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Pouvons-nous défendre l'environnement tout en mangeant une côte de boeuf le midi? C'est un débat qui fait beaucoup de bruit ces temps-ci. La consommation de viande est responsable d'impacts sans précédents sur la biodiversité et serait en partie responsable du réchauffement climatique. Cependant, une personne soucieuse de l'environnement se contredit-elle forcement si celle-ci n'a pas un régime végétarien ou végétalien? Le végétarisme comme base.Dans un premier temps, on constate que la consommation de viande et de poissons sont très destructeurs pour l'environnement. Cela s'explique par notre surconsommation. Un français moyen mange 89Kg de viande par an , c'est deux fois plus que la génération de leurs grands-parents, et trois fois plus de celle de leurs arrières grands-parents. Toutefois, la consommation en Europe ou en Amérique du Nord a tendance a stagner voir diminuer mais cela ne veut pas dire que la consommation mondiale est en baisse. Le développement rapide de certains pays comme la Chine ou l'Inde a fait bondir la demande en produits carnés. La surconsommation mondiale de viande impose aux producteurs de favoriser la forte production au détriment de l'environnement, du bien être animal ou bien de la santé. Chaque année, 65 milliards d'animaux sont tués. Ces élevages industriels sont très énergivores. Pour produire un kilo de viande de boeuf, il ne faut pas moins de 15 500 litres d'eau ( irrigation des céréales et fourrages). Par opposition, une carotte consomme 131 litres en moyenne. L'élevage a également besoin d'espace pour grandir. Aujourd'hui, 70% des terres agricoles sont destinées à l'élevage que ce soit pour nourrir les bêtes ou bien les entreposer. Cela repose sur de nouvelles techniques d'agriculture où les animaux ne sont plus nourris avec de l'herbe mais bien avec du maïs, du blé ou du soja OGM. 7 à 12 kilos de céréales sont nécessaires pour un kilo de viande. Ayant besoin de toujours plus d'espace, l'agriculture serait responsable de 70% de la déforestation à l'échelle mondiale en particulier au Brésil, deuxième exportateur de viandes bovines. En plus de cela s'ajoute la pollution au phosphore et aux nitrates des cours d'eau, la pollution de Co2 ( 14,5 des émissions de CO2 soit plus que tout les transports réunis.) On constate donc que la consommation de viande n'est pas durable si nous voulons transmettre une planète saine aux futures générations. Notre surconsommation est entrain de tout détruire. Le végétarisme apparait pour l'écologiste comme un moyen social et politique de faire comprendre à la population qu'un régime plus végétal s'impose et que cela est possible. Le végétarisme est une base pour retrouver un mode de vie en adéquation avec la nature. Cependant, toute la viande ne provient pas des fermes industrielles. Un autre modèle carné pourrait être possible. C'est ce que défendent les flexitariens : ceux qui ont décidé de diminuer leur consommation de viande en s'assurant de consommer de la viande plus respectueuse de l'environnement. Les flexitariens en chemin.Plusieurs écologistes défendent la consommation responsable de viande. C'est à dire, de ne plus consommer de la viande deux fois par jour, mais bien d'en consommer rarement. Cette consommation plus rare s'associe avec l'achat d'une viande, souvent plus chère mais de meilleure qualité. Que ce soit de la viande provenant d'un petit producteur local ou bien d'un marché proche, on s'assure qu'elle respecte notre environnement et notre santé. Revenir au fondement de l'agriculture est la clé de la protection de l'environnement. Cependant, il faut faire attention aux emballages qui pratiquent le greenwashing, c'est à dire des marques qui font de l'écologie de surface pour attirer les consommateurs engagés. La viande de grands groupes ne sera jamais écologique qu'elle soit bio ou non. La viande ne s'achète pas en supermarché. De plus, manger de la viande de petits producteurs n'assure pas le bien être animal ainsi que la présence de pesticides.
Il y a donc deux philosophies sur la consommation de viande ; Ceux qui ont décidé de tirer un trait dessus, un choix qui se démocratise en découvrant toutes les alternatives qui fleurissent et ceux qui ont décidé de réduire drastiquement leur consommation. Pour ma part, je suis végétarien depuis 3 ans. Cependant, je ne pense pas que ces deux philosophies s'opposent, au contraire elles font partie d'un ensemble de consommateurs engagés. L'affrontement des deux idées est contre-productif. Que l'on soit vegan, végétarien ou bien flexitariens, nous avons déjà tous pris conscience des impacts de la consommation de viande. Il y a une nécessité de sensibiliser autour de soi, avec comme meilleur outil, l'exemple. Il faut montrer que cuisiner sans viande et possible en brisant le mythe du végétarien mangeur de graines. Sources : Le Monde, HuffPost
1 Commentaire
laetitia
12/1/2021 12:30:51 pm
bonjour
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