|
Cliquer ici pour modifier.
|
Cliquer ici pour modifier.
|
Cliquer ici pour modifier.
|
L'huile de palme durable, n'a vraiment rien de durable. C'est ce que dévoile une nouvelle étude publiée dans le Journal Science of the Total Environment par le professeur Roberto Cazzolla Gatti de la Tomsk State University (Russie). Ces travaux universitaires se basent sur des images satellites depuis 1984. Le constat est frappant : la plupart des concessions d'huile de palme certifiées durables (RSPO) reposent sur des terres ayant abrité des forêts, et donc des espèces sauvages, aujourd'hui en danger critique d'extinction. Comment les multinationales comme Mondelez (LU..) ou encore Ferrero (Nutella, Kinder) peuvent-elle certifiées que leurs plantations soient durables ? La réponse se trouve dans l'étude. Ces nouvelles plantations sont certifiées par la RSPO car celles-ci se sont installées récemment, sur des terres sans forêts. Toutefois, cela ne veut pas dire qu'il n'y avait pas de forêts quelques années auparavant. Au contraire, 75% des concessions dites durables aujourd'hui, étaient des forêts en 1990. Le problème de la certification est qu'il n'y a aucun recul sur le temps pour juger sur la durabilité des plantations. Les multinationales peuvent donc acheter des terres ayant subi une déforestation quelques années auparavant sans aucun soucis. L'étude est sans appel : L'huile de palme durable est simplement du greenwashing pour tenter de manipuler le consommateur. Avec une demande toujours plus importante, aucune certification ne peut assurer que les nouvelles plantations d'huile de palme n'ont pas causé une déforestation. Des orangs-outans, des éléphants ou encore des tigres sont en voie critique d'extinction car l'huile de palme reste l'huile la moins chère du marché. Sources : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969720342340?via%3Dihub https://phys.org/news/2020-07-certified-sustainable-palm-oil-fields.html?fbclid=IwAR1VRS9lK0YlDNS-RxQNcv3Wi5f8j1v8u5-r7MnR2Z43Zcmfd8yNw934UBM
8 Commentaires
Selon les derniers chiffres de Open Food Fact, la plus grande base de données alimentaires, l'huile de palme se retrouve dans 10 000 produits rien qu'en France. Cette huile omniprésente dans notre alimentation transformée est un grave danger pour les forêts. Nous le savons bien, l'huile de palme provient du palmier à huile, un arbre qui pousse principalement en Indonésie et en Malaisie et qui est responsable d'une des plus grandes déforestations au monde. Depuis 50 ans, l'Indonésie a perdu la moitié de sa surface boisée ayant des conséquences directes sur la faune: les orangs-outans sont en voie critique d'extinction. Bien que de plus en plus de consommateurs soient vigilants lors de leurs achats, cette huile peut se cacher sous différentes appellations, rendant plus difficile le boycott. C'est ici qu'intervient la plateforme antihuiledepalme.fr lancée par Sensei Family qui vise à simplifier le boycott de cette huile dévastatrice. Les deux jeunes entrepreneurs, derrière le projet, souhaitent consolider le mouvement contre la déforestation en France. Après le lancement de leur pâte à tartiner sans huile de palme, leur partenariat avec une association de terrain (Kalaweit), Sensei souhaite poursuivre en aidant le consommateur à faire plus attention. Cela est rendu possible grâce à la création d'une extension, c'est à dire un programme que l'on télécharge sur google, pour ajouter des fonctionnalités à son moteur de recherche, et qui va venir nous aider à y voir plus clair. En effet, après avoir ajouté cette extension, le programme permet de repérer l'huile de palme de tous les produits vendus en supermarché. Il suffit de se connecter sur les sites de Carrefour, Monoprix, Biocoop ou encore Auchan et de naviguer à travers les produits. Dès qu'un produit contient de l'huile de palme, un encadré rouge se forme autour de celui-ci. Dans le cas contraire, il se met en vert. Une belle fonctionnalité pour se débarrasser de l'huile de palme de notre caddie. Pour ce qui ne font pas leurs courses en ligne, vous pouvez toujours naviguer sur le site pour s'assurer que les produits de notre quotidien ne contiennent pas d'huile de palme. Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site ci-dessous! En 2019, les feux de forêts en Amazonie ont choqué la toile. Des centaines de milliers d'hectares ont disparu sous les flammes. La destruction de l'Amazonie, accélérée par l'ère Bolsonaro, est causée par plusieurs facteurs. Toutefois, l'agriculture représente aujourd'hui une des plus grandes menaces pour les forêts vierges.
