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Chaque année plus de 4 milliards de tasses Starbucks uniquement sont jetées après quelques minutes d'utilisation. Cette surproduction a un impact important dans la pollution plastique, notamment de nos océans. Aujourd'hui, la plupart des tasses proposées par les chaines de cafés ne sont pas recyclables, du moins pas partout. Deux jeunes filles canadiennes de 11 ans, Mya et Eve ont décidé d'interpeller via une pétition la plus grande chaine de café pour leur demander une tasse 100% recyclable, en enlevant notamment le plastique de sa composition. Recyclable ou réutilisable?Grâce à une grande mobilisation de plus de 320 000 signatures sur leur pétition, les deux jeunes filles ont pu rencontrer le PDG de l'entreprise, Kevin Johnson. Celui-ci s'est engagé à créer d'ici 3 ans, des tasses 100% recyclables voir compostables peu importe le système de tri en investissant plus de 10 millions de dollars. Les jeunes filles demandent d'aller plus loin car cet engagement avait déjà été pris en 2008 sans succès. Elles demandent que les tasses soient faites de papier recyclé ( 10% actuellement) et que la compagnie incite les consommateurs à utiliser des tasses réutilisables.
Une belle avancée en matière de réduction de déchets en sachant que la multinationale à une part conséquente du marché. On le constate aujourd'hui, nous devons nous débarrasser du plastique jetable qui pollue nos vie. La seule présence de plastique dans ces tasses rend impossible pour la majorité des centres de tri, le recyclage. Nous devons aller encore plus loin, en essayant de réduire au maximum l'utilisation des objets plastiques jetables. La meilleure solution pour une vie sans déchet est d'apporter sa propre tasse dans les cafés. Une bonne initiative de la part de ces cafés serait de réduire le coût du café si le consommateur apporte sa tasse. Le plastique jetable se retrouve partout, il est important de le combattre en favorisant le vrac et la cuisine maison. Vous verrez, vous ferez des économies car le plastique coute cher, et il est reflété dans le prix.
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Depuis le début de l'année 2017, les abbateuses polonaises ont fait leur apparition dans la forêt de Bialowieza, la plus grande forêt du vieux continent. A ce jour, plus de 50 000 arbres ont été abattu. Pourtant, le parc national est protégé par l'Unesco comme une forêt primordiale et cette déforestation viole les lois européennes. Mais ce massacre a peut-être une fin, depuis que la Cour de Justice Européenne a condamné la Pologne pour ces agissements. Le pouvoir des activistesLa décision de la Cour de Justice Européenne apparait comme une grande victoire pour les centaines d'activistes qui se battent depuis 2017 pour l'arrêt de la destruction de cette forêt centenaire. Aujourd'hui, suite à cette décision, la Pologne encourt jusqu'a 4 millions d'euros d'amende par jour en cas de non respect de la loi, soit la continuation des coupes forestières. Le pays a fait savoir qu'il respecterait la décision.
Cette victoire n'est pas apparue toute seule. Des centaines d'activistes polonais et européens se sont battus pendant plusieurs mois pour freiner les coupes. Certains ont même risqué leur vie en s'opposant face aux machines. La compagnie "forêt d'Etat, responsable de la coupe forestière a même été accusé d'avoir menacé des activistes. L'Etat polonais a défendu ses actions en évoquant "la protection de la vitalité de la forêt" en abattant des arbres morts ou malades. Cependant, derrière les bonnes intentions, se cache un business juteux à plusieurs millions d'euros qui ne fait pas la différence entre les arbres. La forêt de Bialowiesa représente la dernière forêt de cette ampleur en Europe et abrite des centaines d'espèces d'oiseaux et de mammifères. L'Union Européenne a pour une fois pris la défense de la population à l'encontre des entreprises pour préserver un lieux unique. La contestation est un pouvoir fort pour le citoyen dans le but de protéger la planète. Le 8 aout 1970, une famille d'orque est attaquée par plusieurs bateaux, proche de l'Etat de Washington. Cette attaque est en réalité une capture d'orques sauvages qui seront vendus aux parcs aquatiques. Ce jour là, 10 orques ne reverront plus jamais l'océan. Ils seront vendus notamment au Japon, en Grande-Bretagne , en France ou encore aux Etats-Unis. Lolita sera acheté par le Miami Seaquarium en Floride. un orque dans une piscine.Depuis ce jour, l'orque nommé Lolita sera au service du divertissement. Dès 1970, l'orque devient une véritable attraction pour la ville côtière. Elle partage son aquarium avec un autre orque, Hugo qui décède dans les années 1980, d'une mort mystérieuse. L'orque serait mort après plusieurs traumas crâniens du à des impacts contre les parois du bassin. Certains avancent le cas du suicide. Jusqu'à aujourd'hui, Lolita sera confinée à la solitude dans une piscine. Sur les 58 orques capturés dans les années 1970 à Puget Sound, elle est la seule survivante.
