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En 2014, rien que pour la Saint-Valentin, les Français ont dépensé plus de 26,3 millions d'euros pour faire plaisir à leur moitié. Cette fête des amoureux, d'origine britannique, est aujourd'hui devenue un business très profitable. En effet, ce 14 février, les couples, légèrement sous contrainte sociale, vont être amené à dépenser pour prouver leur amour. Si cette fête est souvent dénoncée par ses détracteurs comme une "fête commerciale", les conséquences environnementales peuvent également être pointées du doigt. En effet, sur le podium des cadeaux, nous retrouvons les chocolats et les fleurs. Pourtant, Ces deux best-sellers sont bien loin d'être chou pour la planète.
Des chocolats à l'huile de palme s'il vous plait! Le premier problème qui se pose concerne la vente des chocolats. Aujourd'hui la grande majorité des chocolats vendus en supermarché contiennent de l'huile de palme. Cette même huile qui a détruit la moitié des forêts en Indonésie depuis 50 ans et qui continue à massacrer les derniers orangs-outans de la région. De Lindt à Ferrero en passant par Mon Chéri, tous ces industriels ont favorisé cette huile car celle-ci revient a être moins chère que les huiles traditionnelles. Les alternatives à l'huile de palme chocolatée sont nombreuses. Il suffit de se tourner vers du chocolat de meilleur qualité. Si vous désirez montrer toute votre amour avec du chocolat, tournez vous vers vos chocolatiers de la ville ainsi que vers les marques qui défendent une production sans huile de palme (qui ne sont pas forcement plus chers) De ce fait, vous participez en même temps à Février Sans supermarché, en favorisant les petits commerçants. Des bouquets de pesticides ! Le deuxième cadeau très prisé est bien évidement les fleurs, et notamment les roses rouges. Bien que ces pétales soient très romantiques, les roses, ainsi que les bouquets en général contiennent beaucoup (trop) de pesticides. Selon une étude réalisée par 60 millions de consommateurs en 2017, plus de 49 substances toxiques ont été découvert dans les bouquets des plus grandes enseignes de fleuristes ( en ligne et en magasin). Bien que tous les bouquets ne contiennent pas le même niveau de produits toxiques et que les conséquences sur la santé ne soient pas démontrées , il est important de comprendre l'impact écologique des fleurs. Du fait d'une demande excessive lors d'une période très courte de l'année, les modes de production des fleurs sont devenues de plus en plus intensifs. Chauffées sous serre en Europe, ou importées de la Colombie ou du Kenya, les fleurs ont un bilan carbone élevé. Pour ce secteur, les alternatives ne se sont pas encore développé à grande échelle, toutefois, certains labels garantissent de meilleurs pratiques tels que Fleurs de France ou Fairtrade Max Haveelar. Au final, bien que vous voulions faire plaisir le jour de la Saint-Valentin, il est important de limiter son impact pour la planète en consommant de manière plus responsables. En ce 14 février, nous pouvons être créatifs en découvrant les alternatives plus originales.
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