|
Cliquer ici pour modifier.
|
Cliquer ici pour modifier.
|
Cliquer ici pour modifier.
|
Dans quelques années, la forêt que l'on nomme « le poumon de la Terre » pourrait bien devenir un lointain souvenir. En effet, la déforestation en Amazonie s'accélère à un niveau alarmant, et l'élection du président brésilien Bolsonaro pourrait lui être fatale. En 2018, le pays a connu son taux de déforestation le plus élevé depuis les 10 dernières années. Les chiffres font froid dans le dos.
En une seule année, c'est 1,1 milliards d'arbres qui ont été rayés de la carte, soit l'équivalent de 75 fois la ville de Paris. Cette déforestation s'explique bien évidemment par une demande croissante. Si nous évoquons souvent les destructions causées par l'huile de palme, nous avons tendance à oublier les conséquences désastreuses de la production de soja. En effet, celle-ci a explosé dans le monde, et le Brésil se retrouve dans la fourchette des plus grands producteurs aux côtés de l'Argentine et des Etats-Unis. Sans trop réfléchir, on pourrait tout de suite dénoncer les produits végétaux à base de soja, très tendances en ce moment, comme les yaourts ou le lait. Mais ce serait une erreur. Plus de 60% du soja produit dans le monde est destiné à nourrir le bétail. Et oui, une nouvelle fois, la consommation de produits carnés a un impact très lourd sur la biodiversité. Dans un système toujours plus consumériste, nos animaux d'élevage sont nourris au soja pour grossir plus vite et arriver dans notre assiette toujours plus rapidement. En plus de détruire nos dernières forêts, la production de soja a aussi un impact désastreux sur les populations indigènes. Le soja étant OGM et donc résistant aux pesticides, les parcelles sont allègrement nourries de produits chimiques. Conséquences, les cours d'eau sont pollués et tuent un écosystème indispensable à la survie des indigènes d'Amazonie. Cette production a de beaux jours devant elle puisque le nouveau président brésilien, très proche des lobbys agricoles, a promis d'ouvrir l'accès des forêts aux activités agricoles et minières. Si la situation est critique, il est encore temps de réagir et d'inverser la courbe qui nous mène droit dans le mur. Si la solution va devoir passer par une forte décision politique, qui semble difficile à l'heure actuelle, nous avons notre rôle à jouer dans ce combat. En diminuant ou en arrêtant de manger de la viande, nous faisons diminuer nos importations en soja. Favoriser une agriculture locale permet de s'assurer de la provenance de nos produits, mais aussi de mieux connaître les conditions de leur culture. Sources : National Geographic Le Monde La Carologie (YT)
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
Un jeuneJeune de 21 ans, végétarien, allergique au plastique et à l'huile de palme et soucieux de protéger notre planète pour offrir un avenir aux futures générations. SUjets
Tous
|