L'aquarium de Lolita n'est pas en règle. Il devrait mesurer plus de 45 pieds dans toutes les directions. Or, sa profondeur atteint seulement 20 pieds et 35 de longueur. Un bassin illégal. Le Miami Seaquarium s'est engagé depuis 1978 d'agrandir l'aquarium. Cela fait 25 ans que rien n'a été fait. Sous couvert d'une expérience de découverte d'un spécimen marin, le parc s'est fait plus de 200 millions de dollars sur le dos de l'animal en vendant ses places plus de 25 dollars. Même lors du décès de l'animal, l'assurance promet au parc 1 million de dollars pour le remplacer. Pourtant depuis 2015, après la sortie du documentaire Blackfish dénonçant les conditions de vie des orques dans les parcs aquatiques, la fréquentation de ces lieux a drastiquement chuté. En effet, ce documentaire a eu un effet de choc en révélant l'état dépressif des animaux captifs qui avait pu conduire à des accidents. L'orque Tilikum à San Diego a été responsable de la mort de trois individus dont son entraineuse. Exposition au soleil, eau chloré, captivité : tout est là pour que les animaux perdent la tête. La quasi-totalité des orques sont morts prématurément dans les parcs. Récemment, durant l'ouragan Irma, l'orque a été laissé seule pour affronter la tempête. Sa vie a été mise en danger, une nouvelle fois. Aujourd'hui, plusieurs associations militent pour que Lolita soit transférée dans un sanctuaire marin pour qu'elle réapprenne à vivre en liberté, et qu'elle puisse un jour retrouvé l'océan si celle-ci en est capable. Ce lieu est situé proche des îles de San Juan dans l'Etat de Washington, où elle pourrait communiqué avec son pod familial. Lolita est considérée comme la meilleure candidate pour la réhabilitation de tous les Etats-Unis. Aujourd'hui, les spectacles d'orques ou de dauphins sont dépassés. Nous devons mettre fin à des pratiques qui ne représente en aucun cas la protection de la biodiversité. Un orque ne devrait pas être dans une piscine à jouer avec un ballon. Il n'y a rien d'éducatif dans ces spectacles. Nous devons comprendre que cet animal est une espèce majestueuse qui ne peut pas être apprivoisé. Certaines espèces ne peuvent pas être au contact si proche de l'homme, nous devons l'accepter. Le seul moyen de faire fermer ces lieux, ou que ceux-ci évoluent, est de refuser d'y aller. En France, le parc de Marineland à Antibes détient toujours des orques et dauphins captifs malgré une forte opposition. Avec les nouvelles technologies, nous n'avons plus besoin d'aller à des spectacles avec animaux pour les voir. Sources : MiamiSeaprison, Blackfish et Beneath The Surface par John Hardgrove HOMMAGE - Le 9 avril dernier, une embuscade par une milice armée a causé la mort de 6 rangers et en a blessé un septième dans la réserve des Virunga en République Démocratique du Congo. Ces hommes ont courageusement donné leur vie pour la protection des gorilles, un quart des 880 gorilles de montagne encore vivants réside dans le parc. "Depuis 1996, 175 gardes ont payé de leur vie la protection du parc national des virunga. " Le parc des Virunga représente la plus vieille et la plus grand réserve africaine avec plus de 800 000 hectares. Créé en 1925, le parc est devenu un refuge pour la population de gorilles de montagne, notamment après les efforts de la primatologue Dian Fossey. Ce parc est aussi un refuge pour les gorilles des plaines orientales, chimpanzés, okapis, lions ou encore éléphants.
