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Pouvons-nous défendre l'environnement tout en mangeant une côte de boeuf le midi? C'est un débat qui fait beaucoup de bruit ces temps-ci. La consommation de viande est responsable d'impacts sans précédents sur la biodiversité et serait en partie responsable du réchauffement climatique. Cependant, une personne soucieuse de l'environnement se contredit-elle forcement si celle-ci n'a pas un régime végétarien ou végétalien? Le végétarisme comme base.Dans un premier temps, on constate que la consommation de viande et de poissons sont très destructeurs pour l'environnement. Cela s'explique par notre surconsommation. Un français moyen mange 89Kg de viande par an , c'est deux fois plus que la génération de leurs grands-parents, et trois fois plus de celle de leurs arrières grands-parents. Toutefois, la consommation en Europe ou en Amérique du Nord a tendance a stagner voir diminuer mais cela ne veut pas dire que la consommation mondiale est en baisse. Le développement rapide de certains pays comme la Chine ou l'Inde a fait bondir la demande en produits carnés. La surconsommation mondiale de viande impose aux producteurs de favoriser la forte production au détriment de l'environnement, du bien être animal ou bien de la santé. Chaque année, 65 milliards d'animaux sont tués. Ces élevages industriels sont très énergivores. Pour produire un kilo de viande de boeuf, il ne faut pas moins de 15 500 litres d'eau ( irrigation des céréales et fourrages). Par opposition, une carotte consomme 131 litres en moyenne. L'élevage a également besoin d'espace pour grandir. Aujourd'hui, 70% des terres agricoles sont destinées à l'élevage que ce soit pour nourrir les bêtes ou bien les entreposer. Cela repose sur de nouvelles techniques d'agriculture où les animaux ne sont plus nourris avec de l'herbe mais bien avec du maïs, du blé ou du soja OGM. 7 à 12 kilos de céréales sont nécessaires pour un kilo de viande. Ayant besoin de toujours plus d'espace, l'agriculture serait responsable de 70% de la déforestation à l'échelle mondiale en particulier au Brésil, deuxième exportateur de viandes bovines. En plus de cela s'ajoute la pollution au phosphore et aux nitrates des cours d'eau, la pollution de Co2 ( 14,5 des émissions de CO2 soit plus que tout les transports réunis.) On constate donc que la consommation de viande n'est pas durable si nous voulons transmettre une planète saine aux futures générations. Notre surconsommation est entrain de tout détruire. Le végétarisme apparait pour l'écologiste comme un moyen social et politique de faire comprendre à la population qu'un régime plus végétal s'impose et que cela est possible. Le végétarisme est une base pour retrouver un mode de vie en adéquation avec la nature. Cependant, toute la viande ne provient pas des fermes industrielles. Un autre modèle carné pourrait être possible. C'est ce que défendent les flexitariens : ceux qui ont décidé de diminuer leur consommation de viande en s'assurant de consommer de la viande plus respectueuse de l'environnement. Les flexitariens en chemin.Plusieurs écologistes défendent la consommation responsable de viande. C'est à dire, de ne plus consommer de la viande deux fois par jour, mais bien d'en consommer rarement. Cette consommation plus rare s'associe avec l'achat d'une viande, souvent plus chère mais de meilleure qualité. Que ce soit de la viande provenant d'un petit producteur local ou bien d'un marché proche, on s'assure qu'elle respecte notre environnement et notre santé. Revenir au fondement de l'agriculture est la clé de la protection de l'environnement. Cependant, il faut faire attention aux emballages qui pratiquent le greenwashing, c'est à dire des marques qui font de l'écologie de surface pour attirer les consommateurs engagés. La viande de grands groupes ne sera jamais écologique qu'elle soit bio ou non. La viande ne s'achète pas en supermarché. De plus, manger de la viande de petits producteurs n'assure pas le bien être animal ainsi que la présence de pesticides.
