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Début avril, le jouer de foot Memphis Depay est au centre d'une polémique pour avoir posté plusieurs photos de lui et d'un "ligre", un félin résultant d'un croisement entre un lion et un tigre. Ce n'est pas la première fois, et surement pas la dernière qu'une célébrité s'affiche fièrement avec un félin. Ces photos tentant d'exacerber une virilité normative (je suis un dur, j'ai un lion) est bien loin d'être inoffensif pour le félin.
Pourtant, nombreux sont ceux qui défendent l'attaquant néerlandais et ses photos, évoquant que l'animal a toujours vécu en captivité, et qu'aucune maltraitance est à relever. Memphis lui-même s'est exprimé en affirmant : « Pour ceux qui ne connaissent pas les faits, taisez-vous. Les ligres ne sont même pas des animaux sauvages. Ils ne sont pas nés dans la nature, mais ont été créés par l'Homme. Je ne pense pas qu'ils survivraient, même à l'état sauvage. » Memphis as-t-il raison? Si l'animal est né en captivité alors aucun problème pour en faire une marionnette? La réponse se trouve en allant chercher un peu plus loin que le bout de son nez. La question n'est pas de savoir si ce "ligre" a été maltraité ou non, mais bien de dénoncer le phénomène dangereux que perpétue l'athlète. En effet, dans un premier temps, ces félins ne sont pas fait pour la captivité, et si ils peuvent paraitre adorables en étant bébé, quelques mois plus tard ces bêtes peuvent faire plusieurs centaines de kilos et vous dégommez en trois secondes. Zut, plus possible de faire de photos! Il faut donc en reproduire d'autres, parce que les bébés sont trop mignons. C'est un peu le processus qui se produit en ce moment. Des gens achètent des animaux sauvages bébés (dans les pays ou la réglementation l'autorise) et très souvent s'en débarrassent quand ils sont adultes, car impossible de les gérer. Memphis n'a peut-être pas acheté ce félin, mais le fait de reproduire ces photos alimente le marché lucratif du traffic d'animaux, car celui-ci normalise à ses followers, quelque chose qui ne devrait pas l'être. De plus, l'idée que reproduire des animaux sauvages en captivité pourrait sauver l'espèce est fausse. La reproduction des félins alimente un marché illégal, qui va à l'encontre de toutes idées de protection. La logique de reproduire comme bon nous semble toute espèce, ou de les croiser comme ici (ligre) est un jeu dangereux à laquelle nous jouons et pourrait se terminer en une disparition de l'espèce. Arrêtons de vouloir toujours s'approprier les espèces sauvages. Un orque n'a pas sa place dans une piscine, un lionceau n'a rien à faire dans ton salon tout comme un singe n'est pas un acteur. sources : https://www.facebook.com/PETAFranceOfficiel/posts/4254085504617456 https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Memphis-depay-critique-pour-ses-photos-avec-un-ligre/1124451
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En 2019, la contestation contre la captivité des mammifères ne faiblit pas. Les parcs marins continuent de voir leur fréquentation s'effondrer. Depuis la sortie, en 2013, du documentaire choc " Blackfish", évoquant la vie déplorable des orques à SeaWorld aux Etats-Unis, la captivité est devenue un divertissement du passé. Après avoir perdu 1 million de visiteurs, SeaWorld a décidé, en 2016, de mettre fin à son programme d'élevage d'orques. En janvier 2018, l'Aquarium de Vancouver, au Canada, a annoncé l'arrêt de son programme de baleines et de dauphins en captivité.