Malgré le symbole que représente ce parc dans la lutte pour la biodiversité, celui-ci est loin d'être à l'abri de violences. En effet, il se retrouve au centre d'affrontements, notamment dans les provinces du Nord-Kivu au Congo, où des dizaines de groupes armés s’attaquent à la population locale et se battent pour la sécurité. Le directeur des parcs nationaux de la RDC, Cosma Wilungula a affirmé que l'embuscade avait été réalisé par la milice armée Maï Maï, mais la raison reste encore floue. Ce n'est pourtant pas la première fois que les rangers du parc sont la cible des milices armées. En 2014, le directeur du parc, Emmanuel de Mérode avait été la cible d'une embuscade dont il survécu malgré deux blessures par balles. Cette zone géographique est donc très convoitée. Que ce soit par les milices armées souhaitant prendre le pouvoir, ou encore les sociétés pétrolières intéressées par les gisements tout comme les braconniers au centre d'un business lucratif, le parc des Virunga est constamment menacé. Pourtant, cela n'empêche pas que des hommes dévoués se battent chaque jour pour tenter de protéger ce lieu unique. Grace à eux, les gorilles existent toujours, et le parc des Virunga n'est pas encore une plateforme pétrolière. Pour en apprendre plus sur le travail extraordinaire que font les rangers du parc des Virunga c'est ici : Cet article a été réalisé par notre super partenaire En Vert et Contre Tout qui, après nous avoir présenté la nouvelle campagne choc de Sea Shepherd, nous conseille sur les actions quotidiennes à prendre pour protéger les océans. Nous avons tous notre rôle à jouer. L’heure est grave. Le plastique sature les océans. La biodiversité suffoque… et pourtant, l’humanité ne cesse de produire toujours plus d’objets en plastique, souvent à usage unique, sans véritable plan pour éliminer ces déchets qui finissent en grande partie dans la nature. En 2016, à Davos, La Fondation Ellen McArthur révélait les terribles résultats de son étude sur le futur de nos océans. D’ici 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans les mers du globes. D’autres parts, nous apprenions, il y a quelques jours que le fameux continent de plastique qui s’étend au large d’Hawaii, atteindrait une taille avoisinant trois fois celle de la France, bien plus que ce que l’on imaginait jusque là, et que d’autres « îles » similaires se seraient formés ailleurs sur la planète. L’ONG Sea Shepherd, redoutable défenseure de la faune marine, a lancé, ce mardi 10 avril, sa nouvelle campagne choc pour alerter le grand public sur la gravité de la situation. ( ci-dessus) Chaque année, plus d’un million d’animaux sont tués par des déchets plastiques. Et ce dramatique constat ne prend pas en compte l’effet des particules de plastique, ces perturbateurs endocriniens qui saturent notre environnement et nuisent à la santé de tous les organismes vivants, nous compris. Le Capitaine Cornelissen, PDG de Sea Shepherd Global, nous appelle à assumer nos responsabilités, « Ce que nous avons causé, nous devons maintenant le réparer » et de renchérir à propos du plastique, « Comme une espèce envahissante, elle est en train d’anéantir la faune océanique et de s’emparer de son habitat. Les êtres humains sont à blâmer pour l’introduction de cette substance, la plus mortelle ». La déchirante campagne de Sea Shepherd réalisée par l’agence FF New York, bien qu’elle soit faite d’images de synthèse, ne pouvait être plus criante de vérité.COMMENT AGIR?Quelques pistes:
Il y a des entreprises qui misent sur le greenwashing pour continuer à vendre malgré leur impact sur l'environnement, il y en a d'autres qui ont décidé d'agir. C'est le cas de la chaine de supermarché britannique Iceland qui vient d'annoncer la fin de l'utilisation d'huile de palme dans ses produits d'ici la fin 2018. Cette décision unanime de la part de l'enseigne montre comme quoi un programme de substitution est possible contrairement à ce que pourrait nous faire croire certaines entreprises. Des labels innéficaces selon Iceland.C'est une annonce forte qui s'est produite il y a plus d'une semaine maintenant. La chaine de magasin Iceland représente une part importante du marché britannique. D'ici à la fin de l'année 2018, vous ne trouverez plus d'huile de palme dans tous les produits de la marque Iceland. Une action concrète qui représente