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A quinze jours des élections européennes, le jeu se resserre dans l'arène politique : les sondages arrivent en nombre, des tendances politiques se dessinent, certains se voient déjà en vainqueurs européens.
Seulement, il y a comme un hic : Où sont les jeunes ? Selon un sondage IFOP du 9 mai, moins d'un jeune sur quatre envisage d'aller voter, et plus alarmant encore, 42% des sondés n'étaient pas au courant de l'élection ce 26 mai ! Ce désintérêt pour la politique européenne est plus dangereux que ce que l'on peut croire. La première victime de cette abstention, pourrait être la planète. Depuis septembre dernier, les jeunes se sont rassemblés par centaines de milliers dans les rues, en France, comme dans toute l'Europe. Le message était clair, les jeunes veulent se faire entendre, et ils veulent pouvoir porter l'enjeu écologique au-devant de la scène politique. Ces marches et grèves pour le climat ont secoué nos partis politiques tout au long de l'année. Plus vite que l'éclair, les partis politiques français ont bien compris que pour être « à jour », il fallait verdir leur programme. Toutefois, malgré les discours, peu d'actes ont été réalisés. C'est pour cela que les Elections Européennes sont très importantes. C'est le 26 mai prochain que l'on va affirmer (ou non) que l'écologie est une urgence collective. C'est lors de ces élections que nous allons pouvoir faire le tri entre les partis qui pratiquent stratégiquement du greenwashing, et ceux qui sont réellement engagés dans la protection du climat et de notre biodiversité. C'est aussi le temps de montrer que la jeunesse ne se laisse pas berner par les nationalismes dangereux et qu’elle affirme une écologie collective et inclusive. Les belles intentions sont présentes chez les jeunes. Mais sans un vote, c'est comme si elles n'existaient pas. On entend souvent que l'Union Européenne est une institution lointaine qui ne représente pas les peuples. C'est faux. La majorité de nos lois contraignantes sont aujourd'hui orientées par des décisions collectives européennes. Limiter les émissions de gaz à effet de serre, dire stop aux énergies fossiles, interdire le glyphosate. Toutes ces actions devront passer par des décisions européennes. Il est encore temps de s'engager dans ces élections et d'aller voter ce 26 mai dans sa circonscription. QUI S'ENGAGE POUR LE CLIMAT ? C'est ici, et c’est maintenant. image : Greenpeace
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