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"Un nouvel acteur de l'industrie a débuté le défrichage dans son projet de la plus grande plantation d'huile de palme au monde". C'est ce que rapporte le média d'investigation the Gecko Project en partenariat avec Mongabay. Ce média se spécialise sur l'investigation des destructions de forêts primaires et de la corruption liée. Leur nouveau rapport est édifiant. Une catastrophe environnementale est en cours dans le plus grand silence médiatique. Une catastrophe qui lie corruption, investisseurs anonymes et politiciens. Ceci n'est pas un polar, c'est l'Indonésie à l'heure de l'huile de palme.
L'heure est grave pour le pays. Le projet Tanah Merah est une véritable menace pour la province indonésienne de la Papouasie et de ses forêts encore vierges (l'un des derniers espaces dans le pays). Ce projet de la plus grande plantation d'huile de palme au monde aurait une superficie équivalente au double de la surface de la ville de Londres. En effet, 280 000 hectares ont été alloué à ce projet, ce qui représente 6 milliards de bénéfice pour la seule vente du bois. Si le projet Tanah Merah est mené a bien, il s'agirait d'un véritable écocide que ce soit par la disparition d'une biodiversité unique, par le rejet astronomique de CO2 et par une autre déforestation causée par le déplacement d'agriculteurs locaux. Déjà 170 hectares ont été rasé de cette forêt où les bulldozers se sont installés depuis mars dernier. Une déforestation encore faible mais localisée dans un secteur protégé. Ce début de chantier menace une accélération dans un projet qui a mis plus de 10 ans à démarrer. Pour comprendre l'ampleur du projet, il faut comprendre ce qu'il y a en jeu. Ce projet est dirigé par Digoel Agri Group, une firme créée par une famille proche du pouvoir indonésien et soutenu par un investisseur anonyme nouveau-zélandais. Depuis 2007, les permis pour ce projet se sont échangés entre plusieurs conglomérats, et révèlent une opacité alarmante dans un contexte où les firmes impliquées souhaitent garder leur anonymat. Pire encore, selon les informations de 4 maisons d'investigations*, les permis pour ce projet ont été délivré par un homme politique, servant au même moment une peine de prison pour détournement de fonds publics. D'autres investigations ont révélé des permis falsifiés. C'est sur cette totale illégalité que ce projet a débuté. La reprise par Digoel Agri Group se veut être transparent. Seulement, cette firme liée au pouvoir indonésien, utilise les permis frauduleux du passé pour opérer. Pour Greenpeace Indonésie, le gouvernement peut encore interdire le projet, et ainsi éviter un massacre environnemental. En effet, en 2016, le gouvernement indonésien a créé un moratoire de trois ans interdisant les nouvelles plantations d'huile de palme, en réponse aux feux de forêts ayant détruit des milliers d'hectares. Cependant, dans la réalité, les actions du gouvernement peinent à être adoptées, et le Tanah Projet en est l'exemple. Les investisseurs du projet se défendent en évoquant que les indigènes sur place sont en faveur du projet. Cependant, pour Pusaka, une association pour les droits des indigènes, la tribu sur place s'oppose radicalement au projet car menace leurs ressources en eau et en nourriture. Les associations sur le terrain demandent au gouvernement que des sanctions soient émises contre les permis autorisés il y a 10 ans, et demandent ainsi l'annulation du projet. Sources : https://news.mongabay.com/2020/03/new-player-starts-clearing-rainforest-in-worlds-biggest-oil-palm-project/ https://www.ecowatch.com/accuweather-2020-hurricane-season-will-be-above-normal-2645581672.html?fbclid=IwAR0CjBTFao_vr4n418G09k14RsM2wj8KfILT0-4kzp4fKEuqVT1l3G1WOC8 https://thegeckoproject.org * The Gecko Project, Mongabay, Malaysiakini and Tempo
6 Commentaires
Il n'y a pas que les humains qui se confinent en cette période de crise sanitaire. En effet, les primates seraient particulièrement sensibles au virus humain.
