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Voiture électrique, le futur pour nos transports ? C'est le grand débat du moment, alors que les constructeurs automobiles misent sur celle-ci pour relancer le secteur. La voiture essence arrive en fin de vie quand on constate les dégâts qu'elle cause : pétrole, pollution de l'air, réchauffement climatique . Mais la voiture électrique est-elle exemplaire ?
Pas si sûr. Plusieurs associations dénoncent la lourde empreinte écologique des voitures électriques lors de la construction. En effet, les batteries au lithium, nécessaires pour stocker l'électricité, sont créées à partir de minéraux. Ces derniers sont extraits en particulier des lacs d'Amérique du Sud et causent une pollution d'une ampleur inédite. En effet, ces minéraux sont obtenus en utilisant beaucoup d'eau et de produits chimiques. On estime qu'il faut 2 milliards de litres d'eau pour une tonne de lithium. Les produits chimiques vont se répandre dans les terres et les eaux et menacent les écosystèmes. Cerise sur le gâteau, les conditions de travail des "nouveaux mineurs" sont déplorables. Si la demande explose , alors que la voiture électrique ne représentait en 2018 que 5 millions de voitures dans le monde, l'impact environnemental de celle-ci pourrait devenir considérable. Toutefois, pas question de stopper la recherche sur l'électrique et continuer à faire croire que l'on peut faire des voitures "peu polluante" à essence. C'est faux. La voiture thermique doit disparaître. Les problèmes de la voiture électrique sont au final, une bonne chose. Eh oui, cela peut nous faire réfléchir sur l'avenir de la voiture dans nos vies. Toutes les voitures individuelles polluent. Il est donc nécessaire de revoir ce modèle industriel. La voiture électrique, ou encore à hydrogène, peuvent devenir des modèles viables si nous arrêtons de réclamer des voitures pour chaque foyer. Chaque jour, des millions de voitures restent dans des garages alors que des millions d'autres sont achetés. Et si nous utilisions la voiture qu'en cas de nécessité. On favoriserait le vélo, la marche ou les transports en commun la plupart du temps, et la voiture seulement certaines fois. Dans ce cas-la, pas besoin d'avoir une voiture, il suffit de louer une voiture en libre-service. De plus en plus de voitures partagées apparaissent dans les villes. Sous forme d'abonnement, il est possible de louer une voiture électrique, et de la déposer ou l'on souhaite. Celles-ci sont répertoriées sur une application qui permet de les localiser. Les voitures partagées sont l'avenir. Plus besoin de construire des millions de voitures, il suffit que les constructeurs automobiles revoient leur modèle économique en investissant dans ces nouveaux modèles. Il est impératif de prendre en compte la ruralité dans ce plan de développement, souvent écartée des plans de transports. La réouverture des petites lignes de trains restent aussi indispensables afin de diversifier l’offre de transport. La voiture électrique ne sera écologique que si elle est partagée. https://fr.statista.com/statistiques/636648/voitures-electriques-stock-monde/ https://www.enviro2b.com/2019/01/09/le-cout-environnemental-de-notre-dependance-aux-batteries-au-lithium/
1 Commentaire
maurice
5/24/2021 04:53:04 pm
le vrai problème de pollution des véhicules électriques, ce sont les batteries. Leur fabrication et leur utilisation massive et croissante ainsi que leur recyclage en fin de vie présentent des risques importants, du fait principalement des substances chimiques toxiques et corrosives que contiennent les accumulateurs électriques : Cette large production et utilisation des batteries électriques nécessite, par des mesures de prévention appropriées, de réduire toutes les expositions pour diminuer fortement les risques associés : https://www.officiel-prevention.com/dossier/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique-2/la-prevention-des-risques-professionnels-des-piles-et-accumulateurs-electriques
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