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Depuis plusieurs mois, le phénomène du Bitcoin est au centre de l'actualité. Cette monnaie virtuelle se basant sur une décentralisation de la création et l'échange de monnaie a eu un effet de choc. En à peine 1 an, la valeur du Bitcoin est passé de 1000$ à plus de 12 000$. Un véritable engouement s'est créé autour de cette monnaie qui ne dépend d'aucune institution politique mais bien de serveurs informatiques répartis à travers le monde que l'on nomme "fermes à Bitcoin". Les gouvernements font donc face à un enjeu de taille remettant en cause leur légitimité sur la distribution de la monnaie. Si le Bitcoin peut apparaitre comme une révolution dans le domaine, comme le fut le smartphone dans l'univers téléphonique, nous constatons que celui-ci n'est pas aussi bon élève que l'on pourrait penser surtout au niveau écologique. Le Bitcoin, ça chauffe pour la planète.L'augmentation incontrôlée de la valeur du Bitcoin inquiète nombreux économistes sur les dangers potentiels d'une bulle spéculative pouvant éclater à tout moment, comme ce fut le cas en 2008 avec la bulle immobilière causant une crise financière mondiale. Selon le prix Nobel d'économie, Jean Tirole, il s'agit bien d'une bulle : "C'est quelque chose qui n'a pas de valeur intrinsèque, qui peut s'effondrer du jour au lendemain. Donc, je ne voudrais absolument pas que les banques françaises, par exemple, investissent dans le bitcoin". Ces conséquences économiques pourraient avoir un lourd impact sur nos sociétés. Par ailleurs, et très peu évoqué dans l'actualité, le Bitcoin a aussi de lourdes conséquences sur l'environnement.
En effet, les "fermes à Bitcoin" utilisant des machines pour produire cette monnaie virtuelle sont énormément consommatrice en énergie. Aujourd'hui, chaque Bitcoin créé consomme autant que 9 maisons américaines durant toute une journée. Avec l'engouement pour cette monnaie, de plus en plus de machines sont installées à travers le monde: on estime la consommation annuelle du Bitcoin à plus de 31 terrawat par heure. 150 pays dans le monde consomment individuellement moins par an que le Bitcoin. Ces fermes se retrouvent dans des pays comme la Chine, ou l'énergie est largement produite par des énergies non-renouvables comme le charbon. Cette monnaie n'a donc aucun avenir durable dans un contexte ou les pays tentent de se mettre d'accord sur la réduction d'émissions de C02. On estime que dès 2019, le Bitcoin consommera autant d'énergies que les Etats-Unis et d'ici à 2020 autant que la planète entière chaque année. En clair, cette situation ne peut pas continuer. En pleine transition énergétique, nous devons absolument revoir notre façon de consommer nos énérgie pour pouvoir assurer des alternatives durables partout à travers le monde. Nous sommes bien content d'éteindre la lumière en sortant d'une pièce mais quand on se rend compte que cela représente 1/9 d'un Bitcoin par jour , nous arrivons à un moment où il va falloir que les discours politiques aient un cohérence avec les véritables causes du réchauffement climatique. Sources : Business Insider UK : "Bitcoin is ruining the planet" Ouest-France : Une monnaie "ubérisée"
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