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Hermanus Bin Binson avait 35 ans. Il était paysan dans le village de Penyang en Indonésie, où il récoltait les noix de palme. Le 17 février 2020, Hermanus et deux autres fermiers sont arrêtés par la police sur leur terre. Ils sont accusés d'avoir volé les récoltes d'une multinationale. Le 26 avril, M.Bin Binson meurt après s'être fait refusé l'accès au soin alors qu'il était malade.
Pourquoi un homme peut-il se faire arrêter sur ses terres et être accusé de voler ses propres récoltes? Pour y voir plus clair, il est nécessaire de remonter le fil de l'histoire pour découvrir comment l'histoire d'Hermanus témoigne d'un fait récurrent : l'expropriation des paysans par les industriels de l'huile de palme. Les problèmes pour les paysans du village de Penyang débutent en 2005, quand la société HMBP achète près de 2000 hectares de terre pour la production d'huile de palme, très proche des terres des différents paysans de la région. Si l'entreprise devait respecter les limites de sa concession pour planter des palmiers à huile, très vite, celle-ci va venir déborder sur les forêts avoisinantes et les terres des paysans. En toute impunité, les multinationales peuvent débarquer du jour au lendemain sur des propriétés privées et dans des forêts, et décider de tout raser. C'est ce qui va se passer dans le village de Penyang. HMBP va venir occuper illégalement des terres pour accroitre son rendement en huile de palme. Toutefois, les fermiers ont décidé de ne pas se laisser faire. Avec l'aide d'associations et de moyens juridiques, ceux-ci obtiennent en 2010 la déclaration du district imposant à la société HMBP de rétrocéder les terres volées à la communauté, soit près de 1800 hectares. Bien que l'Etat se soit prononcé, il faut attendre 2019 pour que la société agisse. Du moins, c'est ce que les fermiers ont pensé. Dans une lettre d'octobre 2019, la société affirme aux fermiers la rétrocession des terres à la communauté. Pensant que cette lettre faisait acte, les fermiers ont regagné leur terres pour récolter les noix de palme. La suite, vous la connaissez. La police va débarquer dans les plantations et arrêter plusieurs paysans pour vol. Pour la société, la rétrocession ne concernait que 117 hectares sur les 1800, avec une gestion commune entre la multinationale et les villageois. La société décide donc de porter plainte face aux paysans qui ont regagné leur terres. La fin tragique pour Hermanus survient en prison, alors que l'avocat de la défense demande la libération d'Hermanus du fait de son état de santé, sa demande est refusé. Il meurt, laissant une femme et deux enfants. Les deux autres paysans attendent leur jugement. Cette histoire doit nous faire prendre conscience des vies humaines qui sont aussi en jeu dans cette catastrophe environnementale. Le cas d'Hermanus n'est pas isolé, des centaines de paysans sont expropriés chaque année en Indonésie car des multinationales ont décidé d'accroitre leurs productions. Un paysan pauvre ne peut rien face à des entreprises aux plusieurs milliards. Il s'agit de la même huile de palme qui se retrouve dans nos gâteaux, notre diesel ou encore dans notre savon. sources : https://www.sauvonslaforet.org/actualites/9720/repose-en-paix-hermanus-mort-a-35-ans-en-luttant-pour-ta-terre?fbclid=IwAR0ZLBLAO72vwdxTLJJn-lw2984qGjTK66T228isvhLrLecmQwYeJd_x1ZU https://news.mongabay.com/2020/04/indigenous-farmer-dies-after-being-charged-with-stealing-from-his-own-land/ https://news.mongabay.com/2020/03/indonesia-palm-oil-land-dispute-kalimantan-indigenous-hmbp/
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La Suède ferme sa dernière centrale à charbon avec deux ans d'avance, La France prend du retard4/28/2020 C'est une bonne nouvelle qui nous arrive de nos voisins suédois, la dernière centrale à charbon du pays a fermé ses portes le 16 avril, devenant le 3 ème pays de l'Union européenne a mettre un terme à l'utilisation de charbon dans la production d'électricité. Cette annonce suit de près celle de l'Autriche qui a annoncé mettre fin au charbon cette même semaine.