C'est l'annonce que vient de faire le Parc Virunga en République Démocratique du Congo, abritant plus d'un tiers des gorilles du monde. Ce parc, classé patrimoine mondial de l'UNESCO, a pris des mesures drastiques pour protéger ses bêtes. À compter du 23 mars et jusqu'au 1er juin, plus aucun touriste n'est autorisé dans le parc. Les parcs rwandais avoisinant ont également pris la même décision. Mais que risque un gorille face au Covid-19? Le parc de Virunga suit les conseils d'experts scientifiques évoquant une menace potentielle de ce virus pour les primates, pouvant entrainer des complications graves. Les singes, et particulièrement les gorilles, sont extrêmement sensibles aux virus humains. Selon le WWF, un simple rhume peut entrainer leur mort. En temps normal, les mesures d'encadrement du tourisme sont drastiques: Aucun touriste malade ne peut accéder au site. Aujourd'hui, avec l'ampleur de la pandémie, le parc a décidé la fermeture complète pour protéger au maximum cette espèce en voie d'extinction. Pour en savoir plus, un documentaire sur Netflix retrace le combat des locaux face au braconnage dans le parc de Virunga. (VIRUNGA) Source : The Guardian (21/03), WWF Il n'y a pas que les multinationales qui participent à l'effort national pour venir en aide au personnel de santé. Si LVMH a annoncé la production de gel hydro-alcoolique, des petites entreprises ont-elle aussi décidé d'agir au niveau local.
C'est le cas de 1083, une marque de vêtements éthiques basée à Romans-Sur-Isère qui a stoppé, en début de semaine, sa production pour produire d'urgence des masques en tissu. Constatant, une importante demande dans la commune en produits sanitaires, l'entreprise a décidé d'agir à son échelle en lançant l'opération #1masque1soignant. Ainsi, depuis le début de la semaine, des centaines de masques en tissu ont pu être distribué dans la ville aux structures de santé et ceux en contact de la population. Infirmier(e)s, médecins, radiologues, ambulanciers, pharmaciens, pompiers de Romans, Ehpad, Aides à domiciles, Mairie de Bourg-de-Péage, ou encore supermarchés, toutes ces structures ont pu être approvisionné. Conscients que leurs masques en tissu ne puissent remplacer les masques FFP2, l'entreprise évoque que "Les filières textiles locales sont mobilisées partout en France pour fabriquer dans les prochains jours des masques FFP2. En attendant, les masques en tissus limitent la transmission des postillons et diminuent la transmission par contact main-bouche." Le mouvement a pris de l'ampleur dans la ville où des dizaines d'habitants ont prêté main forte à 1083 pour produire plus de masques. L'opération se poursuit en attendant que le gouvernement réapprovisionne les structures de santé. Une vague de solidarité qui fait plaisir à voir! La pandémie actuelle du Covid-19 bouleverse la plupart des pays du globe. Si plusieurs pays ont ordonné à leur population un confinement total, d'autres ont réduit considérablement les déplacements. En effet, les gouvernements visent une limitation des interactions sociales pour endiguer un virus qui a déjà contaminé plus de 200 000 personnes à travers le monde.
Si les conséquences de ce virus sont principalement négatives : impact sur la santé, la stabilité des pays ou encore sur l'économie; celui-ci cause un phénomène inattendu (ou presque) : le retour de la nature dans les lieux touristiques. Le confinement des populations en Espagne, en France ou encore en Italie a créé la désertion des lieux publics, et notamment des lieux touristiques. En Italie, après une semaine de confinement, Venise s'est transformée. En effet, plusieurs vidéos et photos amateurs ont révélé une clarté de l'eau et le retour des poissons. Les cygnes ont également repris possession des canaux de la ville flottante. Une conséquence directe de l'absence des bateaux à moteur et notamment des bateaux de croisière. L'absence de pollution révèle la force de la nature a se réapproprier très rapidement les lieux non-pollués. Un constat similaire en Sardaigne, où des dauphins ont été aperçu dans les ports vidés de ses ferries. D'ici quelques jours, des résultats similaires devraient se produire en France ou en Espagne. Il n'est pas question ici de témoigner des aspects positifs du coronavirus, mais plutôt de mettre en lumière la pression considérable que l'humain inflige à son environnement. Quand on constate la rapidité du retour des animaux en l'absence de l'humain, on peut comprendre que notre système de développement n'est pas adapté à la protection de notre environnement. Le tourisme de masse menace jour après jour des lieux uniques. Ces événements doivent nous faire prendre conscience d'un changement de modèle. Le gouvernement français l'a annoncé hier : il faut rester chez soi pour endiguer la pandémie du Covid-19. Des heures confinées chez soi, cela peut-être long. Après avoir regardé les saisons d'Elite ou de Strangers Things en 24h, il faut trouver autre chose. Voici 5 documentaires nécessaires. Vous ne serez pas déçu. Derien. 1. COWSPIRACY