Il y a donc deux philosophies sur la consommation de viande ; Ceux qui ont décidé de tirer un trait dessus, un choix qui se démocratise en découvrant toutes les alternatives qui fleurissent et ceux qui ont décidé de réduire drastiquement leur consommation. Pour ma part, je suis végétarien depuis 3 ans. Cependant, je ne pense pas que ces deux philosophies s'opposent, au contraire elles font partie d'un ensemble de consommateurs engagés. L'affrontement des deux idées est contre-productif. Que l'on soit vegan, végétarien ou bien flexitariens, nous avons déjà tous pris conscience des impacts de la consommation de viande. Il y a une nécessité de sensibiliser autour de soi, avec comme meilleur outil, l'exemple. Il faut montrer que cuisiner sans viande et possible en brisant le mythe du végétarien mangeur de graines. Sources : Le Monde, HuffPost
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Chaque année plus de 4 milliards de tasses Starbucks uniquement sont jetées après quelques minutes d'utilisation. Cette surproduction a un impact important dans la pollution plastique, notamment de nos océans. Aujourd'hui, la plupart des tasses proposées par les chaines de cafés ne sont pas recyclables, du moins pas partout. Deux jeunes filles canadiennes de 11 ans, Mya et Eve ont décidé d'interpeller via une pétition la plus grande chaine de café pour leur demander une tasse 100% recyclable, en enlevant notamment le plastique de sa composition. Recyclable ou réutilisable?Grâce à une grande mobilisation de plus de 320 000 signatures sur leur pétition, les deux jeunes filles ont pu rencontrer le PDG de l'entreprise, Kevin Johnson. Celui-ci s'est engagé à créer d'ici 3 ans, des tasses 100% recyclables voir compostables peu importe le système de tri en investissant plus de 10 millions de dollars. Les jeunes filles demandent d'aller plus loin car cet engagement avait déjà été pris en 2008 sans succès. Elles demandent que les tasses soient faites de papier recyclé ( 10% actuellement) et que la compagnie incite les consommateurs à utiliser des tasses réutilisables.
Une belle avancée en matière de réduction de déchets en sachant que la multinationale à une part conséquente du marché. On le constate aujourd'hui, nous devons nous débarrasser du plastique jetable qui pollue nos vie. La seule présence de plastique dans ces tasses rend impossible pour la majorité des centres de tri, le recyclage. Nous devons aller encore plus loin, en essayant de réduire au maximum l'utilisation des objets plastiques jetables. La meilleure solution pour une vie sans déchet est d'apporter sa propre tasse dans les cafés. Une bonne initiative de la part de ces cafés serait de réduire le coût du café si le consommateur apporte sa tasse. Le plastique jetable se retrouve partout, il est important de le combattre en favorisant le vrac et la cuisine maison. Vous verrez, vous ferez des économies car le plastique coute cher, et il est reflété dans le prix. Cet article a été réalisé par notre super partenaire En Vert et Contre Tout qui, après nous avoir présenté la nouvelle campagne choc de Sea Shepherd, nous conseille sur les actions quotidiennes à prendre pour protéger les océans. Nous avons tous notre rôle à jouer. L’heure est grave. Le plastique sature les océans. La biodiversité suffoque… et pourtant, l’humanité ne cesse de produire toujours plus d’objets en plastique, souvent à usage unique, sans véritable plan pour éliminer ces déchets qui finissent en grande partie dans la nature. En 2016, à Davos, La Fondation Ellen McArthur révélait les terribles résultats de son étude sur le futur de nos océans. D’ici 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans les mers du globes. D’autres parts, nous apprenions, il y a quelques jours que le fameux continent de plastique qui s’étend au large d’Hawaii, atteindrait une taille avoisinant trois fois celle de la France, bien plus que ce que l’on imaginait jusque là, et que d’autres « îles » similaires se seraient formés ailleurs sur la planète. L’ONG Sea Shepherd, redoutable défenseure de la faune marine, a lancé, ce mardi 10 avril, sa nouvelle campagne choc pour alerter le grand public sur la gravité de la situation. ( ci-dessus) Chaque année, plus d’un million d’animaux sont tués par des déchets plastiques. Et ce dramatique constat ne prend pas en compte l’effet des particules de plastique, ces perturbateurs endocriniens qui saturent notre environnement et nuisent à la santé de tous les organismes vivants, nous compris. Le Capitaine Cornelissen, PDG de Sea Shepherd Global, nous appelle à assumer nos responsabilités, « Ce que nous avons causé, nous devons maintenant le réparer » et de renchérir à propos du plastique, « Comme une espèce envahissante, elle est en train d’anéantir la faune océanique et de s’emparer de son habitat. Les êtres humains sont à blâmer pour l’introduction de cette substance, la plus mortelle ». La déchirante campagne de Sea Shepherd réalisée par l’agence FF New York, bien qu’elle soit faite d’images de synthèse, ne pouvait être plus criante de vérité.COMMENT AGIR?Quelques pistes:
La ville de San Francisco a voté ce mardi 20 mars, à l'unanimité, l'interdiction de la vente de nouvelles fourrures à partir du 1 janvier 2019. Une nouvelle fois, la ville américaine se montre exemplaire sur le sujet de la protection des animaux, et plus largement sur le respect de l'environnement.