Ainsi, la Suède et l'Autriche rejoignent la Belgique, leader dans le domaine avec un arrêt des machines en 2016. Pour la Suède, l'arrêt de son usine KVV6 à l'est de Stockholm va plus loin qu'un désir de réduction d'émissions de CO2. En effet, le pays veut être un leader dans la transition écologique avec le souhait d'une neutralité carbone en 2040, mais aussi une volonté de "négativité carbone", c'est à dire une mis en place de technologies permettant de réduire le taux de CO2 dans l'air. La fin de l'utilisation de charbon dans le pays, deux ans avant son engagement (2022) montre une réelle volonté du pays à mettre un terme aux énergies fossiles. Le pays souhaite par ailleurs financer massivement les énergies renouvelables. La seule fermeture de cette dernière centrale à charbon a permis de réduire de moitié les émissions de CO2 qu'émet le service public suédois chaque année. C'est pour dire la pollution provoquée par ces usines. La Belgique, la Suède et l'Autriche souhaitent pouvoir influencer les pays européens à accélérer les fermetures de centrales à charbon. Dans l'Union, six pays se sont engagés à la fermeture des centrales à charbon d'ici 2025, 5 pays d'ici à 2030 et l'Allemagne qui dépend fortement du charbon pour son électricité a évoqué une fin pour 2038. Pour ce qui est de la France, Emmanuel Macron a fait comme promesse de campagne de fermer les 4 dernières centrales à charbon du pays d'ici à la fin de son mandat, soit 2022. Mais les choses se compliquent dans la gestion de l'agenda des fermetures. Si deux centrales fermeront en 2021 puis en 2022, la centrale de Cordemais dans l'Ouest de la France prend du retard avec une fermeture prévue pour 2026. Pour finir, la fermeture de la centrale de Gardanne dans les Bouches du Rhône est quand à elle incertaine. Pourtant, le gouvernement doit prendre des engagements forts contre les centrales à charbon qui représentent une des premières étapes contre les émissions de CO2. Si ces 4 centrales françaises ne représentes que 1,8% de la production électrique du pays, elle représente près de 30% des émissions de CO2 de la production électrique. Sources : https://www.ecowatch.com/sweden-last-coal-plant-closes-2645853366.html?rebelltitem=3#rebelltitem3 https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/01/18/la-france-engage-la-fermeture-de-ses-quatre-centrales-a-charbon_6026413_3234.html https://www.la-croix.com/Economie/France/Ou-reste-centrales-charbon-France-2018-12-13-1200989374 Pour limiter la propagation du Covid-19, un des outils les plus efficaces à ce jour se traduit par la mise en place de mesures de distanciation sociale. Ces dernières ont conduit à l’instauration d’un confinement national le 17 mars dernier. Or, pour combattre définitivement la pandémie, les mesures de distanciation sociale devront se poursuivre malgré la fin annoncée du confinement. Une problématique émerge alors, quant à la reprise des activités et des déplacements à l’échelle du pays et au cœur de nos métropoles. Comment rendre compatible le redémarrage du pays tout en s’assurant de la sécurité des citoyens ?