Que ce soit pour la production de soja destinée à l'élevage, ou pour les bovins directement, les entreprises agricoles poursuivent le grignotage sur les forêts pour étendre leurs parcelles, répondant à une consommation élevée en viande dans le monde. Selon Trase, l’industrie de la viande bovine au Brésil est responsable du massacre de 5 800 km2 de terres chaque année. Si les feux de forêt ont choqué, et que les bonnes paroles d'entreprises et de gouvernements se sont succédées, la réalité est tout autre. À l'heure où j'écris ces lignes, les feux ont repris en Amazonie. Des feux qui s'annoncent d'une rare violence. Selon Greenpeace, "En juin 2020, 2 248 Hotspot ont été enregistrés en Amazonie, le plus grand nombre depuis 2007. Par rapport au même mois de l'année dernière, cela représente une augmentation de 19,57%, lorsque 1 880 points chauds ont été enregistrés" . Pour autant, les entreprises n'ont pas changé de position. C'est le cas du groupe Carrefour et de son approvisionnement en viande dans ses filiales. C'est la révélation de Disclose, un groupe de journaliste d'investigation, qui révèle que Carrefour a maintenu ses liens avec des grands responsables de la déforestation comme le géant de l'exportation bovine Minerva. Le butin est important pour Carrefour car le Brésil représente le deuxième plus gros marché après la France. Si la multinationale s'était engagée à zéro déforestation pour sa viande, celle-ci se défend en évoquant un approvisionnement "occasionnel" et un arrêt du partenariat en cas de fait avéré de déforestation. Cependant, comme l'évoque Disclose, un rapport Greenpeace de juin 2020 explique que "Minerva aurait acheté des milliers de bovins à une exploitation appelée « Barra Mansa ». Laquelle est soupçonnée de se fournir auprès d’éleveurs accusés de déforestation. À l’image de la ferme de Paredão, installée dans le Parc national Serra Ricardo, dont la moitié des 4000 hectares de terrain auraient été déboisés illégalement." Pour lire l'intégralité de l'enquête Disclose sources : https://disclose.ngo/fr/news/au-bresil-le-groupe-carrefour-lie-a-la-deforestation-de-lamazonie?fbclid=IwAR3bcxiW4mNBIf5WN-Pxod53NZ9tVPZrTaXVCNSyM7LnQmRyvmMwwK_vuL8 https://www.greenpeace.org/brasil/blog/o-fogo-ja-chegou-amazonia-bate-recorde-de-13-anos-nos-focos-de-calor-em-junho/?fbclid=IwAR0_tVkINraspGJmR3pPj8LS8_Zdfc4gQNDksXe5NUzl_AF7sWQDJe78k7w C'est la nouvelle tendance des citadins, les S.U.V ou Sport Utility Vehicle cartonnent sur le marché automobile. Plus petit qu'un 4x4 mais plus imposant qu'une berline, le S.U.V séduit de plus en plus. La part de marché des SUV a plus que quadruplé au cours des dix dernières années, passant de 8% en 2008 à 32% en 2018. Si on poursuit cette tendance, 1 voiture sur deux vendue en 2022 sera un SUV. Cette nouvelle mode n'est pas réservée à la France, L'Europe tout entière est concernée.