À partir du 1 janvier, tous les commerces de la ville ne pourront plus proposer manteaux, bonnets ou autres pompons à fourrure ayant causé la mort d'un animal. Il s'agit d'une victoire historique puisque San Francisco représente la première grande ville à interdire complètement la fourrure de son territoire. Un message fort envoyé aux marques de haute couture et plus largement à l'univers du textile. Cette décision suit l'engagement de plusieurs entreprises ayant abandonné la fourrure après multiples contestations des consommateurs. C'est le cas de Armani, Hugo Boss, Calvin Klein, Ralph Lauren ou encore très récemment Versace et Furla. Les consciences s'élèvent pour faire face à une industrie causant la mort de plus de 50 millions d'animaux chaque année. Les élevages sont particulièrement barbares où les bêtes sont perçues comme de simples produits. Après un an d'enfermement, visons, renards ou lapins seront électrocutés, gazés ou abattus. Qu'ils proviennent d'Europe, de Chine ou du Canada, aucune loi ne protège ces animaux qui,rappelons le,sont dotés de sensibilité. Si la décision de la ville ne fait pas l'unanimité chez les commerçants, jugeant un impact sérieux sur leurs ventes, ce décret va pouvoir pousser les commerçants à trouver des alternatives et faire évoluer la mode. D'autres pays souhaitent suivre cette démarche comme le Royaume-Uni. En France, la fourrure représente un marché juteux dans la haute couture. Des fermes à fourrure sont présentes sur le territoire et aucune volonté politique n'a pour l'instant exprimé son désaccord face à la situation. L'association L214 a lancé une pétition rassemblant 112 000 personnes dénonçant les fermes à fourrure françaises. On aime entendre de bonnes nouvelles, surtout quand il s'agit de reforestation en Indonésie. En effet, la production d'huile de palme en Indonésie, sur l'île de Sumatra, est entrain de détruire un écosystème rare. Toutefois, des voix s'élèvent pour dénoncer ce massacre environnemental. En décembre dernier, l'association Sumatran Orangutan Society (SOS) a collaboré avec l'entreprise de cosmétiques éthiques LUSH pour amasser de l'argent pour la cause. 14,600 savons de la forme d'un orang-outan ont été produit, représentant les 14,600 derniers orang-outans en vie à Sumatra. Les savons se sont vendus comme de petits pains à travers l'Europe et cela a permis de récolter près de 125,000 livres (140 000 euros). Cet argent a permis le rachat de 50 hectares de palmeraies qui seront transformés en forêt rapidement.À la bordure d'un parc national, ces hectares pourront accueillir des orangs-outans et toute une nouvelle biodiversité. Lors de la coupe des palmiers à huile, la SOS a collaboré avec l'artiste lithuanien Ernest Zacharevic pour envoyer un message fort. Muni d'une tronçonneuse et d'un drone, l'artiste a gravé le terme S.O.S à travers la palmeraie (voir photo). Un message puissant pour évoquer le sort de l'île face aux multinationales friandes d'une huile à faible coût. Ces actions montrent que le sort de l'Indonésie et de la Malaisie n'est pas irréversible. Il est encore temps de protéger cette biodiversité, et cela passe par nos choix de consommation et par le soutien d'associations sur le terrain comme la S.O.S. Découvrez, ci-dessous, ce magnifique projet artistique. Le Tribunal administratif de Paris a révoqué, ce mercredi, la fermeture à la circulation des voies situées le long de la Seine, converties en lieux de promenade depuis septembre 2016 par la maire Anne Hidalgo. Cette décision réjouit certains automobilistes qui avaient dénoncé l'amplification de bouchons dans la ville, soutenus par l'opposition de droite de la capitale. Cette bataille juridique pourrait être tout à fait anodine, mettant en scène un affrontement politique en vue des élections municipales de 2020. Pourtant, l'enjeu des berges de Seine est beaucoup plus important qu'on pourrait le croire et sa finalité indiquera si la France est prête à s'inscrire dans le mouvement des villes durables ou bien si elle décide de rester dans un mode de vie dépassé. Une bataille juridique à gros enjeu.Depuis septembre 2016, les parisiens peuvent désormais se promener en bord de Seine, manger dans les food trucks ou bien se détendre dans les parcs. Une nouveauté dans la capitale parisienne qui a eu un vive succès. Pourtant, à droite de l'échiquier politique, on dénonce à la Maire de Paris d'avoir aggravé les bouchons dans la ville. Et tout cela accompagné d'un rapport montrant qu'il n'y aurait pas eu d'impact sur la baisse du nombre de voitures en circulation.