Cette reprise des activités va se traduire par un retour en masse des travailleurs sur les routes, et dans les transports en commun. Aujourd’hui déjà, les mesures de distanciation sociale sont difficilement applicables dans les métros, bus et tramway. A Paris, sur la ligne 13 du métro, les passagers sont déjà les uns sur les autres en plein confinement. En parallèle, la RATP a annoncé une reprise progressive de son trafic à 70% au 11 mai. Cette promiscuité forcée dans les transports en commun risque de favoriser une utilisation massive des véhicules individuels. « Ces images montrent bien que l'on n'est pas prêts, en tout cas dans les transports, à sortir du confinement, même en douceur", commente Stéphane Gaudry, médecin en réanimation à l'hôpital Avicenne, à Bobigny. C’est là que le vélo peut et doit jouer un rôle dans les stratégies de mobilité post-confinement. C’est en réalité un des modes de déplacements qui, outre ses qualités environnementales aujourd’hui attestées, peut être une véritable alternative à la congestion automobile et aux transports en commun bondés en milieu urbain, le vélo permettant dès lors de respecter les mesures de distanciation sociale tout en se déplaçant de manière rapide et propre en « toute sécurité » … sanitaire du moins ! Pour les acteurs de la mobilité, il est donc impératif de préparer la ville afin qu’elle puisse accueillir le flux important de cyclistes à la sortie du confinement comme l’indique Pierre Serne - Président du Club des villes et territoires cyclables mandaté par le ministère des transports pour recenser les initiatives en matière d’aménagements temporaires - aux journalistes du Monde. Par ailleurs, le retour d’expérience acquis lors des précédentes grèves nous confirme que la bascule au profit du vélo est enclenchée pour une grande partie de la population urbaine. Boulevards, avenues et rues doivent donc se transformer rapidement afin d’accueillir en toute sécurité un probable grand nombre de cyclistes. L’urbanisme « tactique » peut être une réponse efficace et peu coûteuse pour transformer rapidement les espaces de la ville aux cyclistes. A travers différents aménagements temporaires, les collectivités vont pouvoir créer des pistes cyclables éphémères, élargir les trottoirs et tester de nouveaux dispositifs. De Paris à Montpelier en passant par Grenoble, plusieurs métropoles communiquent déjà dans ce sens. A titre d’exemple, sur une largeur de voirie donnée, peuvent circuler jusqu’à 6 fois plus de vélos que de voitures. L’urbanisme tactique peut donc rendre plus malléable les espaces de la ville tout en donnant davantage de place aux mobilités alternatives. L’idée est ensuite de pérenniser dans le temps les aménagements les plus efficaces. Face à la crise, qu’elle soit sociale, environnementale ou sanitaire, le vélo montre qu’il peut être un allié de taille dans nos pratiques quotidiennes de déplacement en ville. Les collectivités se saisissent, et encore davantage aujourd’hui, de la pertinence du vélo dans leurs stratégies de mobilité durable. Alors simple coup de com ou réelle prise de conscience ? C’est à travers nos actions engagées que nous pourrons accompagner ce changement. Par Dorian Rebaudo SOURCES: https://www.linternaute.com/sortir/magazine/1433925-trafic-ratp-reprise-a-70-le-11-mai-a-100-sur-les-lignes-automatisees/ https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/confinement-la-ligne-13-bondee-malgre-les-mesures-en-vigueur_3929379.html https://theconversation.com/sinspirer-de-lurbanisme-tactique-pour-adapter-les-villes-a-la-distanciation-sociale-136642 https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/16/l-espace-public-reamenage-dans-les-villes-pour-faciliter-la-distanciation-sociale_6036819_3244.html https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/24/ville-deconfinee-ville-cyclable-les-defenseurs-du-velo-preparent-la-bataille-des-mobilites_6037713_3244.html C'est le nouveau projet du géant pétrolier pour se donner une nouvelle jeunesse. Total a décidé d'implanter en plein coeur du campus de l'école Polytechnique un bureau de près de 250 personnes, dans l'unique but de venir fleurter avec les étudiants en ingénierie. Il n'est pas rare que les grands groupes cherchent à séduire les jeunes diplômé(e)s, d'ailleurs, plusieurs bureaux d'entreprises se trouvent très proche de l'école. Toutefois, la stratégie de Total va plus loin, la multinationale française souhaite pleinement s'intégrer au fonctionnement de l'école, quitte à revoir les principes fondateurs de l'éducation nationale.
