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Chaque année, nous consommons plus de 80 milliards de vêtements. Merci à l'industrie du "Fast fashion" qui nous pousse à acheter des vêtements dont nous n'avons pas besoin en renouvelant les collections tout les 15 jours et en investissant massivement dans la publicité. Vous les connaissez très bien. Zara, H&M ou encore Mango, ces géants du textile ont propulsé le marché vers la surconsommation. Assez rentable pour eux, le marché du textile est évalué à 1.2 trillion d'euros. ( 1 milliers de milliard) Si cette surconsommation est aberrante, un aspect peu évoqué empire les choses: plusieurs associations ont dénoncé, au cours des dix dernières années, que les marques jetaient leurs invendus. Produire plus, jeter plus, gagner plus.Cela peut sembler irréel mais les marques sont en effet poussés à jeter car elles sont rentrées dans un cercle vicieux où il faut produire toujours plus de vêtements pour répondre à la demande. De ce fait, la quantité de vêtements importée des pays asiatiques ne correspond pas tout le temps à la demande exacte. Les marques vont donc favoriser la destruction de leurs vêtements pour ne pas favoriser le commerce illégal mais surtout pour s'assurer que vous achetiez toujours la nouvelle collection à plein prix. De plus, les marques veulent éviter de donner les invendus à des associations car voir leur vêtements sur des gens défavorisés pourrait porter atteinte à leur image. Le monde ne tourne pas rond. Quand on constate l'importante population qui n'arrive pas à satisfaire leurs besoins primaires et d'un autre coté des multinationales qui jettent des quantités de vêtements, il y a un grave problème. Depuis 2013, H&M est accusé d'avoir brulé plus de 60 tonnes de vêtements. L'Etat français a décidé d'agir à travers sa feuille de route de l'économie circulaire. Dès 2019, les enseignes, vendant en France, devront donner leurs invendus à des associations comme c'est déjà le cas pour les invendus alimentaires. Une belle victoire pour Emmaus qui a lancé l'idée il y a déjà quelques années. Ce projet vise donc a réduire le gaspillage et à encadrer le monde du textile. Il reste encore à voir comment l'Etat va réussir à contrôler le marché très opaque du textile. De notre coté, nous avons la possibilité de faire changer les choses en consommant de manière plus responsable. Dans un premier temps, nous devons baisser notre consommation basée sur la simple envie. Il est vrai qu'il est parfois difficile de ne pas céder à ses envies, mais il est important de penser à l'impact environnemental que nous avons. De plus, les alternatives existent aujourd'hui pour s'habiller de manière durable sans dénigrer son style. Des marques comme Hopaal, 1083 ou encore Veja ont prouvé que la mode pouvait être écologique! Sources : Novethic Huffington Post
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