plus de 500 tonnes d'huile de palme par an. Si il s'agit d'une quantité minime par rapport à la production mondiale, son impact est considérable. Iceland montre que les multinationales peuvent décider d'en arrêter avec la déforestation sans qu'il y est des impacts économiques négatifs pour l'entreprise. Cette décision a été réalisé après que Richard Walker, directeur du management pour Iceland Group s'est rendu en Indonésie (Kalimantan) pour constater la situation actuelle des plantations d'huile de palme. Le directeur évoque qu'il s'attendait à voir des palmiers à huile et de la déforestation, mais celui-ci ne s'attendait pas à une destruction de niveau industriel. Dans son témoignage vidéo, Richard Walker évoque "une zone de désastre environnemental" qui engendre déforestation, feux de forêts, déplacements de tribus et anéantissement d'une biodiversité rare. En constatant que les forêts sont entrain de disparaitre très rapidement et que l'orang-outan est maintenant en voie critique d'extinction, l'entreprise confirme que les labels d'huile de palme durable ne sont pas efficaces face à la déforestation. Leur réponse à cela est claire. Tant que l'huile de palme ne sera pas liée à une production durable, raisonnable et sans danger, la chaine de magasin n'en utilisera plus. Walker affirme que l'huile de palme à sa place dans l'alimentation mais ayant vu les résultats d'une surconsommation de cette huile, on ne peut plus continuer comme cela. La vidéo évoque également une situation très controlée en Indonésie où le gouvernement indonésien fait tout ce qu'il peut pour affaiblir la contestation et les investigations. Iceland prouve qu'un programme de substitution est possible dans tous les domaines, il suffit donc aujourd'hui que les multinationales prennent l'engagement de réduire au maximum l'importation d'huile de palme. Dans le cas inverse, la biodiversité indonésienne et malaisienne sont vouées à disparaitre. Le 28 mars dernier, l'Assemblée Nationale a voté lors d'une "procédure accélérée" un projet de loi qui risque de marginaliser encore un peu plus les lanceurs d'alerte et les journalistes d'investigation. Ironie du sort, cette loi a été débattue le même jour de l'ouverture du procès en appel du lanceur d'alerte, Antoine Deltour au Luxembourg.
La loi que l'on appelle "Loi secret des affaires" vient d'être votée de manière express avec 46 voix contre 20 (511 absents). Une rapidité de procédure pour limiter au maximum la contestation d'une loi très controversée. En effet, cette loi, dans le but de protéger les entreprises françaises, souhaite limiter la possibilité de dénoncer les agissements fautifs d'une entreprise par un média ou par un lanceur d'alerte. Cette proposition de loi tire son origine d'une directive de l'Union Européenne. Elle avait déjà fait son apparition en 2016 dans la législation française mais après une forte mobilisation de journalistes, citoyens et lanceurs d'alerte, menée notamment par la journaliste Elise Lucet, le gouvernement avait reculé et l'Union européenne avait reporté son échéance à 2018. Pourtant, à l'époque, cette directive ne concernait que le cadre commercial, dans le but de protéger les entreprises face à l'espionnage industriel et le piratage de données. Aujourd'hui, de manière discrète, la loi s'étend maintenant aux canaux d'informations soit les journalistes, les lanceurs d'alerte ou encore les associations. Cette loi est une menace pour le droit à l'information pour plusieurs raisons. Dans un premier temps, le lanceur d'alerte ou le journaliste incriminé devra lui-même se justifier quand à la légitimité et la qualité de ses propos. On tente de faire passer le lanceur d'alerte pour le criminel, et ainsi protéger une entreprise qui a commis une faute. De plus, les dénonciateurs "devront prouver qu'ils agissent dans l'intérêt général". Or cette notion reste floue. La définition peut varier à travers les différents points de vue. Un angle d'attaque de plus pour les entreprises face à la liberté d'expression. Et finalement, si les lanceurs d'alerte agissent dans l'illégalité, ils ne seront pas protégés. Pourtant, la plupart des lanceurs d'alerte sont obligés d'enfreindre la loi pour permettre la divulgation d'éléments bénéfique pour notre société. Rappelons nous des Panama Papers, des LuxLeaks ou encore des Paradise Papers. Sans