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La crise sanitaire n'épargne aucun secteur, et touche particulièrement l'industrie du divertissement. Si on pouvait s'attrister de certaines fermetures, l'arrêt des corridas prévues cette été pouvait sembler être plutôt positif. En effet, on imagine qu'un été sans corrida équivaut à un été sans mise à mort. La réalité est plus compliquée.
Chaque année, les portes des Arènes s'ouvrent dans le sud de la France ou en Espagne pour accueillir les fameuses corridas. Ces même jeux de taureaux, menant à la mise à mort de l'animal devant un public exalté. Cette année, les arènes resteront fermées, du moins jusqu'à cet été. Si celles-ci rouvrent pour l'été, les restrictions sanitaires risquent de porter un coup à la tauromachie pour cette saison. En effet, en Espagne, les conditions de la crise ne permet une ouverture prochaine que si les gradins sont constitués d'une personne tous les 9 mètres carrés, ce qui signifie des gradins à 10% de leurs capacités. Pour El Pais, cela n'est pas viable financièrement. Ce qui est plus probable, c'est une année sans corrida. C'est à dire qu'aucun taureau ne sera abattu dans les arènes françaises ou espagnoles. L'annulation des ferias de Nîmes ou encore d'Arles, vient confirmer cela. Si un report est envisagé, l'année blanche est une possibilité non négligeable. On s'imagine alors que les taureaux vont pouvoir brouter paisiblement, et ainsi échapper à la mise à mort. Mais ce n'est pas le cas. Cela s'explique par ce qu'on appelle dans le milieu de "caractère périssable" au sujet des taureaux. En effet, un tel bovin ne peut dépasser les 6 ans pour combattre dans les arènes, et 7 ans pour les combats de rue, comme le rapporte l'Indépendant. Ainsi, la plupart des bêtes qui s'apprêtaient à rejoindre les arènes, ne pourront pas décaler leur venue d'une année. L'abattoir permet aux éleveurs de récupérer 10% de l'investissement, celui avoisinant les 5000 euros pour une bête. À ce moment là, l'éleveur tente de limiter la casse économique, et donc décide la mise à mort de ses bêtes. Destin tragique donc pour ces taureaux de corridas qui ont le choix entre une mise à mort dans les arènes, où à l'abattoir. La seule façon de pouvoir sauver des bêtes, seraient de voir le nombre de corridas diminuer après la crise, permettant de limiter l'élevage des taureaux. Les avis sur la corrida sont bien tranchés, on peut défendre cette pratique en affirmant, comme vue ici, que les taureaux finiront coûte que coûte à l'abattoir, mais la réflexion peut se mener un peu plus loin, en se questionnant sur une telle pratique "divertissante". Voir un animal se faire abattre devant une foule relève d'une pratique du passé et se doit de disparaître. Il reste à savoir si la crise sanitaire va porter un coup fatal à la tauromachie, déjà en perte de vitesse, ou bien si celle-ci va encore perdurer quelques années. sources : https://www.courrierinternational.com/article/tauromachie-en-espagne-vers-une-annee-sans-corridas https://www.laprovence.com/article/papier/5958397/ferias-et-corridas-2020-vraiment-une-annee-blanche.html https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/coronavirus-landes-pays-basque-bearn-un-ete-sans-corridas-1585762910 https://www.lindependant.fr/2020/05/16/le-coronavirus-portera-t-il-un-coup-fatal-a-la-tauromachie,8890330.php
1 Commentaire
Comyn
5/18/2020 12:49:35 pm
Je me suis toujours sentit concerné par la maltraitance animale et en particulier par cette pratique honteuse qu'est la corrida. En ces temps de confinement, on pourrais se dire que ces taureaux peuvent connaître un moment de repis cependant le sadisme de l'homme nous montre le contraire. C'est de par ma honte de faire partie de cette espèce assassine que je décide de m'engager, aussi humblement que ce soit, aujourd'hui.
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