Plusieurs facteurs expliquent cette explosion des ventes de ces voitures à stéroïdes. L'un des plus importants restent sans doute l'acharnement publicitaire. En effet, les campagnes de publicité de ces nouveaux modèles tentent de nous persuader que nous avons absolument besoin d'un SUV. Notre simple moyen de déplacement se révèle alors être un jouet pour partir à l'aventure, un moyen de montrer que l'on est un parent fun et décontracté, tout en prenant soin de sa famille. La publicité Mercedes cite "De l'espace pour tout ce qui compte". Dès lors, il faut savoir s'amuser tout en étant sérieux. La manie du SUV va jusqu'à devenir un facteur de distinction social, On va se sentir mieux à bord de ce véhicule plus élevé et plus imposant que dans une Twingo. Bien sur, les constructeurs automobiles n'ont pas oublié la tendance "écologique" de la population. On peut ainsi retrouver un Ford "EcoSport", des SUV Hybrides ou tout autre greenwashing pour affirmer que le SUV est vert. Tout cela reflète bien la société dans laquelle nous évoluons. Une société de consommation qui ne cesse de nous faire croire qu'il faut toujours plus de biens matériels. Pourquoi nos voitures ont-elle doublé de volume depuis les années 1960? Nous ne sommes pas plus gros qu'à l'époque. Pourquoi ne pas se contenter d'une 2CV? Non, pas possible! Où mettre les enfants? Ou mettre les nouveaux jouets achetés sur Amazon? À croire que la génération de nos grands-parents ne savaient pas s'amuser.. Le problème de cette mode, c'est que ces SUV consomme beaucoup plus. Cela va de soi, plus les voitures sont imposantes, plus elles consomment. Comme le mentionne Auto Plus "D'après l'IEA, l'essor des SUV à lui seul a conduit à une hausse de la demande en pétrole s'élevant à 3,3 millions de barils par jour entre 2010 et 2018, alors que la demande due aux autres types de voitures a diminué." Alors qu'on nous dit que la voiture électrique est entrain de s'imposer sur le marché, et que les voitures neuves consomment de moins en moins, la réalité est que ces grosses voitures polluent plus et que le thermique a toujours de beaux jours devant lui. En effet, la vente de voitures électriques est proche de la vente de pick-up en France. (30 000 pour 23 000). La transition automobile n'a pas lieu. L'unique solution est de revenir a des voitures plus petites, a des voitures partagées quand c'est possible, et tout simplement pas se laisser berner par une société de consommation omniprésente. sources : https://www.autoplus.fr/actualite/SUV-CO2-environnement-pollution-automobile-1543426.html https://blogs.alternatives-economiques.fr/chassignet/2019/01/17/le-monde-croule-sous-les-suv-pourquoi-c-est-un-probleme-et-pourquoi-ca-risque-de-durer https://www.greenpeace.fr/lindustrie-automobile-moteur-du-dereglement-climatique/ C'est un combat que les riverains de Fournès auraient bien pu se passer. Depuis quelques mois, la construction d'une nouvelle plateforme d'Amazon dans le village inquiète les riverains. En effet, ce nouvel entrepôt du géant de la vente en ligne viendrait dénaturer ce paysage gardois, à moins de 5 km du Pont du Gard.
