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Chaque été, dans les petites baies des Îles Féroé, au sud de l'Islande, l'eau se teint d'un rouge sang. Cette province autonome du Danemark aux 50 000 habitants est connue pour ses paysages magnifiques, mais également pour une tradition beaucoup moins jolie, le "grindadrap", soit le massacre de globicéphales dans plus d'une vingtaine de baies du pays. Hérité des Vikings depuis le V ème siècle, le grind consiste concrètement à ce que des bateaux encerclent des familles entières de dauphins pilotes, pour les coincer dans les baies aux eaux peu profondes. Dès lors, les pêcheurs, principalement masculins, profitent de la vulnérabilité de l'animal complètement désorienté pour l'égorger et le vider de son sang grâce à leurs grands couteaux. L'eau de la baie se transforme en baignoire de sang sous le regard de centaines de spectateurs, dont notamment des enfants, qui par la suite iront s'amuser avec les cadavres sur le rivage. Une situation difficile à imaginer quand à la violence qui se dégage de cette tradition. Bien que cette pratique ait pu avoir un sens dans les années 1700, où les habitants se nourrissaient grâce à cette chasse, il est difficile d'avoir le même discours aujourd'hui quand on sait que le Danemark a l'un des niveaux de vie le plus élevé d'Europe. Au contraire, la viande de dauphins-pilote est aujourd'hui dangereuse, la présence de métaux lourds et de substances toxiques a rendu l'animal non-comestible selon le corps médical féringien depuis 2008. Cette tradition n'est pas une question de survie alimentaire, mais plutôt une fête célébrant la virilité des hommes, poussés à chasser le dauphin pour se prouver. Une tradition mortifère qui participe également à la perpétuation de vieux schémas patriarcaux. Si cette pratique est le plus gros massacre de mammifères marins en Europe, les autorités et les gouvernement européens restent très silencieux sur cette pratique. Dénonçant souvent les pratiques peu scrupuleuses des japonais sur la pêche, l'Europe tente de détourner le regard de son propre territoire. D'autant plus que l'animal est protégé par la convention de Berne, en faisant un mammifère menacé, et dont le Danemark a signé en 1982. Toutefois, des voix s'élèvent partout en Europe mais aussi dans le pays. Des habitants des îles Féroé ont pris conscience de ce massacre inutile. Depuis les images rapportées par l'association Sea Shepherd, le pays se forge une bien mauvaise image chaque fois qu'une nouvelle battue a lieu. Pour plus d'informations sur la protection des mammifères marins, visitez le site de Sea Shepherd:
3 Commentaires
Dupierris
9/4/2019 11:28:02 pm
Comment peut-on encore de nos jours massacrer des animaux pour le plaisir ?
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Toullelan
9/8/2019 08:22:31 am
Bravo pour vôtre site le jeune engagé je l'ai découvert cet été et je suis très toucher par vos articles bien entendu j'ai modifié mes habitudes alimentaires pour combattre les géant de l'industrie et l'huile de palme. Je vous soutiendrait et partagerais sur mon mur facebook. Bonne continuation à vous.
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