Les nouvelles générations ont conscience que les animaux sauvages ne doivent pas être tenus captifs pour notre divertissement. En liberté, les orques et les baleines sont habitués à parcourir des milliers de kilomètres, chose qu'ils ne peuvent pas faire dans une piscine. Ce 10 juin, le Canada va encore plus loin en validant une loi historique. En effet, Le projet de loi S-203 interdira sur le sol canadien la reproduction, l’importation, l’exportation et les captures de dauphins, marsouins et autres cétacés, conformément au projet de loi 80 de l’Ontario, adopté le 28 mai 2015. Dans le pays, deux aquariums hébergent actuellement des cétacés captifs: l’aquarium de Vancouver en Colombie-Britannique et le Marineland du Canada, en Ontario. La loi ne sera pas rétroactive, c'est à dire qu'elle ne s'applique pas aux cétacés actuellement en captivité et donc ceux-ci le resteront. Aujourd'hui, les spectacles d'orques ou de dauphins sont dépassés. Nous devons mettre fin à des pratiques qui ne représente en aucun cas la protection de la biodiversité. Un orque ne devrait pas être dans une piscine à jouer avec un ballon. Il n'y a rien d'éducatif dans ces spectacles. Certaines espèces ne peuvent pas être au contact si proche de l'homme, nous devons l'accepter. Le seul moyen de faire fermer ces lieux, ou que ceux-ci évoluent, est de refuser d'y aller. En France, le parc de Marineland à Antibes détient toujours des orques et dauphins captifs malgré une forte opposition. Le gouvernement français refuse encore aujourd'hui de mettre un terme à la captivité des cétacés. La mobilisation doit donc persister. sources : Le Monde, Réseau-Cétacés La Russie n'est pas à sa première polémique concernant la captivité des mammifères marins. Le pays est bien connu pour ses captures dans le but de remplir ses parcs marins ou de les vendre à la Chine. Pourtant, la nouvelle polémique est cette fois-ci bien différente. Depuis juillet dernier, plus de 90 bélugas et 10 orques sont retenus captifs dans des petits enclos dans la baie proche de la ville de Nakhodka en Russie. Ces enclos ne sont pas adaptés pour des séjours de longue durée. Plus les jours passent, plus l'espérance de vie de ces mammifères diminue.
Depuis les dernières semaines, des personnalités telles Leonardo DiCaprio ou encore Pamela Anderson ont tenté d'alerter l'opinion publique sur cette maltraitance animale passée sous silence. Il s'agit du plus grand nombre de mammifères marins retenus captifs au même endroit. Cette captivité résulte d'un processus d'achat par la Chine pour ouvrir ses parcs marins. Une seule baleine peut être vendue à plus de 6 millions de dollars. La Russie est l'un des derniers pays à capturer des cétacés après que les Etats-Unis aient arrêté dans les années 1970. Toutefois, la captivité des cétacés n'est autorisée que pour des recherches scientifiques ou éducatives. La Russie retient donc ces animaux en toute illégalité. Grâce à la mobilisation internationale, et une pétition sur Change.org qui a dépassé le million de signatures, le gouvernement russe a ordonné la libération de tous les cétacés. Le ministre de l'environnement russe assure que les animaux seront libérés mais que cela doit se faire de la bonne manière. Les activistes de la protection animale dénoncent les conditions déplorables des captifs dans cette "prison" et que les entreprises détenant les animaux tentent de gagner du temps. La mobilisation ne doit pas faiblir tant que ces bêtes seront toujours enfermées. La captivité des cétacés représentent aujourd'hui un business juteux pour les parcs marins. Il est important de se rappeler que ces mammifères ne sont pas faits pour vivre dans des piscines à jouer avec des ballons. Que ce soit SeaWorld, Marineland ou Parc Asterix, ces parcs doivent cesser de faire du profit sur la maltraitance des cétacés. Signez la pétition au million de signataires: sources : https://www.cbsnews.com/news/russia-will-free-100-captive-whales-from-prison-after-public-outrage/?utm_source=change_org&utm_medium=petition Cette photo a été prise en septembre 2017 dans le Vieux-Port de Montréal. Un cheval s'effondre en pleine rue après avoir attendu plusieurs heures débout. Cette image n'a pas vocation à faire du sensationnalisme. Je l'utilise simplement pour rappeler la réalité derrière la plupart des attractions avec animaux. Ce cheval n'est pas fait pour passer 9h de sa journée dans les rues encombrées de Montréal. Pourtant, beaucoup de touristes trouvent cela fort amusant de se faire balader en calèche dans la vieille ville. Les chevaux ne sont pas les seules victimes du business touristique. Que ce soit les ânes en Grèce, les orques de Marineland, les tigres de Thailande ou bien les éléphants des cirques, nous utilisons les animaux comme de vulgaires produits pour répondre à un tourisme en quête de dépaysement. Nous sommes en 2018, il est temps de mettre fin à ces pratiques en découvrant que la visite d'un pays peut se faire sans exploitation. "ils ont l'air heureux"La plupart du temps, si vous interrogez une personne qui s'est payée un tour d'éléphant ou des tickets pour Marineland, celle-ci va vous expliquer que les animaux sont heureux et qu'ils sont bien traités grâce à des professionnels à leur coté. Cette analyse se base sur la simple apparence des animaux quand l'attraction est ouverte aux touristes. Pourtant, nous ne pouvons pas nous arrêter là. L'industrie touristique est conçue pour ne pas élever des soupçons. Quitte à nommer son industrie "dispensaire" ou faire de la publicité sur les deux hirondelles sauvées par équipe pour continuer à maltraiter en paix. La réalité est dure. Les animaux qui sont entrainés pour faire des spectacles ne sont pas nés avec des dons. Ils ont été forcé à apprendre et à répéter des numéros en boucle. L'exemple de l'éléphant est le plus parlant. Ce majestueux mammifère est utilisé en Asie mais également dans nos cirques occidentaux pour nous impressionner en faisant des galipettes ou en jouant au foot. En voyant la tête de l'animal, on ne pourrait pas soupçonner la souffrance que celui-ci a endurer pour en arriver là. "L'éducation" d'un éléphant pour l'industrie touristique est dévastatrice. Séparé de sa mère et battu à longueur de journée, un éléphanteau sera complètement détruit psychologiquement avant de pouvoir faire des acrobaties. Si vous avez une envie de pleurer, cette vidéo montre en image le processus atroce que va subir l'éléphant.