Cette nouvelle construction n'est pas un cas isolé. L'association Les Amis de la Terre affirme que la multinationale souhaite construire 9 nouveaux entrepôts en France dans les mois qui viennent. Cette volonté d'expansion est un réel danger à plusieurs niveaux. Dans un premier temps, ces entrepôts représentent parfaitement le phénomène de bétonisation des terres françaises, où les terres agricoles, forêts et autres lieux préservés disparaissent sous le béton. L'association ATTAC Nîmes évoque la bétonisation de 51 hectare pour le seul projet de Fournès : « Dans un contexte d’urgence sociale et écologique, Amazon et son monde, constituent une menace réelle. Il s’agit d’une verrue environnementale qui dévaloriserait le site du Pont du Gard classé au « Patrimoine mondial de l’Unesco » depuis 1985,14 hectares bétonnés sur 51 prévus. » Dans un second temps, Amazon représente un réel danger pour l'économie locale. À chaque fois que la multinationale gagne des parts de marché, ce sont des librairies et autres commerces qui sont obligés de fermer. Il est encore temps d'agir. Les habitants de Fournès ont montré leur fort désaccord à l'implantation de cette nouvelle plateforme. Soutenons-les en signant cette pétition. Nous avons aussi le pouvoir d'agir en favorisant nos commerces de proximité et en refusant l'achat en ligne. Sources : https://www.challenges.fr/top-news/des-deputes-veulent-geler-l-implantation-d-entrepots-du-e-commerce_713020 https://local.attac.org/attacnimes/?17-juin-Stop-a-la-Reintoxication&fbclid=IwAR34IFVJR2UNJ6EYx7KuD_5F10HKXbZ7KR1DmEfUmqr20lsulk0ytTezYhQ Depuis quelques années, l'avocat est devenu l'incontournable des brunchs, des toasts et autres petits apéros festifs. Détourné sous toutes ses formes, ce fruit, originaire du Mexique, est devenu très à la mode chez les occidentaux. Si cette surconsommation soudaine provoque déjà des pénuries d'eau au Mexique ou encore sur l'Ouest des Etats-Unis, le cas du Chili est particulièrement alarmant.
Depuis plus de 15 ans, la production d'avocat n'a cessé de croitre dans le pays, pour exporter la variété d'avocat la plus demandée en Europe. Au fur et à mesure que les avocatiers se sont installés, les rivières ont disparu. Et pour cause, la production d'un kilo d'avocat nécessite 2000 litres d'eau soit 100 000 litres d'eau par jour pour un hectare de cet "or vert". Dans la région de Pétorca, les plantations ont recouvert les vallées, bien que l'eau ne soit pas une ressource prospère. Au contraire, depuis une dizaine d'année, cette région chilienne enchaine les périodes de sécheresse. La consommation d'eau des avocatiers vient porter le coup fatal, empêchant l'accès à l'eau à près de 350 000 personnes. Comment est-ce possible que l'agriculture passe avant les habitants? La réponse est simple. Au Chili, l'eau est reconnue comme un bien privé, et donc répond aux courbes de l'offre et la demande dans un marché économique. Les multinationales détiennent les principales sources d’eau potable et la revendent à des prix inaccessibles pour les habitants les plus précaires. Un vrai business s'est créé autour du marché de l'eau chilienne, et des entreprises comme SUEZ en profitent grandement. Dans les zones rurales comme la région de Petorca, les puits et forages communaux ont été asséchés par l’industrie agroalimentaire. Au final, il ne reste plus une goutte d'eau pour les habitants en période de sécheresse. L’État finance un système de camions-citernes, qu’il achète aux multinationales à prix fort, pour permettre le strict nécessaire. Dans cette région, chaque habitant doit vivre avec 50 litres d'eau par jour (les meilleurs jours) ce qui représente 1/3 de notre consommation. Les habitants doivent trouver des systèmes pour récupérer l'eau pour ne pas en gaspiller, jusqu’à ne plus pouvoir utiliser les toilettes. En cette période de pandémie mondiale, le manque d'accès à l'eau est un barrière considérable contre les mesures d'hygiène, fragilisant ces populations face au virus. Face à ce désastre social et écologique, les chiliens et les chiliennes se sont mobilisés pour faire changer les choses. En 2019, des centaines de milliers de personnes sont descendus dans la rue pour dénoncer les inégalités grandissantes dans le pays, et pour exiger la démission du président Pinera. Le combat de l'eau est un exemple concret de la politique du gouvernement chilien, où le tout économique a gagné sur le social. Les gens meurent de soif pour permettre aux multinationales d'engranger plus de profits. Manifestations, blocages de routes et sensibilisation à l'international, différentes ONG environnementales continuent le combat pour dénoncer la descente aux enfers de plusieurs régions chiliennes. Cette année, un processus constitutionnel aura lieu dans le pays et les militants espèrent pouvoir défendre l’accès à l’eau et à la terre comme un droit fondamental. De notre coté, pour soutenir le peuple chilien, nous pouvons également prendre conscience de l'impact de nos achats. Priver d'eau des centaines de milliers de personnes pour mettre de l'avocat sur un toast, cela en vaut-il vraiment la peine? L'eau est une droit fondamental, un droit humain. Ne l'oublions pas. sources : Alter Agua : Chili, les avocats symbole du pillage de l'eau AFP : une fièvre de l'avocat très gourmand en eau ARTE : se protéger du virus sans eau courante Merci à Mathilde Jimenez pour ses recherches sur l'enjeu de l'avocat au Chili. Nous la connaissions omniprésente dans l'agroalimentaire mais les chiffres de OpenFoodFact restent édifiants. En effet, la plateforme collaborative ayant pour mission de constituer la plus grande base de données alimentaires, recense pas moins de 51 322 produits contenant de l'huile ou de la graisse de palme.