2. Pour SAMA
3. The GAME CHANGERS
4. NOTRE PLANète
5. BLACKFISH
Vous n’êtes pas sans savoir qu’en ce début d’année 2020, une crise sanitaire mondiale vient gripper les rouages bien huilés d’un « système Monde » reposant sur des flux humains et commerciaux intenses à l’échelle planétaire. Le coronavirus renommé par la suite Covid-19, dont le premier foyer infectieux fut détecté fin 2019 à Wuhan dans le centre de la Chine, est aujourd’hui présent sur tous les continents. Ce virus proche de celui de la Grippe a dès lors provoqué inquiétudes et angoisses chez nombre d’entre nous et son haut niveau de contagion a conduit de nombreux pays et majoritairement la Chine à prendre des mesures d’ampleur pour limiter la propagation du virus. La crise du Covid-19 met en lumière les limites de la mondialisation mais nous montre aussi qu’il n’est pas trop tard pour agir et mener des actions concrètes permettant de réduire nos émissions de GES et donner un nouveau souffle à la planète. Au-delà de la psychose qui gravite autour du Covid-19, la situation actuelle met en lumière les limites de notre modèle de développement reposant sur des flux et échanges intenses à l’échelle planétaire. Cette crise montre les limites de l’interdépendance économique et industrielle entre nos pays. « Le Covid-19 met au jour toute une série de phénomènes associés à la mondialisation » Romain Lecler, universitaire, pour Le Monde La Chine, premier exportateur mondial, tourne au ralenti depuis l’apparition du virus avec des mesures drastiques de confinement mises en place par les autorités locales. De nombreuses filières sont impactées par ce ralentissement et ce à l’échelle mondiale. De grandes firmes technologiques sont en manque de pièces détachées ce qui bloque les chaines d’assemblage. Apple, indique que ses objectifs pour le premier semestre 2020 ne seraient pas atteints et qu’il affiche des retards significatifs de production de son dernier smartphone. Le ralentissement du trafic aérien oblige de nombreuses compagnies à clouer leurs avions au sol. L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a estimé que le chiffre d'affaires des compagnies aériennes pourrait baisser de 4 à 5 milliards de dollars au premier trimestre 2020 en raison des annulations de vols. La compagnie Flybe annonçant même sa mise en liquidation judiciaire.
La Chine au ralenti, c’est donc l’ensemble de l’économie mondiale qui s’en voit impactée. Après la chute du prix du baril de pétrole (au plus bas depuis la première guerre du Golf), les marchés agricoles enregistrent également des baisses significatives avec une diminution des exportations vers l’Asie. La France et les autres pays européens ne sont pas épargnés en lien avec une grande instabilité sur l’ensemble des marchés financiers et de nombreux décrochages boursiers qui contribuent d’autant plus à favoriser les peurs autour du Covid-19. Dans un article du Monde, on peut lire que « cette crise sanitaire heurte de plein fouet un marché d’une grande fragilité ». En effet, elle montre bien les limites de notre système mondiale très interdépendant. Les différents exemples cités précédemment mettent la lumière la faible résilience de notre modèle économique trop fragile face à des crises de grande ampleur. Il est donc essentiel de s’interroger sur la pérennité à long terme de notre modèle de développement actuel. Accompagner la transition vers un modèle de développement plus vertueux, reposant sur une économie circulaire ne serait donc pas plus intéressant ? S’appuyer sur des filières courtes, limiter les échanges à grande échelle, etc. permettraient d’être plus résilient face à ce type de problématique et moins dépendant des autres pays. De plus, réduire les échanges au niveau planétaire contribuerait à diminuer les rejets de GES, principaux responsables du changement climatique. Une crise aux conséquences positives et inattendues sur l’environnement La crise du Covid-19 et le ralentissement de l’économie mondiale qui en découle, ont eu des répercussions inattendues sur la qualité de l’air en Chine. En effet, la mise à l’arrêt quasi totale du pays a