Pour ce qui est des simples promenades à cheval, à dos d'âne ou bien de chameaux, la triste réalité se fait sur le long terme. Ces animaux vont passer toute leur journée, 7 jours sur 7 à attendre et promener des touristes. Entre la pollution de l'air d'une ville encombrée ou simplement la dangerosité du traffic automobile, l'espérance de vie de ces bêtes est assez courte. Plusieurs vidéos ont émergé ces dernières années ou l'on voit des chevaux percutés par des voitures dans le centre-ville de New York. Des dizaines d'alternatives existent pour arrêter de faire subir une telle violence gratuite à ces animaux. A Montréal, le gouvernement souhaite remplacer les calèches avec cheval par des calèches électriques. Comme l'évoque le conseiller de l'administration de la ville Sterling Downey , "ce que veulent les touristes, ce n’est pas un animal [avec une calèche]. C’est un guide, avec un costume, qui va leur parler de l’histoire de Montréal." Vous aurez compris, cet article tente de dénoncer le business du tourisme qui jusque la est resté impuni sous couvert de plaisirs des vacanciers et de bon rendements pour les villes. Ces attractions sont encore présentes car beaucoup de gens ne connaissent pas la réalité qui se cache derrière. Il faut arrêter avec le mythe éducationnel, comme quoi voir un orque sauter dans une piscine serait un bon moyen d'apprentissage pour les enfants. C'est faux, un orque est un animal sauvage qui vit au large. Arrêtons de transformer la réalité pour répondre à notre petit confort d'humain qui nécessite que tout soit à portée de main. Il y a certaines choses que l'on ne peut pas contrôler, il faut l'accepter. Cela ne sert à rien de culpabiliser pour des attractions que vous avez utilisé dans le passé. Vous avez la connaissance dès aujourd'hui de ne plus soutenir ce genre de pratiques mais surtout de sensibiliser autour de vous pour que le plus grand nombre soit au courant. Notre partenaire En Vert Et Contre Tout nous explique pourquoi il y a un problème dans l'exploitation des animaux pour le divertissement. Vous voyez-vous faire des tours de vache en Corrèze? Alors pourquoi sur un éléphant à Bali? J’ai une super idée qui pourrait changer la face de nos Alpes, dynamiser le tourisme et rentabiliser ces feignasses de ruminants: organisons des excursions à dos de vache pour les touristes. ça serait si bucolique! Au programme, une montée-descente à l’alpage par demi-journée, plus un aller-retour supplémentaire au flambeau les soirs de week-end. Il faudra ajouter des veaux au cortège, parce que les veaux c’est mignon et que ça incite au selfie. Ça ferait une belle visibilité gratuite sur les réseaux sociaux. #CowSelfie #TourEnVache #LesAlpesAutrement On pourrait également apprendre aux bovidés à boire du vin blanc de la région directement au goulot! J’ai vu que ça se faisait avec des chameaux et du coca. Ça fera rire les gamins et augmentera le facteur sympathie de l’attraction. CHOQUANT ?Quoi? Les vaches ne sont pas faites pour ça? Et les tours à dos de chameaux ou d’éléphants? Les photos souvenirs à califourchon sur des tortues centenaires? Les singes savants en laisse habillés comme des petites filles? Les fauves «dociles» assommés par des drogues pour des calins sans risque? Les parcs aquatiques où des mastodontes pataugent dans des dés à coudre? Ces animaux-là… sont-ils faits pour «ça»? La réponse est non. Il n’y a pas lieu de hiérarchiser les espèces, vaches, pachydermes, félins ou anchois, aucune d’entre elles ne devrait être exploitée, ni par enjeux touristiques, ni pour l’industrie du divertissement… ni pour rien, finalement. Les paysages, musées et plats typiques de nombreuses destinations