Pourtant, le sujet nécessite une vision globale du point de vue environnemental. Comment peut-on faire un rapport sur les résultats d'une reconfiguration urbaine seulement un an après sa mise en oeuvre? La piétonnisation des berges de Seine n'est que la première pierre à l'édifice de la réalisation de la ville de demain : une ville durable, où les piétons et les cyclistes seront majoritaires et où l'air sera enfin respirable. Ironie du sort, la réponse du Tribunal de Paris a été publiée en pleine journée de pic de pollution dans la capitale. Pour autant, Anne Hidalgo n'entend pas s'arrêter là et a décidé de faire appel. Celle-ci dénonce une droite parisienne pour qui "la circulation automobile est prioritaire sur la santé publique." Aujourd'hui, nos villes doivent entreprendre un développement durable pour faire face à la pollution aux particules fines qui les hantent. Sur les 1 600 plus grandes villes du monde, seul un tiers se situe en dessous du seuil limité conseillé par l'OMS. La Mairie de Paris a écouté la volonté des parisiens en transformant la ville pour répondre aux nouvelles attentes environnementales. Cependant, cette transition va nécessiter un ajustement de nos habitudes et de notre confort personnel. Mais cela ne peut qu'être à notre avantage. Vivre dans une ville propre, responsable et durable n'a que des bénéfices pour nous et pour les futures générations. La piétonnisation des berges de Seine est une première étape. Il faut que celle-ci s'accompagne de transports en commun viables, d'aides sociales pour les plus démunis et d'une détermination pour s'opposer aux derniers lobbyistes n'ayant pas compris les vrais enjeux de notre société. La jeunesse doit soutenir de tel projets, les prises de décision qui sont faites aujourd'hui auront un impact considérable sur la façon dont nous vivrons plus tard. Quelle ville voulons-nous pour demain? Voici un article de notre partenaire « En Vert Et Contre Tout » créé par Leïla Rölli Chroniqueuse, journaliste freelance et blogueuse suisse ! Pour celles et ceux qui n’ont pas suivi, il s’agit d’un moteur de recherche, comme les célèbres Google ou Bing, à la différence qu’Ecosia utilise 80% de ses bénéfices pour planter des arbres au lieu de se remplir les poches. Depuis son lancement en 2009, Ecosia apporte son aide à des programmes de reforestation au Burkina Faso, en Tanzanie, au Pérou, au Nicaragua, à Madagascar en l’Indonésie et plus récemment en Éthiopie, la petite dernière à avoir rejoint l’Ecosia Family. Aujourd’hui, et grâce à une communauté d’utilisateurs grandissante, Ecosia vient de fêter son 20 millionième arbre planté, et vous remercie en sortant une petite vidéo commémorative. Le logarithme s’est grandement amélioré depuis ses débuts et se révèle être très performant. Toutefois, si l’utilisateur ne trouve pas exactement ce qu’il est venu chercher sur Ecosia, le moteur, en bon joueur, permet de basculer sur Google grâce à un bouton présent dans sa barre d’outil. Un arbre toutes les 1,7 secondes!Dans une totale transparence, la page officielle d’Ecosia affiche toute une série de compteurs qui permettent de s’informer sur l’avancée des projets soutenus. À l’instant où j’écris ces lignes, pas moins de 19’289’500 arbres ont déjà été plantés pour un coût unitaire de 0.22€. Il est également possible de consulter les rapports d’activités et les reçus des dons faits aux différentes associations. Qui plus est, des vidéos ou photos sont postées régulièrement sur le blog pour que, derrière nos écrans, nous puissions voir que nos recherches quotidiennes sont aussi de réelles bonnes actions. Difficile de faire plus limpide! Gratuit, simple et efficace, Ecosia est le moyen le plus simple d’œuvrer pour la planète, et ce, sans même bouger de chez soi! Pour découvrir d'autres infos positives sur l'environnement, visite notre partenaire ! L'impact de nos boîtes de messagerie sur l'environnement pourrait paraitre totalement anecdotique, mais cela est loin d'être le cas. Chaque mail stocké consomme plus de 10 grammes de C02 par an. Cela représenterait 2% des gaz à effet de serre dans le monde. La plupart de nos mails ne sont pas ouverts, surtout lorsqu'il s'agit de "newsletters" que nous ne désirons pas. A l'échelle mondiale, nous assistons à une pollution importante à laquelle nous pouvons mettre un terme. Grâce à la plateforme Cleanfox, en quelques clics, débarrassez-vous