contribué à réduire drastiquement le rejet de gaz à effet de serre dans l’atmosphère comme le démontre les travaux de recherche de la NASA. La diminution du rejet de CO2 en lien avec la crise du coronavirus pourrait alors atteindre 10% à 30% pour les régions de l’Est et du Centre de la Chine. Tandis qu’au niveau mondial, une étude du Centre for Research on Energy and Clean Air (Crea) a indiqué que, sur la période du 3 au 16 février, les émissions de CO2 avaient quant à elles diminué de près de 25% par rapport à la même période de l'année précédente, représentant une diminution de 6% des émissions mondiales sur cette même période. Pékin, mégalopole plutôt habituée au smog - brouillard composé de particules fines néfastes pour l’environnement et la santé - a même retrouvé un ciel bleu. Espérons que ces effets directement perceptibles puissent accompagner un changement de comportement sur le long terme de la part des Chinois. Si la crise du Covid-19 met donc en lumière les limites d’un modèle économique basé sur une économie ultra-mondialisée peu ou pas résiliente face à ce type de crise, elle participe aussi à démontrer de manière concrète qu’un ralentissement des activités polluantes peut avoir des répercussions rapides et positives sur notre environnement, les Chinois en étant les premiers témoins avec une diminution drastique des émissions des GES. Or, dans une époque où les discours politiques audacieux prônent sur les actes, cette crise nous donne, malgré elle, un exemple concret et quantifiable et prouve qu’il est encore temps d’engager le changement. Dorian Rebaudo Pour Le Jeune Engagé Sources : https://www.usinenouvelle.com/article/cereales-porc-oleagineux-comment-le-coronavirus-affecte-les-exportations-agricoles.N936819 https://www.courrierinternational.com/article/economie-apres-flybe-le-coronavirus-va-t-il-tuer-dautres-compagnies-aeriennes https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/le-coronavirus-fait-chuter-la-pollution-en-chine-selon-des-images-de-la-nasa_142069 https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/03/09/fin-de-l-alliance-russie-arabie-saoudite-coronavirus-les-cours-du-petrole-s-effondrent-et-entrainent-avec-eux-les-bourses-asiatiques_6032284_3234.html https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/03/06/le-covid-19-met-au-jour-toute-une-serie-de-phenomenes-associes-a-la-mondialisation_6032092_3232.html?fbclid=IwAR2-oFXCw7xenBA1oko37it9Lm2f37RZbaF9RS80C29OUPzzxFy4ho5O0Wo "Nouvelle recette" : c'est ce que l'on peut lire sur les nouveaux pots de Patamilka. Apparue en 2019, la pâte à tartiner du chocolatier Milka tente de venir concurrencer Nutella sur ses terres. Depuis 5 ans, Nutella a perdu près de 10 points de parts de marché avec l'arrivée de nouvelles pâtes à tartiner. Milka a voulu se faire une place dans ce marché lucratif. Cependant, dès la sortie de Patamilka, on y voit la présence d'huile de palme. Faux départ.
Cette semaine, un membre du groupe "Agir contre l'huile de palme" découvre sur les pots de la marque "Nouvelle recette". Il découvre que l'huile de palme a disparu au profit d'huile de coton, de Coprah et de Karité. Contacté par LJE, Milka nous a confirmé la disparition de l'huile de palme de sa pâte. L'huile de coton, importée de Grèce, est encore peu utilisée par l'industrie agroalimentaire. Bien que l'on puisse discuter des huiles alternatives choisies, et de la composition générale de cette pâte (très sucrée, peu de cacao), ce changement de recette envoie un message fort : L'huile de palme n'est pas indispensable. Il faut espérer que cette décision entraine d'autres industriels à diversifier leurs huiles. En effet, si l'huile de palme a un très bon rendement de récolte, sa production excessive concentrée principalement sur deux pays : l'Indonésie et la Malaisie, est entrain de détruire une biodiversité unique. Il faut également espérer que Mondelez International, détenteur de Milka, poursuive cette volonté de réduction d'huile de palme sur ses autres marques : LU, Cadburry ou encore Oreo. Cette nouvelle recette montre le pouvoir du consommateur. Depuis plusieurs années, les voix s'élèvent contre l'huile de palme industriel. Les entreprises sont forcées de s'adapter. Source : Milka Depuis plusieurs années, les oppositions au plastique jetable se multiplient. Les vidéos des océans suffocant sous le plastique devenues virales sur internet ont révélé les catastrophes environnementales causées par celui-ci. Vidéos, études scientifiques, et actions associatives : difficile de défendre aujourd'hui le plastique à usage unique.