La volonté de s'immiscer dans le travail de l'université ne s'arrête pas là. Le directeur général de Total, Patrick Pouyanné, est lui-même membre du conseil d'administration de l'école. Si le CA est composé de plusieurs personnes variées dont des membres de l'Etat, le fait qu'une entreprise privée puisse avoir autant d'influence sur une école publique pose question. Des anciens élèves de l'école dénoncent le pouvoir de l'argent dans le fonctionnement de celle-ci. Pour le représentant de ces anciens élèves, le plus gros problème se pose dès lors qu'une seule entreprise et ses millions vont venir peser sur l'indépendance financière de l'école. Et c'est exactement ce que Total a fait. Le géant pétrolier a déboursé pas moins de 3.8 millions d'euros pour financer l'enseignement. En comparaison, Google avait financé l'école à hauteur de 300 000 euros. Le pouvoir par l'argent qu'exerce Total est redoutable. Les moyens colossaux mis en avant par la firme vient détruire toutes les possibilités de contestation. Les écoles ont besoin d'argent, certes, mais pas d'un propriétaire. Si la participation financière n'est pas dénoncée ici, le déséquilibre que provoque Total est quand à lui dangereux. Selon Edina Ifticène, chargée de campagne pétrole chez Greenpeace France la stratégie de Total est une « façon de formater les jeunes cerveaux » qui sortiront de l’école. En effet, l'image de la marque est fortement impactée par ses actions climaticides. Les jeunes générations prennent conscience rapidement du danger que représente l'entreprise face aux objectifs de l'Accord de Paris. Pour tenter de se racheter, Total vient défendre son projet de "lutte" contre le réchauffement climatique aux étudiants. Du bon gros greenwashing dans l'espoir que les futurs ingénieurs puissent être séduits par la firmes aux milliards. Toutefois, les étudiant(e)s n'ont pas dit leur dernier mot, et malgré le droit de réserve qui s'imposent aux étudiants en École Militaire, c'est à dire l'obligation de neutralité, les jeunes s'organisent pour montrer leur fort désaccord face à ce partenariat climaticide. Les étudiant(e)s ont fait appel aux anciens pour porter leur message. La direction de l'école tente de faire pression pour faire redescendre la contestation, en vain, puisque les étudiant(e)s se sont organisés avec l'aide de Greenpeace pour manifester pendant un conseil d'administration (avec la présence de Total, bien évidemment). Dans leur communiqué "Polytechnique n'est pas à vendre", les étudiant(e)s ont voté à 61% contre le partenariat avec Total. "Le projet actuel donne une situation exclusive à Total. Imaginerait-on un centre de R&D du groupe Huawei au sein de Télécom Paris, de Monsanto sur le campus d’AgroParisTech, de British Tobacco dans une faculté de médecine" Si le projet a déjà été validé, les étudiant(e)s espèrent pouvoir imposer des règles strictes face à l'emprise de la firme pétrolière. Ceux-ci défendront jusqu'au bout que l'éducation n'est pas à vendre. sources : https://www.ladn.eu/entreprises-innovantes/transparence/total-polytechnique-la-resistance-sorganise/ https://www.greenpeace.fr/action-total-fait-main-basse-sur-polytechnique/ https://polytechniquenestpasavendre.fr 20 milliards d'euros aux grands pollueurs : La France loupe la marche d'une relance écologique.4/18/2020 C'est une bien mauvaise nouvelle que nous avons appris ce matin 18 avril. Les débats menés toute la nuit à l'Assemblée Nationale n'auront pas réussi à faire changer d'avis le gouvernement : l'Etat français s'apprête à faire un chèque en blanc de 20 milliards d'euros aux grandes entreprises sans aucune condition. De l'argent offert aux entreprises du CAC 40 pour retrouver un monde que nous souhaitions laisser à cette crise.