le travail précieux de plusieurs lanceurs d'alerte, des milliards d'euros n'auraient pas pu être récupérés. Ceux-ci mettent leur carrière et bien souvent leur vie en danger pour dénoncer des actions frauduleuses. Ils méritent le soutien de l'Etat qui en tire profit. Plus de 320 000 citoyens demandent le retrait de cette loi, et la protection du droit à l'information dans un pays qui se revendique comme le pays des droits de l'Homme. Derrière les beaux discours, nous avons besoin de lois qui protègent la parole face aux multinationales qui tentent de faire taire les contestations. Cet article a été réalisé par notre partenaire Leïla Rolli de En Vert et Contre Tout, découverte d'une activité festive à forte répercussion environnementale. Cleveland, USA, 1986 : Plusieurs associations caritatives s’unissent pour battre le record du monde de lâcher de ballons de baudruche remplis d’hélium, détenu jusque là par le parc d’attraction californien, Disneyland. Ainsi, le 27 septembre 1986, 1,5 millions de ballons gonflés par 2500 bénévoles prirent leur envol dans le ciel de l’Ohio…en même temps qu’une violente tempête se levait. Les forts vents empêchèrent les ballons de s’élever, gardant la masse de latex coloré dans la ville et sa périphérie. Résultat des courses: un aéroport fermé, des accidents, des chevaux apeurés… et deux morts. Coup du sort, au même moment des secouristes tentaient de repérer deux pêcheurs en détresse, mais la quantité de ballons agglutinés dans la zone de recherche a malheureusement rendu le sauvetage impossible. Autre conséquence de la « Balloonfest » : un coût environnemental colossal, notamment pour la faune aquatique. Le coût environnemental d'un ballonUne première question se pose : Les ballons sont-ils biodégradables? Nous parlerons ici de deux différents types de ballons, ceux en latex synthétique et ceux en latex naturel. Concernant les premiers, pas de doute à avoir. Les ballons en latex synthétisé par polymérisation de dérivés pétroliers sont ni plus ni moins qu’un objet en plastique de plus. Pas bien! Pour les seconds, la question mérite d’être posée. En effet, généralement vendus avec la mention « 100% biodégradables », ces ballons sont fabriqués à partir de latex naturel récolté par la « saignée » de l’écorce de l’hévéa, qu’on appelle aussi l’arbre à caoutchouc. En résumant rapidement, il s’agit d’un ballon d’origine végétale… mais attention! On pourrait donc croire que, perdus dans la nature, ou au contact prolongé de l’eau, ils se dégraderont rapidement et sans impact. Mais à l’instar des emballages en « bioplastique », ils sont effectivement biodégradables, mais par procédé chimique en compostage industriel. En réalité, s’ils ne sont pas traités chimiquement, ces ballons mettront des plombes à se dégrader, contrairement à ce que le terme « biodégradable » laisse entrevoir. Au niveau moléculaire, c’est « moins pire » que le plastique classique, faut-il encore prendre le temps de récolter les ballons après usage et de les mettre dans la benne adéquate… ce qui semble assez compliqué lors de lâchers de ballons. Le terme « biodégradable » est, dans ce cas précis, plus un argument de vente qu’autre chose. En France, entre les mariages, les anniversaires et autres manifestations, 1 million de ballons sont lâchés chaque année. En latex naturel ou en plastique, plusieurs millions de fragments de ballons sont dispersés dans la nature et peuvent être ingérés par les animaux qui finissent tôt ou tard par en mourir. Autre problème, les ficelles peuvent entraver et étrangler oiseaux et autres petites créatures vulnérables. (Photos ci-dessous, je vous ai épargné les pires) Vous l’aurez compris, même si les ballons de baudruche sont souvent associés à des événements joyeux ou à des actes militants (marches syndicales, défilés politiques) ils peuvent avoir des conséquences dramatiques. Malheureusement, bien des gens qui organisent et participent aux lâchers de ballons ne sont tout simplement pas conscients de leur impact. N’hésitez pas à informer votre entourage et votre municipalité… il y bien d’autres manières de manifester ou de célébrer sans polluer! Pour plus d'information écolo, découvrez En Vert et Contre Tout ! En novembre dernier, je débarquais dans les alentours de Crest pour passer du temps avec ma famille. Le soir, nous nous sommes