touristiques ne suffisant plus à renflouer les caisses, des activités «incontournables» ont été développées pour que les vacanciers s’enjaillent en tissant un lien avec la faune jadis sauvage. D’après les organisateurs, et parfois, les agences de voyages, les animaux sont bien traités. Leurs maîtres leur tapotent le flan amicalement devant les clients. Les coups de fouets sont à percevoir comme des encouragements. Même si bien des dresseurs se défendent de respecter leurs animaux, la cruauté infligée par l’industrie du tourisme est aussi réelle qu’inadmissible. Des témoignages glaçants à diffuserDepuis quelques années, des témoignages relatant de cas de cruauté envers les animaux ont surgi sur internet. On y apprend, par exemple, que les éléphants sont soumis par la torture. Pour que les touristes puissent grimper sur un éléphant facilement et sans danger, les dresseurs le passe au phajaan, une technique très violente qui consiste à « briser l’esprit » de l’éléphanteau en le torturant. Lorsqu’ils sont assez vieux pour être mis en service, on les équipe de nacelles, qui, à vide, font déjà 100 kilos. Ce poids, additionné à celui des touristes qui embarquent parfois à 4 sur une seule bête, fissure la colonne vertébrale des pachyderme, destinés à une vie de souffrance et d’épuisement. Regardez plutôt le message de Julien, ancien bénévole de l’association Wildlife Friends Foundation Thailand: Et pourtant, il y a toujours foule pour payer ce genre d’attractions . Une foule mal renseignée, une foule qui ne savait pas, une foule qui ne voit pas le mal ou qui minimise. Une foule qui s’en fout. À ceux qui avancent l’argument que ces attractions font vivre des familles entières, sachez que grâce à quelques ONG, il existe aujourd’hui des sanctuaires pour animaux rescapés. Ils y sont soignés par des employés payés équitablement. Les curieux sont les bienvenus pour regarder ces animaux (re)vivre et peuvent même donner un coup de main aux refuges, quelques heures, quelques jours ou pour plus longtemps. Encore une fois, c’est nous, touristes, clients, consommateurs et citoyen, qui avons le pouvoir de changer les choses. Prenons conscience de notre pouvoir dans le jeu de l’offre et de la demande et privilégions les voyages éthiques et durables. Sachez également que le partage des vidéos d’animaux mis en scène (déguisés ou réalisant des tours, les chiens qui sautillent sur leurs pattes arrière, les singes qui mendient en robe, etc.) sont également obtenues par la torture. Diffuser, ou simplement visionner, ces documents encourage leurs auteurs à continuer et incite d’autres à les imiter. Ecrit par Leïla Rölli, pour découvrir plus d'actualité, visite son site ici : Le 8 aout 1970, une famille d'orque est attaquée par plusieurs bateaux, proche de l'Etat de Washington. Cette attaque est en réalité une capture d'orques sauvages qui seront vendus aux parcs aquatiques. Ce jour là, 10 orques ne reverront plus jamais l'océan. Ils seront vendus notamment au Japon, en Grande-Bretagne , en France ou encore aux Etats-Unis. Lolita sera achetée par le Miami Seaquarium en Floride. un orque dans une piscine.Depuis ce jour, l'orque nommée Lolita sera au service du divertissement. Dès 1970, l'orque devient une véritable attraction pour la ville côtière. Elle partage son aquarium avec un congénère , Hugo qui décède dans les années 1980, d'une mort mystérieuse. L'orque serait mort après plusieurs traumas crâniens du à des impacts contre les parois du bassin. Certains avancent le cas du suicide. Jusqu'à aujourd'hui, Lolita sera confinée à la solitude dans une piscine. Sur les 58 orques capturés dans les années 1970 à Puget Sound, elle est la seule survivante.