C'est bien cette surconsommation démesurée qui est entrain de détruire les dernières forêts d'Indonésie et de Malaisie, d'accélérer la disparition d'espèces rares comme l'orang-outan et de menacer les populations locales d'expropriation. De la fameuse pâte à tartiner, aux bouillons de légumes en passant par les shampoings mais aussi les produits biologiques, l'huile de palme est partout. Pourquoi ne pas diversifier les huiles? Les industriels y voient une question de gros sous. En effet, l'huile de palme est l'huile la moins chère sur le marché, compte tenu de son grand rendement. Ces mêmes industriels défendent l'huile de palme en évoquant que les huiles alternatives nécessitent beaucoup plus de surface pour le même rendement. Toutefois, il manque un élément à cette argumentaire. Les autres huiles comme le tournesol ou encore le colza, sont des plantes qui poussent dans des régions, comme en France, où les zones agricoles sont déjà présentes et sous-exploitées. Le seul problème de l'huile de palme est sa sur-exploitation, qui est concentrée à 85% dans deux pays. En 50 ans, l'Indonésie a perdu 50% de ses forêts, et les tronçonneuses continuent d'abattre les derniers arbres. Depuis les dernières contestations contre cette huile omniprésente, les industriels tentent de donner une nouvelle image à l'huile de palme grâce à la certification "huile de palme durable". Or, comme nous l'avions déjà dénoncé dans cette article, l'huile de palme durable n'est qu'une mascarade pour déculpabiliser le consommateur. Grâce à la plateforme OpenFoodFact, vous pouvez désormais faire des recherches sur différents produits pour voir leur composition. Un outil efficace pour se séparer une bonne fois pour toute de cette huile destructrice, et ainsi faire baisser sa demande. Sources : https://fr.openfoodfacts.org/application-mobile-open-food-facts https://sensei.family/blog/ La crise sanitaire n'épargne aucun secteur, et touche particulièrement l'industrie du divertissement. Si on pouvait s'attrister de certaines fermetures, l'arrêt des corridas prévues cette été pouvait sembler être plutôt positif. En effet, on imagine qu'un été sans corrida équivaut à un été sans mise à mort. La réalité est plus compliquée.