En effet, le projet de loi de finances rectificatives (PLRFR) adopté tôt ce matin n'a fait mention d'aucune contrainte particulière pour les entreprises bénéficiaires de l'aide. Si le gouvernement évoque la prise en compte de la transition écologique dans la relance et dans le soutien économique, aucune allusion concrète n'est évoquée dans les textes. Encore une fois, les bonnes paroles restent dans les airs et les actions concrètes sont absentes. Plusieurs député.e.s de l'opposition ont tenté en vain de faire insérer des prérogatives environnementales dans le texte. C'est le cas notamment de Delphine Batho, députée Génération écologie évoquant l'attitude conservatrice des grandes entreprises au sujet de leur dépendance aux énergies fossiles. Jugeant l'Etat aujourd'hui en "position de force", la députée affirme que l'Etat doit "exiger des changements de trajectoires rapides" pour éviter un danger pour le climat mais aussi pour les emplois, évoquant la fragilité du système actuel. Pour Clément Sénéchal, chargé de campagne politiques climatiques à Greenpeace France : « La crise sanitaire agit comme un bain révélateur des structures du pouvoir : le gouvernement ne sait plus comment gouverner sans les lobbies climaticides, alors même que la population demande un jour d’après plus résilient, qui passe nécessairement par la transition écologique demain et dès aujourd’hui. Cet épisode tragique pour le climat, où des milliards sont offerts, en catimini, aux secteurs les plus émetteurs de gaz à effet de serre, est d’abord une démonstration de force des dirigeants des grandes entreprises polluantes, qui imposent leurs intérêts particuliers au détriment de ceux des citoyen·nes. C’est une défaite du politique, de la démocratie et de la parole d’Emmanuel Macron, qui prétend ‘transformer le capitalisme’ et que le jour d’après ne ressemblera pas au jour d’avant.» sources : https://www.greenpeace.fr/espace-presse/projet-de-loi-de-finances-rectificative-plfr-lecologie-toujours-pas-au-programme-du-monde-dapres/?fbclid=IwAR1yylpVEmF5p_j3dFc6t8NU10Mf-PafpO9zss5-1eCVvB84iNQzWS2rgR4 http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/2820/AN/443 https://www.facebook.com/DelphineBatho/ Plusieurs mois après l'horreur, la vie sauvage reprend son cours en Australie avec les premiers koalas relâchés. Les feux de forêts dans le pays ont couté la vie à plusieurs centaines de millions d'animaux et détruit plus d'un million d'hectares de forêts. Si on estime à 10 000 le nombre de koalas disparus lors des feux, plusieurs centaines ont pu être sauvés par les dizaines d'associations du pays. Après des mois de soins intensifs pour soigner ces petites bêtes souvent brûlés et ayant contracté des maladies, certains ont pu regagner la vie sauvage. Début avril, l'hôpital pour koalas de Port Macquarie a annoncé la remise en liberté de plusieurs koalas sur les premiers jour du mois. L'association estime ces koalas aptes à retrouver la vie sauvage. Malheureusement, d'autres n'auront pas cette chance car trop blessés, mais finiront leur vie dans le sanctuaire de l'association. D'autres remises en liberté ont eu lieu du coté de l'organisation de protection de la faune Science for Life à Sydney, où plusieurs koalas vont être libérés dans un parc national du pays. Ces remises en liberté sont possibles grâce aux fortes pluies qui ont permis de de régénérer les forêts dans tous le pays. Un grand espoir pour la faune australienne. Sources:
https://lepetitjournal.com/sydney/actualites/des-koalas-sauves-des-feux-de-foret-tout-juste-relaches-dans-la-nature-277576 https://positivr.fr/en-australie-les-koalas-commencent-a-regagner-leur-habitat-naturel/?fbclid=IwAR3xHM3El1-0SZkJJO5QEUkGGIbnasBQmcOklA31rA4lUOWKFmCiAamhqlw https://www.facebook.com/koalahospital/?tn-str=k*F Début avril, le jouer de foot Memphis Depay est au centre d'une polémique pour avoir posté plusieurs photos de lui et d'un "ligre", un félin résultant d'un croisement entre un lion et un tigre. Ce n'est pas la première fois, et surement pas la dernière qu'une célébrité s'affiche fièrement avec un félin. Ces photos tentant d'exacerber une virilité normative (je suis un dur, j'ai un lion) est bien loin d'être inoffensif pour le félin.
