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Contenu sponsorisé par La Macif
Le 25 et le 26 novembre 2022, j’ai participé à l’Université de la Terre, organisée par le Parlement des Entrepreneurs d’Avenir en partenariat avec la Macif au siège de l’UNESCO à Paris. C’est l’occasion pour moi de vous faire un petit debrief sur ce qu’il s’y est dit ! À cette occasion, se sont réunis une multitude d’acteurs issus d’horizons différents pour échanger ensemble sur les enjeux, les freins ou encore les solutions liées au changement climatique. Parmi eux, des scientifiques, des chercheurs, des journalistes, mais aussi des industriels, des entreprises ou encore des étudiants, et bien sûr la Macif. On peut tout d’abord se demander quel intérêt a un assureur comme la Macif à être partenaire d’un tel événement autour du réchauffement climatique ? Les assureurs sont les premiers témoins des conséquences du dérèglement climatique. Lors des intempéries qui bouleversent les récoltes agricoles, des vents violents qui détruisent des quartiers, ou encore des inondations qui touchent parfois des villes entières, les assureurs sont en première ligne pour dédommager les sinistrés. Ainsi, pour protéger ses sociétaires et pour leur permettre de vivre dans un monde plus durable, la Macif s’engage en faveur du climat et de la biodiversité. C’est dans cette perspective que s’est ouverte la 7e édition de l’Université de la Terre « La vie à l’heure des grandes transitions ». Au programme cette année : réconcilier l’humanité avec elle-même et avec le vivant. Pour cela : 2 jours rythmés par des conférences ouvertes au public avec pour toutes des thématiques ciblées. J’ai pu assister à certaines d’entre elles, notamment une première sur ce qui nous empêche d’agir, d’un point de vue économique, politique et psychologique. L’enseignement principal : donner une valeur au risque, et non plus seulement au profit. Pour cela, il faut transformer notre modèle économique pour qu’il soit en adéquation avec les limites planétaires.Les entreprises ont ici un rôle énorme à jouer, mais toutes n’en ont pas encore conscience comme l’évoque le directeur RSE du groupe Casino. Pour les inciter à s’engager, il faut parvenir à ne plus pénaliser les entreprises qui prennent des risques et se mettent parfois en danger en rompant avec le modèle établi. Il faut au contraire les soutenir et garantir leur stabilité durant la période de leur transition. L’argent est donc un sujet clé pour la transition. Il a donné lieu à une conférence à part entière intitulée « Plus d’argent pour plus d’impact ». Plus d’impact justement, c’est ce dont a besoin pour accélérer la transition. La finance a ici un rôle majeur à jouer : elle décide de l’orientation des investissements, et donc des transformations de notre société. Pour la directrice des investissements à la MACIF Sabine Castellan Poquet, « on a une responsabilité avec nos investissements pour faire changer les pratiques ». Comment transformer l’usage de l’énergie pour sortir des énergies fossiles par exemple ? En incitant l’investissement vers des sources alternatives ou des fonds de décarbonations notamment. Toutefois il y encore un grand manque de financement, et donc d’investissement. L’efficacité énergétique a par ailleurs un rôle très important à jouer, à travers le financement de la rénovation thermique des bâtiments par exemple, même si cela est certes moins séduisant que le développement de nouvelles technologies ou de projets novateurs. L’argent peut être utile donc, et ceux qui l’investissent ont d’autant plus de responsabilité qu’ils imposent le rythme de notre transition collective. Un autre sujet clé évoqué lors de l’Université de la Terre est celui des médias, et leur rôle dans cette transition. Si c’est principalement par leur biais qu’il nous est aujourd’hui permis de nous informer et d’échanger sur le réchauffement climatique, sur les inégalités sociales en France et dans le monde et sur leurs conséquences, ils ne sont pas pour autant détachés de toute responsabilité. Au travers de ce qu’ils communiquent, ils donnent de la valeur ou non aux questions climatiques ou et leur enjeu. Pour la journaliste Anne Sophie Nobel, si de plus en plus de monde est informé des problèmes liés au climat, il reste dans la population générale une grande méconnaissance des sujets de fond et de la portée réelle des conséquences. Une raison selon elle se trouve notamment dans une « bataille culturelle » ayant tendance à polariser un débat que les spectateurs ne parviennent pas à décrypter, et duquel peu à peu ils peuvent s’éloigner. On a ainsi souvent tendance à culpabiliser les individus sur les petits gestes quotidiens, en soustrayant la question pourtant fondamentale des inégalités sociales. Une solution serait alors de proposer un traitement médiatique qui met plus en avant les valeurs d’échelles et les ordres de grandeur. Mais aussi, de proposer un « journalisme de solution », c’est à dire une approche journalistique qui prend le temps d’enquêter sur ce qui ne va pas, mais aussi sur les réponses et les solutions proposées par la collectivité. L’idée serait alors de mettre également en avant les bonnes nouvelles, pour créer un nouvel univers lié à une écologie positive et désirable. Enfin, une conférence a particulièrement retenu mon attention : celle autour des océans, « l’Or bleu ». Alors qu’ils sont des réservoirs uniques de biodiversité et qu’ils permettent de capter une part considérable du CO2 émis par les activités humaines, ils sont plus que jamais menacés par la pollution plastique et les nouveaux projets miniers. Pour en parler, le président de la Macif Philippe Perrault qui présente les 3 axes menés par l’entreprise pour protéger nos océans : sensibiliser le grand public, travailler avec les associations pour mener à l’action, et investir dans des projets à impact. Mais aussi, des passionnés par la vie marine, comme l’océanographe François Sarano. Son discours, véritable plaidoyer pour la protection de la vie marine, nous invite à nous reconnecter au vivant et à mieux saisir l’importance et le privilège de leur présence dans notre écosystème. Il nous explique que cela fait 40 ans qu’on nous dit que nous allons changer les choses, en mettant en avant les technologies à venir. Selon lui pourtant, nous n’avons pas besoin de nouvelles recherches ou connaissances pour savoir ce qu’il faut faire, mais seulement de changer de paradigme et d’agir, concrètement. Si chacun des intervenants et des sujets qu’ils proposent sont issus d’horizons différents, ils ont de commun la volonté de sensibiliser, d’informer, et d’échanger sur les grands défis qui menacent notre planète, le vivant et la cohésion sociale. Au travers de ces 2 jours de conférences, ils ont permis de mettre en avant tant les problèmes et les contraintes que les solutions et les perspectives pour réussir, ensemble, à réunir l’ensemble des acteurs vers une transition rapide et efficace pour répondre aux enjeux de demain, dès aujourd’hui. Pour aller plus loin, la MACIF a sorti une vidéo nommée ''Masea la mère Océan' pour sensibiliser sur la protection des océans. À retrouver ici :
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