Chaque année, les portes des Arènes s'ouvrent dans le sud de la France ou en Espagne pour accueillir les fameuses corridas. Ces même jeux de taureaux, menant à la mise à mort de l'animal devant un public exalté. Cette année, les arènes resteront fermées, du moins jusqu'à cet été. Si celles-ci rouvrent pour l'été, les restrictions sanitaires risquent de porter un coup à la tauromachie pour cette saison. En effet, en Espagne, les conditions de la crise ne permet une ouverture prochaine que si les gradins sont constitués d'une personne tous les 9 mètres carrés, ce qui signifie des gradins à 10% de leurs capacités. Pour El Pais, cela n'est pas viable financièrement. Ce qui est plus probable, c'est une année sans corrida. C'est à dire qu'aucun taureau ne sera abattu dans les arènes françaises ou espagnoles. L'annulation des ferias de Nîmes ou encore d'Arles, vient confirmer cela. Si un report est envisagé, l'année blanche est une possibilité non négligeable. On s'imagine alors que les taureaux vont pouvoir brouter paisiblement, et ainsi échapper à la mise à mort. Mais ce n'est pas le cas. Cela s'explique par ce qu'on appelle dans le milieu de "caractère périssable" au sujet des taureaux. En effet, un tel bovin ne peut dépasser les 6 ans pour combattre dans les arènes, et 7 ans pour les combats de rue, comme le rapporte l'Indépendant. Ainsi, la plupart des bêtes qui s'apprêtaient à rejoindre les arènes, ne pourront pas décaler leur venue d'une année. L'abattoir permet aux éleveurs de récupérer 10% de l'investissement, celui avoisinant les 5000 euros pour une bête. À ce moment là, l'éleveur tente de limiter la casse économique, et donc décide la mise à mort de ses bêtes. Destin tragique donc pour ces taureaux de corridas qui ont le choix entre une mise à mort dans les arènes, où à l'abattoir. La seule façon de pouvoir sauver des bêtes, seraient de voir le nombre de corridas diminuer après la crise, permettant de limiter l'élevage des taureaux. Les avis sur la corrida sont bien tranchés, on peut défendre cette pratique en affirmant, comme vue ici, que les taureaux finiront coûte que coûte à l'abattoir, mais la réflexion peut se mener un peu plus loin, en se questionnant sur une telle pratique "divertissante". Voir un animal se faire abattre devant une foule relève d'une pratique du passé et se doit de disparaître. Il reste à savoir si la crise sanitaire va porter un coup fatal à la tauromachie, déjà en perte de vitesse, ou bien si celle-ci va encore perdurer quelques années. sources : https://www.courrierinternational.com/article/tauromachie-en-espagne-vers-une-annee-sans-corridas https://www.laprovence.com/article/papier/5958397/ferias-et-corridas-2020-vraiment-une-annee-blanche.html https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/coronavirus-landes-pays-basque-bearn-un-ete-sans-corridas-1585762910 https://www.lindependant.fr/2020/05/16/le-coronavirus-portera-t-il-un-coup-fatal-a-la-tauromachie,8890330.php Awar Bonyolo : l'association bretonne lance la deuxième édition du parrainage scolaire à Bonyolo5/10/2020 La vie continue partout à travers le monde, et si l'attention est portée vers la crise sanitaire, d’autres enjeux restent importants, à l’exemple de la scolarisation. C'est le cas des enfants de Bonyolo, un village du Burkina Faso, qui préparent, comme partout à travers le monde, leur rentrée prochaine. Depuis 2001, l'association bretonne Awar Bonyolo s'est jumelée avec une association locale, Doanesson, dans le but de soutenir les projets locaux. Plusieurs projets ont été lancé au fil des années, de la plantation d'arbres pour lutter contre la désertification au microcrédit en passant par l'alphabétisation. Le but des deux associations et d'offrir les ressources qui permettront au village de pouvoir vivre en autosuffisance. Depuis 2009, Les deux associations se sont lancées dans le projet de soutenir financièrement les enfants dans leur scolarité dans le but de leur offrir des perspectives d'avenir. Pour Angèle Breton, étudiante et vice-présidente de Awar Bonyolo, "L’éducation est un droit universel qui devrait être accessible à tous. Aujourd’hui on remarque que tous les enfants de