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Ces marques qui profitent du travail forcé des ouighours en Chine pour produire à bas coût.8/2/2020 La situation relève du cauchemar pour les minorités, majoritairement musulmane, en Chine. Depuis un an, le gouvernement communiste chinois mène une violente politique de répression envers les ouïghours, les Kazakhs et toute autres minorités religieuses dans la région du Xianjiang.
Cette politique se caractérise par une surveillance intrusive de ces minorités, d'internement de masse en cas de « suspicion » et un fort endoctrinement politique. On estime à plus d'un million le nombre de détenus ouïghours dans les prisons chinoises. Une simple barbe, un foulard en passant par une prière publique peut être un motif d'enfermement. Ces populations sont espionnées, traquées et enfermées dans un silence des gouvernements du monde. Emmanuel Macron ne s'est pas exprimé sur le sujet. Le gouvernement chinois évoque le combat contre l'extrémisme religieux. Dans les camps, appelés "camps de rééducation", les autorités chinoises tentent de « transformer » ces populations pour qu'elles se séparent de leurs croyances. Selon Amnesty International, « Les détenus qui résistent ou ne montrent pas suffisamment de « progrès » subiraient des punitions : insultes verbales, privation de nourriture, détention à l’isolement, coups, recours à des entraves et maintien dans des positions douloureuses. Des cas de mort en détention dans ces centres ont été signalés, notamment des suicides de personnes ne supportant plus les mauvais traitements. » Si il est impensable qu'une telle persécution se produit en 2020 sans aucune réaction formelle des Etats du monde, les découvertes des associations enfoncent le clou de l'horreur. En effet, on découvre les liens commerciaux entre les camps et certaines firmes multinationales. Les ouïghours sont envoyés dans des usines à travers la Chine pour réaliser du travail forcé. Les firmes parviennent à camoufler ce travail grâce à des sociétés manufacturières qui rend difficile le traçage. Les 83 marques de la honte : Abercrombie & Fitch, Acer, Adidas, Alstom, Amazon, Apple, ASUS, BAIC Motor, BMW, Bombardier, Bosch, BYD, Calvin Klein, Candy, Carter’s, Cerruti 1881, Changan Automobile, Cisco, CRRC, Dell, Electrolux, Fila, Founder Group, GAC Group (automobiles), Gap, Geely Auto, General Motors, Google, Goertek, H&M, Haier, Hart Schaffner Marx, Hisense, Hitachi, HP, HTC, Huawei, iFlyTek, Jack & Jones, Jaguar, Japan Display Inc., L.L.Bean, Lacoste, Land Rover, Lenovo, LG, Li-Ning, Mayor, Meizu, Mercedes-Benz, MG, Microsoft, Mitsubishi, Mitsumi, Nike, Nintendo, Nokia, Oculus, Oppo, Panasonic, Polo Ralph Lauren, Puma, Roewe, SAIC Motor, Samsung, SGMW, Sharp, Siemens, Skechers, Sony, TDK, Tommy Hilfiger, Toshiba, Tsinghua Tongfang, Uniqlo, Victoria’s Secret, Vivo, Volkswagen, Xiaomi, Zara, Zegna, ZTE. Récemment, des associations, et certaines personnalités politiques s'expriment contre la violente répression chinoise. L'euro-député Raphaël Glucksmann mène un combat depuis quelques semaines pour que ces marques cessent de cautionner cela. Quelques marques ont décidé de s'engager (celle en vert) pour mettre un terme à ces pratiques. Comme quoi, la mobilisation paie quand on se rassemble. Sources : https://blogs.mediapart.fr/jlmfi/blog/010820/83-marques-et-multinationales-profitent-du-travail-force-des-ouighours https://www.amnesty.fr/discriminations/actualites/des-femmes-montrant-les-photos-de-proches-enleves- https://www.thegoodgoods.fr/tgg-news/generale/les-ouighours-en-chine-lecon-d-esclavagisme-moderne
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