître les fleurs. Ces effets nocifs impactent directement la pollinisation des plantes et contribuent à la disparition de l’espèce. » Mais le gouvernement français s’en moque. Face à la colère des producteurs de betteraves qui doivent palier à plusieurs maladies sur leurs récoltes, le ministère de l’Agriculture veut accorder des dérogations permettant d’utiliser des néonicotinoïdes sur cette culture. Le projet de loi indique : « Dans l’attente de la validation d’alternatives possibles à l’usage des néonicotinoïdes qui permettront de lutter de façon suffisamment efficace contre certains dangers sanitaires tels que, par exemple, la jaunisse de la betterave, il est nécessaire de pouvoir permettre des dérogations à l’interdiction totale d’utilisation des produits concernés. » Mais cette loi est également une véritable boite de Pandore sur l’utilisation des pesticides tueurs d’abeilles car elle évoque : « L’article unique du présent projet de loi prévoit en conséquence que l’interdiction d’utilisation des produits contenant des néonicotinoïdes ou des substances similaires prévue par le premier alinéa du II de l’article L. 253-8 du code rural et de la pêche maritime pourra faire l’objet, jusqu’au 1er juillet 2023, de dérogations limitées à l’utilisation de semences traitées avec ces produits.. » Ainsi, le cas des betteraves n’est qu’une dérogation parmi tant d’autres. Notre agriculture intensive n’arrive plus à gérer les maladies des plantations sans pesticides. Plutôt que de prolonger le problème, il est nécessaire de revoir la façon dont nous produisons. La nature est résiliente, il est nécessaire de travailler avec elle pour notre alimentation. Il n’est pas trop tard pour agir. Les auditions parlementaires se poursuivent en amont du futur vote sur la Loi concernant les insecticides "tueurs d'abeilles"! En ce moment, des associations et autres ONG sont auditionnées pour donner leur avis. La loi sera présentée le 5 octobre. C’est maintenant qu’il faut agir, l’association Générations Futures a lancé une pétition qui a déjà récolté plus de 130 000 signatures. Tu peux également interpeller les députés sur Shake Ton Politique. Toutes les infos ci-dessous. Sources : https://www.nationalgeographic.fr/environnement/disparition-des-abeilles-hecatombe-involontaire https://www.change.org/p/julien-denormandie-insecticides-tueurs-d-abeilles-pas-de-dérogation https://shaketonpolitique.org/interpellations/stop-neonicotinoide-parlementaires/
1 Commentaire
Mi.A
9/17/2020 11:23:24 am
Après avoir sacrifié nos terres, sols, l'air, la nature on s'attaque aux petites bêtes sans penser qu'elles nous permettent encore de vivre sur cette terre qu'on a déjà souillée !
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