La lutte contre le plastique a pris différentes formes, et aujourd'hui elle célèbre ses premières victoires : interdiction de sacs en plastique, pailles, gobelets ou encore cotons-tiges. Ce n'est pas par hasard que ces objets sont les premiers à disparaitre. En effet, ils sont les plus visibles dans notre quotidien, notamment la paille devenue symbole de l'anti-plastique. Toutefois, il ne faut pas célébrer trop vite. Le plastique est encore partout, particulièrement dans la grande distribution. Si le sujet du sur-emballage des industriels n'est un secret pour personne, une autre pratique est elle beaucoup moins évoquée. Il s'agit du plastique utilisé par les supermarchés et les marques pour le transport dans les points de vente. Un employé chez Intermarché dans le sud de la France a souhaité s'exprimer sur ce qui se passe en coulisse des supermarchés. En effet, avant que ton produit finisse sur l'étalage, celui-ci a vécu plusieurs aventures. Ici, nous évoquons qu'une partie du trajet : celui entre la plateforme de commandes et le magasin en question. Le supermarché commande sur une plateforme centralisée pour être livré sous deux jours. Ainsi, lors de la livraison, des palettes de produits arrivent par dizaines, chacune emballées sous plusieurs couches de film plastique (photo). Pour le magasin en question et pour le seul rayon des boissons, ce sont plus d'une quinzaine de palettes livrées tous les deux jours. Après avoir retiré la première couche de plastique, les boissons sont évidemment emballées par packs en fonction des marques. Chaque bouteille en plastique de soda sur le présentoir du magasin a été retirée d'un pack en plastique de 6 bouteilles. Au final, l'employé évoque que chaque matinée, l'équivalent d'une dizaine de grands sacs poubelles de plastique était jeté contenant seulement l'emballage des emballages des boissons. À l'échelle du magasin, c'est une cinquantaine de sacs jetés par jour. Mais cette pollution est invisible au public : celui-ci ne voyant que le produit présenté (bien souvent lui aussi en plastique). Ce plastique ne représente qu'un trajet. Qu'en est-il du trajet du lieu de production à l'usine de conditionnement, de celle-ci à l'entrepôt de la plateforme centralisée? Comment supprimer le plastique qui est utilisé pour le transport me diras-tu? En effet, celui-ci est utile pour ne pas abimer les produits et permet le déplacement des palettes. Le problème réside dans le fonctionnement des supermarchés. En voulant faire des structures toujours plus grandes, tout devient vite disproportionné. En effet, la volonté de rendement, d'efficacité et de rapidité ne laisse très peu de marges de manœuvre aux supermarchés. Cependant ce modèle s'essouffle. La facilité ne peut pas gagner sur l'éthique et la responsabilité collective. La logique des supermarchés doit évoluer pour répondre aux enjeux actuels. En favorisant, les commerces de proximité, le vrac et les marchés, on s'assure bien souvent de réduire de manière importante le plastique visible, mais aussi invisible (celui du transport). Les marques éthiques fleurissent en France et partout dans le monde. Des créateurs, des producteurs et des consommateurs se mobilisent contre la Fast Fashion, cette industrie du textile qui produit toujours plus, à moindre coût mais avec un impact environnemental et social catastrophique.
Toutefois, la première barrière à la mode éthique c'est le prix. Certaines marques ne sont tout simplement pas accessibles pour une partie de la population. Hopaal a décidé de faire bouger les choses. Cette marque de vêtements éthiques est implanté depuis 4 ans en France et a décidé, cette année, de relever un nouveau défi, celui de démocratiser la mode responsable. De ce fait, Hopaal lance DemocraTee, le premier tee-shirt recyclé et produit en France vendu à prix coutant soit 24 euros. Un tee-shirt simple et intemporel qui est fait pour durer. Le prix couvre uniquement les coûts de production du tee-shirt en question, sans prendre en compte les coûts liés (loyers, amortissements, investissements). Un geste fait par tous les acteurs de la chaine pour proposer un vêtement plus accessible. On peut dire que le succès est au rendez-vous. 16 jours avant la fin de la campagne de financement, l'objectif premier des 5000 euros a été très largement atteint avec 