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Il est environ 10 heures du matin quand un petit groupe d'individus, vêtu de noir pénètre la salle Mollien du musée du Louvre. Sur un ton chorégraphique, le groupe se disperse et chacun leur tour, s'effondre et ne bouge plus. Si cela à tout les attraits d'un début de roman policier, ce qui s'est passé ce lundi 12 mars est tout autre. Ce groupe d'individus représente le collectif "Libérons le Louvre" et milite depuis déjà un an pour que le célèbre musée parisien mette fin au partenariat avec la multinationale Total.
Cette chorégraphie a été réalisé dans le but de représenter les victimes de l'entreprise qui fait profit dans l'énergie fossile et les conséquences dramatiques pour l'environnement. De la Patagonie à l'Argentine en passant par le Nigéria, Total a une emprise considérable sur le monde, et ce business destructeur rapporte plus de 150 milliards chaque année. Le choix de la salle n'est pas anodin. En effet, on y retrouve le Radeau de la Méduse rappelant une image terrible de déplacements forcés de populations. un lien fort avec le réchauffement climatique. « Alors que le projet de loi asile immigration est à l’heure actuelle en discussion, nous avons souhaité rappeler que de plus en plus de communautés seront poussées à l’exil à mesure que les impacts du dérèglement climatique continueront de s’accentuer. Si nous sommes en mesure d’identifier les premières victimes du dérèglement climatique, dénonçons les principaux responsables : les multinationales de l’industrie fossile, dont Total est le premier représentant en France. Notre performance travaille sur notre devoir de solidarité et d’empathie – envers des victimes que nous pensons lointaines, sans visages», explique Kester, un membre du collectif. Il est difficile d'expliquer comment une institution française peut encore avoir un partenariat avec un magnat du pétrole, quand on constate que l'Accord de Paris a eu lieu dans la même ville et à fixer la limite de 1.5 degrés de réchauffement. La réponse est bien évidemment économique. La fondation Total verse 4 millions d'euros au patrimoine et à la culture.. La représentation culturelle française est incompatible avec le symbole destructeur que représente cette firme. Le partenariat doit cesser. Si ce genre d'actions peu sembler peu efficace face à des géants économiques, en réalité, ils ont un impact sur l'opinion public et a déjà permis plusieurs victoires, c'est le cas avec la rupture du partenariat de la Tate Gallery de Londres et BP. "Libérons le Louvre" a bien compris le pouvoir du citoyen et n'est pas décidé a arrêter ses représentations tant qu'il n'aura pas obtenu gain de cause. Pour les soutenir, signez la pétition ici
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Un jeuneJeune de 21 ans, végétarien, allergique au plastique et à l'huile de palme et soucieux de protéger notre planète pour offrir un avenir aux futures générations. SUjets
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