L'aquarium de Lolita n'est pas en règle. Il devrait mesurer plus de 45 pieds dans toutes les directions. Or, sa profondeur atteint seulement 20 pieds et 35 de longueur. Un bassin illégal. Le Miami Seaquarium s'est engagé depuis 1978 d'agrandir l'aquarium. Cela fait 25 ans que rien n'a été fait. Sous couvert d'une expérience de découverte d'un spécimen marin, le parc s'est fait plus de 200 millions de dollars sur le dos de l'animal en vendant ses places plus de 25 dollars. Même lors du décès de l'animal, l'assurance promet au parc 1 million de dollars pour la remplacer. Pourtant depuis 2015, après la sortie du documentaire Blackfish dénonçant les conditions de vie des orques dans les parcs aquatiques, la fréquentation de ces lieux a drastiquement chuté. En effet, ce documentaire a eu un effet de choc en révélant l'état dépressif des animaux captifs qui avait pu conduire à des accidents. L'orque Tilikum, à San Diego, a été responsable de la mort de trois individus, dont son entraineuse. Exposition au soleil, eau chloré, captivité : tout est là pour que les animaux perdent la tête. La quasi-totalité des orques sont morts prématurément dans les parcs. Récemment, durant l'ouragan Irma, l'orque a été laissé seule pour affronter la tempête. Sa vie a été mise en danger, une nouvelle fois. Aujourd'hui, plusieurs associations militent pour que Lolita soit transférée dans un sanctuaire marin pour qu'elle réapprenne à vivre en liberté, et qu'elle puisse un jour retrouver l'océan si celle-ci en est capable. Ce lieu est situé proche des îles de San Juan dans l'Etat de Washington, où elle pourrait communiquer avec son pod familial. Lolita est considérée comme la meilleure candidate pour la réhabilitation de tous les Etats-Unis. Aujourd'hui, les spectacles d'orques ou de dauphins sont dépassés. Nous devons mettre fin à des pratiques qui ne représente en aucun cas la protection de la biodiversité. Un orque ne devrait pas être dans une piscine à jouer avec un ballon. Il n'y a rien d'éducatif dans ces spectacles. Nous devons comprendre que cet animal est une espèce majestueuse qui ne peut pas être apprivoisé. Certaines espèces ne peuvent pas être au contact si proche de l'homme, nous devons l'accepter. Le seul moyen de faire fermer ces lieux, ou que ceux-ci évoluent, est de refuser d'y aller. En France, le parc de Marineland à Antibes détient toujours des orques et dauphins captifs malgré une forte opposition. Avec les nouvelles technologies, nous n'avons plus besoin d'aller à des spectacles avec animaux pour les voir. Sources : MiamiSeaprison, Blackfish et Beneath The Surface par John Hardgrove En 2018, la contestation contre la captivité des mammifères ne faiblit pas. Les parcs marins continuent de voir leur fréquentation s'effondrer. Depuis la sortie, en 2013, du documentaire choc " Blackfish", évoquant la vie déplorable des orques à SeaWorld aux Etats-Unis, la captivité est devenue un divertissement du passé. Après avoir perdu 1 million de visiteurs, SeaWorld a décidé, en 2015, de mettre fin à son programme d'élevage d'orques. Les nouvelles générations ont conscience que les animaux sauvages ne doivent pas être tenus captifs pour notre divertissement. En liberté, les orques et les baleines sont habitués à parcourir des milliers de kilomètres, chose qu'ils ne peuvent pas faire dans une piscine. Ce jeudi 18 janvier, l'Aquarium de Vancouver vient d'annoncer l'arrêt de son programme de baleines et de dauphins. Après des années d'opposition face aux défenseurs des animaux, les représentants de l'aquarium reconnaissent la décision de la commission des parcs de Vancouver empêchant l'arrivée de nouveaux captifs. L'aquarium évoque que cette décision n'aura pas d'impact sur le programme de secours de baleines et de dauphins en détresse. Cependant, ceux-ci devront être relâchés après avoir reçus les soins nécessaires. En France, le Marineland d'Antibes refuse de mettre fin à son programme d'orques captifs, mais combien de temps résisterons-t-ils face à la montée des contestations sur la captivité ? Le passé violent de l'animal captif remonte aux années 90 lorsque une étudiante glisse par inadvertance dans la piscine, celle-ci ne sera pas capable d'en resortir. En 1991, un évenement plus mysterieux où un homme sera retrouvé mort dans le bassin lors d'une virée de nuit. Plus récemment, en 2010, Tilikum tuera son entraîneuse Dawn Brancheau lors d'une répétition. Dès lors, un scandale éclate aux Etats-Unis sur les effets nefastes de la captivité sur de tel mamifères.