laissés guider par notre hôte dans un petit restaurant, nommé La Part du Colibri. A ce moment-là, je ne pensais pas découvrir un si bel endroit occupé par de si belles personnes. Dès notre arrivée, ce restaurant est devenu un coup de coeur. Celui-ci à tout pour plaire ; une équipe passionnée et un engagement pour la planète remarquable. Je ne pouvais donc pas garder ce lieu pour moi, je devais vous le partager. Dans une petite rue piétonne du centre de la ville, La Part du Colibri apparait de l'extérieur comme une petit troquet à l'allure fort sympathique. Pourtant, ce lieu offre bien plus que cela. Une jeune femme souriante, nommé Lisa accueille les clients sur les quelques tables que constituent le restaurant. Une ambiance conviviale et intime. C'est à l'ouverture de la carte que le restaurant se démarque. En effet, on y découvre une carte aux plats 100% maison, sémi-végétarienne, saisonnière et locale. La cuisine se veut créative en partant à la découverte de nouvelles saveurs . La carte n'a pas menti. Cela faisait longtemps que je n'avais pas aussi bien mangé. L'engagement environnemental du restaurant est exemplaire. Si la cuisine valorise les aliments biologiques, locaux et de saisons, elle ne s'arête pas là. Le restaurant s'engage à l'utilisation d'énergie renouvelable, au tri, au compost ainsi que la minimisation des déchets produits. L'huile de palme est bien sur prescrit du lieu. Un engagement a salué pour ce restaurant née il y a quelques mois. La Part Du Colibri souhaite aller encore plus loin en proposant aux clients les alternatives écologiques du quotidien à travers un classeur, à favoriser une alimentation végétarienne et plus saine. Ce lieu a de beaux jours devant lui, il est conseillé de réserver car beaucoup ont déjà adopté le style éco-friendly. Je vous fait découvrir cet endroit car, pour moi, il s'agit de preuves comme quoi un avenir durable est possible. Nous avons le pouvoir de faire changer les choses en soutenant de beaux projets comme celui-ci. Un grand merci à Lisa du restaurant et à sa belle équipe, continuez votre beau travail et à une prochaine fois ( très certainement). Johan Reboul Pour Le Jeune Engagé La ville de San Francisco a voté ce mardi 20 mars, à l'unanimité, l'interdiction de la vente de nouvelles fourrures à partir du 1 janvier 2019. Une nouvelle fois, la ville américaine se montre exemplaire sur le sujet de la protection des animaux, et plus largement sur le respect de l'environnement.
À partir du 1 janvier, tous les commerces de la ville ne pourront plus proposer manteaux, bonnets ou autres pompons à fourrure ayant causé la mort d'un animal. Il s'agit d'une victoire historique puisque San Francisco représente la première grande ville à interdire complètement la fourrure de son territoire. Un message fort envoyé aux marques de haute couture et plus largement à l'univers du textile. Cette décision suit l'engagement de plusieurs entreprises ayant abandonné la fourrure après multiples contestations des consommateurs. C'est le cas de Armani, Hugo Boss, Calvin Klein, Ralph Lauren ou encore très récemment Versace et Furla. Les consciences s'élèvent pour faire face à une industrie causant la mort de plus de 50 millions d'animaux chaque année. Les élevages sont particulièrement barbares où les bêtes sont perçues comme de simples produits. Après un an d'enfermement, visons, renards ou lapins seront électrocutés, gazés ou abattus. Qu'ils proviennent d'Europe, de Chine ou du Canada, aucune loi ne protège ces animaux qui,rappelons le,sont dotés de sensibilité. Si la décision de la ville ne fait pas l'unanimité chez les commerçants, jugeant un impact sérieux sur leurs ventes, ce décret va pouvoir pousser les commerçants à trouver des alternatives et faire évoluer la mode. D'autres pays souhaitent suivre cette démarche comme le Royaume-Uni. En France, la fourrure représente un marché juteux dans la haute couture. Des fermes à fourrure sont présentes sur le territoire et aucune volonté politique n'a pour l'instant exprimé son désaccord face à la situation. L'association L214 a lancé une pétition rassemblant 112 000 personnes dénonçant les fermes à fourrure françaises. |
Un jeuneVégétarien de 19 ans, allergique à l'huile de palme et militant pour un monde plus respectueux. SUjets
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