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Mardi soir, l'émission Cash Investigation a, une nouvelle fois, fait du grand journalisme en s'infiltrant dans l'univers opaque des géants du lait ; Lactalis et Soriaal. Désemparés devant Elise Lucet, les dirigeants de ces grands groupes ont eu beaucoup de mal a expliqué leur manque de transparence et la faible rémunération de leurs éleveurs. Par exemple, la "coopérative" de Soriaal a engrangé, l'année dernière, un bénéfice de plus de 51 millions d'euros. Pourtant, les éleveurs n'ont perçu que 3,5 millions, la plupart vendant leur lait à perte. Après les dénonciations de l'émission, il est venu le temps de prendre des engagements pour mettre un terme à ces pratiques qui ont des conséquences aussi bien sociales qu'environnementales. Je m'engageIl est important de dénoncer dans le but d'informer le plus grand nombre de consommateurs. Cependant, il y a une nécessité d'utiliser ces dénonciations pour changer nos façons de consommer et ainsi éviter le financement de ces pratiques.
La première action est nécessairement de ne plus acheter les produits des marques qui ne respectent pas nos valeurs. Lactalis et Soriaal pratiquent un business opaque qui ne respectent pas nos paysans. Il est incontestable que refuser d'acheter leurs produits aura un impact économique et ainsi les forcera à améliorer leurs pratiques. De multiples alternatives existent pour éviter les multinationales et ainsi avoir une consommation éthique. La marque C'est qui le patron? qui s'est développée depuis peu de temps en France est désormais disponible dans tous les supermarchés. Ce qui la distingue des autres marques, c'est que les produits de l'entreprise sont conçus par les consommateurs à travers un vote sur internet. Dès lors, les consommateurs décident du juste prix du produit ; permettant une rémunération convenable pour les éleveurs, s'assurant de la qualité des ingrédients tout en prenant en compte de l'impact écologique. Le lait a été le premier produit vendu au prix de 0,99 centimes/litres permettant de générer un salaire pour les producteurs de lait. Le reportage nous a également démontré les dérives de l'industrie laitière quand sa production doit suivre les cours de notre économie capitaliste. Résultat : en Nouvelle-Zélande comme aux Etats-Unis , des fermes démesurées vident les rivières et nappes phréatiques et polluent en déversant du nitrate dans les cours d'eau. Il y a donc une nécessité de réduire notre alimentation issus de produits animaux qui ont un impact environnemental très important. Là encore, multiples alternatives existent pour réduire sa consommation de lait ( lait de soja, lait d'amande..). De plus, favoriser une agriculture biologique permet d'encadrer plus rigoureusement nos entreprises sur les questions environnementales. Après Cash Investigation, il est temps de passer à l'action.
1 Commentaire
1/27/2018 08:48:03 am
Pour passer à l'action concrètement: https://www.mesproducteursmescuisiniers.com/fr/
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Un jeuneJeune de 21 ans, végétarien, allergique au plastique et à l'huile de palme et soucieux de protéger notre planète pour offrir un avenir aux futures générations. SUjets
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