de vos mails et des abonnements pour réduire votre empreinte carbone. Comment nos mails polluent? C'est très simple, pour stocker ces données, les plateformes internets ont besoin de géants "data center" qui à travers des machines stockent nos données. Ces machines, produisant de la chaleur, ont nécessairement besoin d'être refroidies. On utilise donc de l'énergie, très souvent issue de filières non durables, pour permettre ce refroidissement. En supprimant nos mails et nos abonnements nous libérons de l'espace et ainsi, les data centers ont besoin de moins d'énergie. Les mails "spams" envoyés sur nos boites mails pollueraient autant que 3 millions de voitures en circulation. Supprimer chaque mail peu prendre une éternité, la plateforme Cleanfox est la solution. En quelques clics, vous pouvez vous débarrassez des mails envahisseurs et supprimer vos mails présents. Simple et sûr, le site a déjà supprimé plus de 500 millions de mails et donc évité la production de plus de 5 000 tonnes de CO2. A vous de jouer, supprimer vos mails, sauver la planète ! Cela va bientôt faire un an que Donald Trump s'est installé à la Maison Blanche et les politiques contre l'environnement se sont multipliées. Suppression de parcs nationaux, relance de l'industrie du charbon ou encore retrait de l'accord sur le climat, Trump a bien fait comprendre qu'il n'avait très peu d'estime pour notre planète. Un grand nombre d'associations américaines combattent chaque jour le climato-scepticisme du président américain. Depuis mars, deux scientifiques britannique et américain, et un entrepreneur franco-néozélandais ont lancé l'initiative "Trump Forest" dont le but est de compenser les actions de Trump en plantant des arbres. La Reforestation, arme redoutable.L'idée est plutôt simple. Pour compenser les politiques "climaticides" de Trump, le mouvement "Trump Forest" incite les citoyens du monde entier à planter un arbre au nom de Donald Trump. Cette association n'est pas une organisation caritative et donc ne collecte pas directement d'argent, il s'agit d'une plateforme qui recense les plantations partout dans le monde. Cette idée vient du fait que les arbres ont un pouvoir énorme dans la captation et de stockage de Co2. "Des scientifiques du Woods Hole Research Center ont établi, début novembre, qu’en arrêtant la déforestation et en permettant aux arbres de repousser, le «puits» forestier permettrait de capturer 100 milliards de tonnes de CO2 de plus d’ici à 2100. Cela permettrait de parcourir au moins un quart du chemin pour atteindre l’objectif d’une limitation à +1,5°C des températures mondiales à la fin du siècle, fixé par l’accord de Paris." (Libération)
Il n'y a rien de plus simple pour participer, vous devez simplement acheter un arbre ou vous voulez (via une association ou par vous-même) et envoyer la facture à l'association Trump Forest. Sur leur site, le mouvement revendique la plantation de plus de 977 000 arbres depuis mars dernier avec un investissement de plus de 130 000 dollars venant des planteurs du monde entier. L'objectif a atteindre serait de planter plus de 10 milliards d'arbres pour compenser les 650 millions de tonnes de CO2 supplémentaires qui seront créé sous l'ère Trump avec la supression du "Clean Power Plan" (Etude de Nature) Le Jeune Engagé s'engage à financer la plantation de plusieurs arbres pour participer au mouvement! Et vous? Source : TrumpForest.com Libération : "Une bêtise de Trump, un arbre planté" Au moment où sont écris ces lignes, des arbres tombent sous le poids des bulldozers dans la région de Sumatra. L'Indonésie et la Malaisie sont entrain de voir leurs forêts disparaître en un rien de temps. Ce massacre nous concerne tous puisque nous en sommes responsables. Notre consommation effrénée en huile de palme a des conséquences sans précédent sur une biodiversité unique. Les derniers rescapés vivent leurs derniers jours. S'il est nécessaire de faire un bilan alarmant sur la question de l'huile de palme, cela ne veut pas dire que le combat est perdu d'avance, au contraire, il s'agit d'un appel pour inverser la tendance. Tigres et orangs-outans en premier plan.Si le problème de la déforestation est bien connu de tous, cela reste un sujet assez vague où très souvent le consommateur n'a pas réellement conscience de l'impact de son achat sur les forêts. Je refuse de croire que l'homme est insensible aux questions