La chaîne américaine utilisera ces evenements marquants pour enquêter sur les conditions de vie de ces animaux marins dans les parcs Seaworld. En 2010, le documentaire Blackfish est dévoilé au grand public. Le reportage dénonçant des conditions horribles ( enclos minuscules, captures violentes, problèmes psychiques) obtient un succès impressionant. Netflix décide également de le mettre sur sa plateforme de streaming. Seaworld connaît alors un chute de fréquentations virtigineuses et de pertes financières colosales. Entre 2014 et 2015, un million de visiteurs en moins. Les militants anti-captivité refusent ce business juteux engendré sur de la souffrance animale et demandent a ce que les orques soient placées dans des sanctuaires. Les pro-Seaworld, quant à eux, défendent une protection de l'espèce et un moyen d'"éducation" pour les enfants. Malgré les campagnes de publicité, Seaworld ne pourra pas se relever de cette polémique. En 2016, le parc aquatique annonce la fin des spectacles puis quelques mois plus tard, la fin de la reproduction des orques en captivité. L'histoire tragique de Tilikum aura toutefois servi a stopper la captivité des orques aux Etats-Unis. En France, et depuis Blackfish, le Marineland d'Antibes est également pointé du doigt par les défenseurs des animaux pour la captivité d'orques et de dauphins. Pour en savoir plus, le documentaire Blackfish est disponible sur Netflix ou en DVD.
La différence entre les deux films de Disney se trouve dans l'élevage. En effet, si le poisson-clown n'a pas rencontré de problèmes pour l'élevage en captivité, l'espèce de Dory , le poisson-chirurgien bleu à palette n'est pas si facile à reproduire en captivité. Conséquence, lorsque la demande augmentera fortement après la sortie du film, les poissons seront directement capturés dans les océans. Ces captures risquent fortement de fragiliser les récifs coralliens ainsi que de menacer plusieurs espèces de poissons dont Dory.
Chaque année, 20 à 24 millions de poissons sont prélevés des océans pour remplir les aquariums des animaleries et autres.. La plupart proviennent du Triangle du Corail ( Indonésie et Philippines) où les méthodes de pêche ne sont pas réglementées ce qui conduit a des pratiques dévastatrices pour l'environnement comme l'utilisation du cyanure. Conclusion, rien ne vous empêche d'aller au cinéma voir Le Monde de Dory qui sortira fin juin pour vous souvenir de l'époque de Nemo. ll suffit juste de ne pas cautionner le commerce des poissons exotiques en les laissant dans les océans. Informations tirées du Courrier Inernational n.1333
Pourquoi s'engager contre la captivité?
"Nous savons que les parcs marins n'ont pas leur place dans notre monde. Les cétacés sont des êtres sociaux, incroyablement intelligents mais qui sont malheureusement exploités par les parcs marins pour faire du profit. C'est de l'esclavagisme de personne non humaine et nous sommes là pour le dénoncer ! Nous ne sommes pas un mouvement radical exigeant la libération de tous les mammifères marins captifs. Nous demandons, la mise en place de baies aménagées, où les animaux pourrons profiter du reste de leurs jours dans l'eau de mer naturelle, et apprendre la chasse par exemple." extrait de l'association Sans Voix PACA Le calendrier des protestations: ( 6 événements ) Journée "Empty The Tanks" 7 MAI par "C'est assez!" - Manifestation devant le Parc Astérix - Manifestation devant Planète Sauvage 8 MAI par "Sans Voix PACA" -Manifestation devant le Marineland d'Antibes 5 JUIN manifestation mensuelle par "Sans Voix PACA" - devant le Marineland d'Antibes 10 JUILLET manifestation annuelle ( 1000 personnes attendues) - Devant le Marineland d'Antibes ( la manif incontournable où je serais) 14 AOUT nouveau grand rassemblement par La Dolphin Connection et Réseau-Cétacés - devant le Marineland d'Antibes |
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