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Depuis hier, tous les médias ont le plaisir de partager la nouvelle étude de l'UICN, l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Dans ce nouveau rapport international, le groupe constate les effets dévastateurs de l'huile de palme, et le danger de l'expansion des cultures sur la biodiversité et les forêts vierges. Cependant, ceux-ci expliquent que le boycott de l'huile de palme serait encore plus dommageable car le fait de remplacer l'huile de palme par une autre huile demanderait de plus grande parcelles cultivables. La solution serait de developper la filière de l'huile de palme durable. Toutefois, la demande de l'arrêt du boycott de l'huile de palme semble être un dernier appel de désespoir des lobbies du secteur, plutôt qu'une véritable étude. Tout commence par le fait que l'étude n'a pas compris pourquoi le consommateur boycott l'huile de palme. le boycott, hantise des entreprises.Il est important de rappeler les bases du boycott qui s'est développé, notamment en France, sur l'huile de palme. Ce boycott n'a jamais véhiculé la volonté de voir un jour disparaitre la filière. Tout le monde peut affirmer que l'huile de palme a des atouts, notamment dans sa consistance et qu'elle représente une huile comme une autre. Cependant, le boycott s'est renforcé et se développe encore aujourd'hui autour de l'idée que cette huile s'es imposée comme monopole dans la production de nos aliments. Cette surconsommation est la base de toutes les destructions. Le fait que la production de cette huile soit concentrée en Indonésie et en Malaisie à plus de 85% aggrave la situation. Si le consommateur n'évoque pas la volonté de voir une diversité des huiles plutôt qu'un vulgaire monopole de l'huile de palme, rien ne changera. Et la seule façon de montrer aux entreprises que nous voulons de la diversité, c'est par la possibilité de boycotter. En donnant une mauvaise image à l'huile de palme, on s'assure que chaque entreprise, et chaque nouvelle entreprise va réfléchir à deux fois avant d'introduire de l'huile de palme dans ses produits. Ce qui n'empêche pas les entreprises actuelles de continuer à utiliser cette huile. Le boycott apparait donc comme une volonté de trouver un équilibre dans la consommation d'huile de palme. Si nous ne faisons rien, la production pourrait tripler d'ici à 2050, or aucune certifications ne pourra protéger les dernières forêts face à un tel engouement.
L'étude évoque que changer d'huile serait dommageables car nécessiterait plus de parcelles. Ce que le rapport ne dit pas c'est que la majorité des huiles alternatives comme le colza et le tournesol poussent dans des régions agricoles comme en France ou aucune biodiversité n'est menacée si les normes sont respectées. On peut donc se permettre d'utiliser plus de parcelles dans des zones agricoles plutôt qu'avoir un meilleur rendement en plein coeur de la forêt tropicale. De plus, il est important de rappeler que certaines fonctions de l'huile de palme sont complètement inutiles. En effet, mettre de l'huile de palme dans le carburant se révèle être au même niveau environnemental que la réouverture des centrales de charbon par le président américain Trump. La volonté de Total de doubler l'importation d'huile de palme en France pour créer du "biocarburant" est complètement insensée. Ici, nous constatons que seul le boycott peut avoir un impact sur l'entreprise. (#BoycottTotal) Pour finir, l'UICN et les médias qui ont repris l'étude, font reposer les solutions sur les filières durables. Notamment la RSPO, une certification créée depuis une dizaine d'année qui tente de limiter au maximum la déforestation. Cependant, les limites de ces certifications sont bien connues. Il y a encore beaucoup de chemin à faire pour la plupart des entreprises tant au niveau environnemental que social et sanitaire. Le boycott dès dernières années n'a jamais été aussi efficace pour accélérer le processus d'huile de palme durable. Certaines certifications dont la RSPO, se sentant menacées ont accentué les réglementations. Cependant, encore très peu d'entreprises sont condamnées pour des actes de déforestation et les pays producteurs restent encore très opaques sur les transactions de ce business juteux. Au moment même où cet article est rédigé, des dizaines d'hectares de forêts vierges sont entrain de disparaitre sous le poids des bulldozers. Tant que la tendance n'évolue pas, le boycott doit continuer car il représente l'unique pouvoir du consommateur. Si des contestations n'avaient pas hémergées depuis les 10 dernières années, les orangs-outans auraient probablement déjà disparu.
6 Commentaires
Dupin
6/27/2018 04:42:40 pm
Bonjour. Avez vous un lien vers le rapport ?
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Adnet
6/27/2018 04:46:12 pm
Il faudrait rendre obligatoire dans les ingrédients l'inscription "huile de palme" et le %, souvent cachée par d'autres huiles aux formules vagues qui empêtrent le consommateur.
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stessy phandeRé
7/9/2018 01:46:34 am
Avant de jeter la pierre ... balayez devant sa porte ... rendez 50% de l'Europe aux forets ... Réparons au lieu de punir et rendre d'autres responsables
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Marchive
7/9/2018 10:44:38 pm
Saloperies de sociétés pétrolières
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Zabou
7/10/2018 05:33:01 pm
Que de fautes ...... que de fautes dans votre article.
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