environnementales. Cependant, dans nos sociétés consommatrices, nous avons tendance à oublier la provenance de nos produits et cette déconnexion permet à une poignée de personnes avides d'argent d'être à la source d'un massacre environnemental. Il est donc important de sortir de notre confort pour ainsi comprendre que nos modes de vie ont des conséquences. L'huile de palme est un très bon exemple. Aujourd'hui, l'huile de palme se retrouve dans plus d'un produit sur deux en supermarché et va jusqu'à remplacer le pétrole dans notre gazole. Conséquence directe : entre 1990 et 2010, plus de 40% de la forêt de Sumatra a disparu pour laisser place à de petits palmiers à huile. L'Indonésie est l'un des pays où la déforestation est la plus forte avec le Brésil. Chaque année, des feux de forêts criminels se propagent sur les îles tropicales pour que les multinationales puissent planter sur des zones sans forêt, et ainsi éviter d'être accusées de déforestation. Qui sont les victimes directes de cette barbarie? Les habitants de ces forêts sont bien évidemment les premiers concernés. D'un coté les indigènes sont chassés violemment de leurs terres, de l'autre, les animaux succombent à cette invasion. Le tigre de Sumatra est involontairement une victime principale de l'huile de palme. Cette espèce ayant besoin d'un espace de vie d'au moins 400km2, elle a du revoir ses exigences à la baisse. Le tigre de Sumatra se voit isolé dans des zones de plus en plus petites et divisées en sous-populations, un handicap majeur pour la perpétuation de l’espèce. On évaluait le nombre de spécimens adultes encore vivants à 618 en 2012, soit 124 de moins qu’en 2010. Aujourd'hui la WWF fait un bilan de 500 spécimens. D'ici 5 ans, le tigre de Sumatra pourrait déjà être un souvenir. Constat identique pour l'emblème des forêts indonésiennes : l'orang-outan se retrouve lui aussi sur la sellette. La menace de l'huile de palme pèse tout particulièrement sur l'orang-outan car les femelles se reproduisent tous les 8 ans. L'Union internationale pour la conservation de la nature évoque que d'ici 2025, les populations d'orangs-outans auront décliné de 82 % en 75 ans, soit seulement 3 générations pour un orang-outan. Les multinationales n'ont pas l'air concernées sur les enjeux causés par l'achat d'huile de palme pour la confection de leurs produits. Cependant, leurs consommateurs peuvent l'être. Il suffit aujourd'hui d'unifier les contestations pour pouvoir arrêter ce massacre environnemental. QUAND ILS PASSENT à l'actionDepuis maintenant plusieurs années, des voix s'élèvent pour condamner cette situation, placée sous silence par nos gouvernements et instances internationales (diplomatie oblige). Ces voix sont de plus en plus importantes et commencent à avoir un véritable impact sur l'opinion public. Des campagnes "sans huile de palme" voient le jour dans les rayons de supermarché et les lobbys malaysiens débarquent à coup de conférences dans l'hexagone pour se défendre. Nos actions ont donc un impact.
Dans un premier temps, de nombreuses associations sur le terrain ont eu un rôle important à jouer. De Kalaweit à la Sumatran Orangutan Society, ces gens dédient leurs vies pour combattre l'extinction forcée d'une biodiversité unique. De l'autre côté du globe, notamment en France, des consommateurs engagés s'activent pour sensibiliser la population sur l'huile de palme et ses méfaits. Depuis maintenant 1 an, le groupe Facebook "Agir contre l'huile de palme" diffuse des campagnes notamment via la distribution d'autocollants. Plusieurs pétitions ont vu le jour pour demander aux entreprises d'abandonner l'huile de palme à travers des programmes de substitution. C'est le cas de l'entreprise LU, qui fait face à une pétition réunissant plus de 215 000 signataires. De plus, des "start-up" font également leurs parts, comme Ecosia. Ce moteur de recherche plante des arbres grâce à l'argent généré pas votre navigation via les publicités. La plateforme a déjà planté des milliers d'abres en Indonésie. Les solutions existent. Que vous soyez une association, une "start-up" ou simplement un consommateur, vous avez les moyens de faire la différence. Vous ne voulez pas participer à la déforestation? N'achetez donc pas de produits contenant de l'huile de palme. Sources : National Geographic (2) spéciale dédicace à Matthieu Gazeau |
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