54 000 euros, soit 1 096% de l'objectif ! Près de 2 000 tee-shirts ont été commandé! Découvrez la campagne de financement ici : Pas toujours facile de bien manger quand on est étudiant. Ne pas avoir le temps, ne pas avoir l'envie, ou simplement ne pas en avoir les moyens, bien manger semble difficile lors de nos études. J'ai donc fait appel à Voyacomer, une blogueuse étudiante qui partage ses recettes végétariennes et bouscule nos habitudes alimentaires sans creuser le déficit du portefeuille. Aujourd'hui, Camille sort son premier Ebook avec 12 recettes végétariennes faciles et économiques, j'en ai sélectionné 5! Les fajitasINGRÉDIENT : (pour 6 personnes) 1 grosse boîte de pois chiches 3 carottes Courge et champignons de votre choix 2 oignons 4 CS de crême fraîche (ou 20 cl lait de coco, pour la version vegan) 2 CS cumin 1 CS noix de muscade Sel, poivre 1/ Faire cuire les carottes et la courge, coupées en petits dés, dans une casserole d'eau bouillante. 2/ Dans une poêle, faire revenir les oignons et les champignons émincés. Au bout de 5 minutes, ajouter les courges/carottes cuites, la crême, les pois chiches et laisser mijoter à feu moyen tout en remuant régulièrement. Assaisonner à mi-cuisson. 3/ Une dizaine de minutes plus tard, retirer du feu et servir dans les tortillas. Le dahl lentilles corailINGRÉDIENTS: (Pour 4 personnes) 200g lentilles corail 1 boite tomates concassées 40 cl d'eau 2 oignons & 1 gousse d’ail 1 CC huile de coco/olive 20 cl lait de coco 1 CS curry Légumes de votre choix Facultatif : gingembre & persil, coriandre ou romarin Sel, poivre. 1/ Faire revenir l’oignon et l’ail émincés dans l'huile. Ajouter la boîte de tomates, les légumes coupés en dés, les épices et laisser mijoter 5 minutes. 2/ Ajouter les lentilles corail et l'eau à la préparation. Couvrir et laisser cuire 20 minutes à feu doux ; tout en remuant régulièrement. 3/ Ajouter le lait de coco, et cuire à feu vif 5 minutes de plus. A servir immédiatement avec du riz et/ou des cheese nans ! la sauce bolognaiseINGRÉDIENTS: (Pour 4 personnes) 70g protéines de soja texturées (PST) ou lentilles 1 boîte de tomates concassées 2 carottes 1 oignon Sel, poivre Herbes de Provence (ou persil/coriandre fraîche) Sauce soja 1/ Recouvrir d’eau les PST dans un petit bol. Pendant ce temps, faire revenir oignon et carottes émincées dans de l’huile d’olive. 2/ Après avoir égoutté les PST, les faire cuire à découvert avec 20cl d’eau dans une autre poêle pendant 15 minutes, puis les faire revenir 5 minutes avec de la sauce soja (ou, à défaut, seulement de l’huile d’olive). 3/ Une fois les PST cuites, les rajouter à la première préparation, ainsi que la boîte de tomates, assaisonner et laisser mijoter 2-3 minutes. Patates douces farciesINGRÉDIENTS: (2 personnes) 2 patates douces 2/3 d'une grosse boîte de pois chiches 1 yaourt grec (ou 100g fromage blanc/ yaourt végétal) 1 CC purée de sésame, ou de tout autre beurre d’oléagineux 1/2 citron, oléagineux et fruits secs divers Epices & herbe aromatique de votre choix 1/Faire cuire vos patates douces et les pois chiches égouttés au four dans le même plat, avec un généreux filet d’huile et des épices (paprika, cumin, 4 épices pour moi) pendant 40 minutes à 200 degrés. 2/ Pendant ce temps, faire la sauce : 1 de yaourt grec, cumin, 1/2 citron, 1CC de purée de sésame. 3/ Enfin, servir dans l’ordre suivant : patate douce, sauce, pois chiches grillés. Ensuite, ajouter les oléagineux, fruit secs et aromate de votre choix (raisins, amandes et menthe pour moi). Le curry de pois chicheINGRÉDIENTS: (4 personnes)
1 grosse boîte de pois chiches Des légumes (courgettes, carottes, chou-fleur, en fonction des saisons 1 oignon 20 cl lait de coco 2 CS curry, 1 CS cumin Facultatif : 1 CS gingembre & 1 CS persil frais haché 1/ Faire revenir l'oignon émincé avec le gingembre haché (s'il est frais). Ajouter les épices, mélanger et laisser cuire jusqu'à ce que l'oignon soit tendre. 2/ Ajouter les pois chiches égouttés et les légumes, préalablement coupés en dés, dans la poêle avec un généreux filet d’huile d’olive (ou de coco). Mélanger et laisser cuire à feu vif 5 minutes, en remuant régulièrement. 3/ Verser le lait de coco dans la poêle et laisser mijoter à couvert, sur feu doux, une dizaine de minutes. |
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