Pourtant, nombreux sont ceux qui défendent l'attaquant néerlandais et ses photos, évoquant que l'animal a toujours vécu en captivité, et qu'aucune maltraitance est à relever. Memphis lui-même s'est exprimé en affirmant : « Pour ceux qui ne connaissent pas les faits, taisez-vous. Les ligres ne sont même pas des animaux sauvages. Ils ne sont pas nés dans la nature, mais ont été créés par l'Homme. Je ne pense pas qu'ils survivraient, même à l'état sauvage. » Memphis as-t-il raison? Si l'animal est né en captivité alors aucun problème pour en faire une marionnette? La réponse se trouve en allant chercher un peu plus loin que le bout de son nez. La question n'est pas de savoir si ce "ligre" a été maltraité ou non, mais bien de dénoncer le phénomène dangereux que perpétue l'athlète. En effet, dans un premier temps, ces félins ne sont pas fait pour la captivité, et si ils peuvent paraitre adorables en étant bébé, quelques mois plus tard ces bêtes peuvent faire plusieurs centaines de kilos et vous dégommez en trois secondes. Zut, plus possible de faire de photos! Il faut donc en reproduire d'autres, parce que les bébés sont trop mignons. C'est un peu le processus qui se produit en ce moment. Des gens achètent des animaux sauvages bébés (dans les pays ou la réglementation l'autorise) et très souvent s'en débarrassent quand ils sont adultes, car impossible de les gérer. Memphis n'a peut-être pas acheté ce félin, mais le fait de reproduire ces photos alimente le marché lucratif du traffic d'animaux, car celui-ci normalise à ses followers, quelque chose qui ne devrait pas l'être. De plus, l'idée que reproduire des animaux sauvages en captivité pourrait sauver l'espèce est fausse. La reproduction des félins alimente un marché illégal, qui va à l'encontre de toutes idées de protection. La logique de reproduire comme bon nous semble toute espèce, ou de les croiser comme ici (ligre) est un jeu dangereux à laquelle nous jouons et pourrait se terminer en une disparition de l'espèce. Arrêtons de vouloir toujours s'approprier les espèces sauvages. Un orque n'a pas sa place dans une piscine, un lionceau n'a rien à faire dans ton salon tout comme un singe n'est pas un acteur. sources : https://www.facebook.com/PETAFranceOfficiel/posts/4254085504617456 https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Memphis-depay-critique-pour-ses-photos-avec-un-ligre/1124451 Un véritable cauchemar se répand à une vitesse incroyable en Afrique de l'Est menaçant plusieurs pays et leur sécurité alimentaire. Ce cauchemar n'est autre qu'un petit criquet qui s'envole de pays en pays. Le problème réside dans le fait que cet insecte se compte par milliards.
Des nuées d'insectes de la taille de villes moyennes s'envolent et peuvent parcourir près de 150 kilomètres par jour. Ces bestioles s'attaquent aux végétaux et aux cultures avec un appétit fulgurant. Une seule colonie de criquets pèlerins peut consommer la même quantité de nourriture que 35 000 personnes. Le temps est compté pour plusieurs pays particulièrement le Kenya et la Somalie, déjà fragilisés au niveau alimentaire. Des familles sont entrain de voir leur récoltes se volatiliser sous leurs yeux. Ces milliards d’insectes deviennent rapidement incontrôlables. Si certains rapprochent ce phénomène à un passage de la Bible, où l'invasion d'insectes seraient un châtiment divin, d'un point de vue scientifique, cette invasion et son intensité pourrait être liée au dérèglement climatique. Si ce phénomène s'est déjà produit, l'Afrique de l'Est fait face à une crise d'une ampleur inédite. En effet, comme l'évoque Libération, "Les cyclones qui ont frappé la péninsule arabique en mai puis en octobre 2018 ont d’abord créé des zones humides qui ont favorisé le développement des criquets pèlerins – l’espèce, qui vit habituellement dans les pourtours désertiques, pullule avec l’humidité. Puis, les pluies exceptionnelles qui se sont abattues sur la Corne de l’Afrique l’an dernier – supérieures de 200 à 600 % à la moyenne saisonnière selon les pays – ont permis l’émergence d’une végétation abondante sur laquelle se sont rués les milliards d’orthoptères. Les différentes crises auxquelles nous faisons face aujourd’hui témoignent de notre vulnérabilité face aux conséquences du dérèglement climatique et la nécessité de changer notre modèle de développement. Le 8 aout 1970, une famille d'orque est attaquée par plusieurs bateaux, proche de l'Etat de Washington. Cette attaque est en réalité une capture d'orques sauvages qui seront vendus aux parcs aquatiques. Ce jour là, 10 orques ne reverront plus jamais l'océan. Ils seront vendus notamment au Japon, en Grande-Bretagne , en France ou encore aux Etats-Unis. Lolita sera achetée par le Miami Seaquarium en Floride. Une piscine et un orqueDepuis ce jour, l'orque nommée Lolita sera au service du divertissement. Dès 1970, l'orque devient une véritable attraction pour la ville côtière. Elle partage son aquarium avec un congénère , Hugo qui décède dans les années 1980, d'une mort mystérieuse. L'orque serait mort après plusieurs traumas crâniens du à des impacts contre les parois du bassin. Certains avancent le cas du suicide. Jusqu'à aujourd'hui, Lolita sera confinée à la solitude dans une piscine. Sur les 58 orques capturés dans les années 1970 à Puget Sound, elle est la seule survivante.