cette planète ne sont pas égaux face à ce droit, il convient de fait d’en élargir l’accès au plus grand nombre." L'année dernière, grâce à la générosité des participant(e)s, plus de 100 jeunes de Bonyolo ont pu être parrainé dans leurs études. Cette année, pour cette deuxième édition des parrainages, Awar Bonyolo propose une nouvelle fois de soutenir un(e) écolier(e) ou un(e) collégien(ne) sur un an, mais apporte quelques modifications. En effet, les deux associations ont pu écouter les demandes locales pour répondre au mieux aux besoins des enfants. Ainsi, cette année, vous avez la possibilité de soutenir un(e) écolier(e), à hauteur de 28 euros par an, ou un(e) collégien(ne) pour 55 euros. Cela comprend tout ce dont à besoin un enfant pour réussir à l'école pendant un an. Les deux nouveautés qui s'ajoutent sont la possibilité d'offrir la cantine aux collégiens pour 20 euros supplémentaires, ou bien de soutenir un(e) collégien(ne) en 3 ème pour 120 euros, comprenant les frais d'examens. Si notre attention est portée sur la crise sanitaire que nous vivons, les jeunes de Bonyolo ont besoin de soutien pour leurs études. Pour 28 euros par an, on peut permettre à un enfant de poursuivre ses études et ainsi pouvoir accéder à un métier, et également soutenir les familles, en supprimant un coût financier non négligeable pour elles. "Parrainer un enfant c’est aussi lui offrir des perspectives d’avenir plus intéressantes que celles induites par la déscolarisation, notamment pour les jeunes filles. Plus largement, soutenir la scolarité de ces enfants permet de soutenir le développement économique et social du Burkina" Le Jeune Engagé est fier de soutenir pour la deuxième année cette initiative solidaire pour la jeunesse de Bonyolo. Attaqué pour avoir tenter de lancer un produit éthique? Bienvenue en 2020, en France, où les géants de l'agroalimentaire n'ont pas dit leur dernier mot pour mettre un frein sur la prise de conscience écologique des consommateurs. Cette histoire débute lorsque la pâte à tartiner engagée sans huile de palme "Maman Outang" tentait de se positionner sur un marché pour faire évoluer les pratiques peu respectueuses de l'environnement. Cette pâte, lancée par deux jeunes, vendue sous la forme d'une préparation, contient seulement 4 ingrédients. Les bénéfices des ventes sont destinées à l'association Kalaweit, située en Indonésie, dans le but de racheter des hectares de forêts, pour en faire une réserve, et ainsi sauver une biodiversité unique. Avec un lancement en pré-vente qui a cartonné, la pâte à tartiner se dirige vers la vente en détail. Toutefois, ce projet ne plait pas aux industriels, et ceux-ci ont rapidement voulu le faire comprendre. Les deux jeunes fondateurs à la base du projet, Thibaut et Loïc, ont reçu récemment une mise en demeure par mail d'un géant de l'agroalimentaire pour "atteinte à la notoriété". En effet, cette marque dénonce le fait que Maman Outang est trop proche du nom de leur marque. Vous aurez donc compris de quelle firme il est question ici. Si à première vue, cette mise en demeure semble être une simple querelle de noms de marque, la réalité est tout autre. Cette firme utilise son argent et sa notoriété pour faire peur aux jeunes marques qui souhaitent créer le changement. Face à une horde d'avocats d'une multinationale, Maman Outang a peu de chance de rivaliser. Cette marque propose ainsi à Maman Outan de laisser tomber ou de limiter les points de vente en magasin. Mais de quoi a peur cette marque? Un simple bon sens montre que les deux marques, bien que partageant un mot en commun, n'ont rien à voir, et donc difficile de confondre. La réponse se trouve ailleurs donc, que dans l'atteinte à la notoriété. Toutefois, Thibaut et Loïc ont décidé de ne pas se laisser faire. Les deux jeunes entrepreneurs ne vont pas répliquer juridiquement, mais ont décidé de simplement changer de nom. En effet, l'important du projet se trouve dans le produit et non pas dans le nom. Vous pouvez dès aujourd'hui voter pour les trois nouveaux noms retenus, en votant sur le lien ci-dessous. Découvrez également toute l'histoire de Maman Outang à travers cette vidéo! |
SUjets
Tous
|