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Le Tribunal administratif de Paris a révoqué, ce mercredi, la fermeture à la circulation des voies situées le long de la Seine, converties en lieux de promenade depuis septembre 2016 par la maire Anne Hidalgo. Cette décision réjouit certains automobilistes qui avaient dénoncé l'amplification de bouchons dans la ville, soutenus par l'opposition de droite de la capitale. Cette bataille juridique pourrait être tout à fait anodine, mettant en scène un affrontement politique en vue des élections municipales de 2020. Pourtant, l'enjeu des berges de Seine est beaucoup plus important qu'on pourrait le croire et sa finalité indiquera si la France est prête à s'inscrire dans le mouvement des villes durables ou bien si elle décide de rester dans un mode de vie dépassé. Une bataille juridique à gros enjeu.Depuis septembre 2016, les parisiens peuvent désormais se promener en bord de Seine, manger dans les food trucks ou bien se détendre dans les parcs. Une nouveauté dans la capitale parisienne qui a eu un vive succès. Pourtant, à droite de l'échiquier politique, on dénonce à la Maire de Paris d'avoir aggravé les bouchons dans la ville. Et tout cela accompagné d'un rapport montrant qu'il n'y aurait pas eu d'impact sur la baisse du nombre de voitures en circulation.
Pourtant, le sujet nécessite une vision globale du point de vue environnemental. Comment peut-on faire un rapport sur les résultats d'une reconfiguration urbaine seulement un an après sa mise en oeuvre? La piétonnisation des berges de Seine n'est que la première pierre à l'édifice de la réalisation de la ville de demain : une ville durable, où les piétons et les cyclistes seront majoritaires et où l'air sera enfin respirable. Ironie du sort, la réponse du Tribunal de Paris a été publiée en pleine journée de pic de pollution dans la capitale. Pour autant, Anne Hidalgo n'entend pas s'arrêter là et a décidé de faire appel. Celle-ci dénonce une droite parisienne pour qui "la circulation automobile est prioritaire sur la santé publique." Aujourd'hui, nos villes doivent entreprendre un développement durable pour faire face à la pollution aux particules fines qui les hantent. Sur les 1 600 plus grandes villes du monde, seul un tiers se situe en dessous du seuil limité conseillé par l'OMS. La Mairie de Paris a écouté la volonté des parisiens en transformant la ville pour répondre aux nouvelles attentes environnementales. Cependant, cette transition va nécessiter un ajustement de nos habitudes et de notre confort personnel. Mais cela ne peut qu'être à notre avantage. Vivre dans une ville propre, responsable et durable n'a que des bénéfices pour nous et pour les futures générations. La piétonnisation des berges de Seine est une première étape. Il faut que celle-ci s'accompagne de transports en commun viables, d'aides sociales pour les plus démunis et d'une détermination pour s'opposer aux derniers lobbyistes n'ayant pas compris les vrais enjeux de notre société. La jeunesse doit soutenir de tel projets, les prises de décision qui sont faites aujourd'hui auront un impact considérable sur la façon dont nous vivrons plus tard. Quelle ville voulons-nous pour demain?
2 Commentaires
André
2/28/2018 07:47:04 pm
On en a assez de respirer des gaz d'échappement. On en a assez de voir disparaitre les espaces publics, parcs, jardins, squares, berges au profil de la bagnole. On veut une vraie vie.
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thib
3/12/2018 08:17:25 am
Bonjour, je suis pour la fermeture des voies sur berges, et la mairie de paris pousse à prendre les transports en commun...
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