L'aquarium de Lolita n'est pas en règle. Il devrait mesurer plus de 45 pieds dans toutes les directions. Or, sa profondeur atteint seulement 20 pieds et 35 de longueur. Un bassin illégal. Le Miami Seaquarium s'est engagé depuis 1978 d'agrandir l'aquarium. Cela fait 25 ans que rien n'a été fait. Sous couvert d'une expérience de découverte d'un spécimen marin, le parc s'est fait plus de 200 millions de dollars sur le dos de l'animal en vendant ses places plus de 25 dollars. Même lors du décès de l'animal, l'assurance promet au parc 1 million de dollars pour la remplacer. Pourtant depuis 2015, après la sortie du documentaire Blackfish dénonçant les conditions de vie des orques dans les parcs aquatiques, la fréquentation de ces lieux a drastiquement chuté. En effet, ce documentaire a eu un effet de choc en révélant l'état dépressif des animaux captifs qui avait pu conduire à des accidents. L'orque Tilikum, à San Diego, a été responsable de la mort de trois individus, dont son entraineuse. Exposition au soleil, eau chloré, captivité : tout est là pour que les animaux perdent la tête. La quasi-totalité des orques sont morts prématurément dans les parcs. Récemment, durant l'ouragan Irma, l'orque a été laissé seule pour affronter la tempête. Sa vie a été mise en danger, une nouvelle fois. Aujourd'hui, plusieurs associations militent pour que Lolita soit transférée dans un sanctuaire marin pour qu'elle réapprenne à vivre en liberté, et qu'elle puisse un jour retrouver l'océan si celle-ci en est capable. Ce lieu est situé proche des îles de San Juan dans l'Etat de Washington, où elle pourrait communiquer avec son pod familial. Lolita est considérée comme la meilleure candidate pour la réhabilitation de tous les Etats-Unis. Aujourd'hui, les spectacles d'orques ou de dauphins sont dépassés. Nous devons mettre fin à des pratiques qui ne représente en aucun cas la protection de la biodiversité. Un orque ne devrait pas être dans une piscine à jouer avec un ballon. Il n'y a rien d'éducatif dans ces spectacles. Nous devons comprendre que cet animal est une espèce majestueuse qui ne peut pas être apprivoisé. Certaines espèces ne peuvent pas être au contact si proche de l'homme, nous devons l'accepter. Le seul moyen de faire fermer ces lieux, ou que ceux-ci évoluent, est de refuser d'y aller. En France, le parc de Marineland à Antibes détient toujours des orques et dauphins captifs malgré une forte opposition. Avec les nouvelles technologies, nous n'avons plus besoin d'aller à des spectacles avec animaux pour les voir. Sources : MiamiSeaprison, Blackfish et Beneath The Surface par John Hardgrove Ce vendredi 27 mars, le gouvernement a annoncé la poursuite du confinement pour 2 semaines minimum. Déjà deux semaines de passé, et on peut constater que le fait de rester enfermé n'est pas facile, d'autant plus que celui-ci reste très inégalitaire en fonction de son lieu de résidence.
Pour nous apporter un peu de chaleur dans ces moments difficiles, le compte instagram Voyacomer nous a préparé 16 recettes de snacks végé, pas chères, rapides et sans four, pour te permettre de grignoter devant ta série. Cette étudiante de 20 ans, passionnée de cuisine, fait de véritables chefs-d'oeuvre. Son Ebook (à télécharger) de recettes inspirées de séries cultes est en vente dès aujourd'hui, et pour l'occasion, Le Jeune Engagé vous dévoile 4 recettes en exclu! Parmi les recettes, j'ai choisi les pancakes, le porridge, un summer bowl et le houmous. Pour les nuggets végé, je te laisse découvrir son Ebook! |
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